Le devoir de mémoire consiste à préserver et à transmettre aux plus jeunes la mémoire et les valeurs républicaines des hommes et femmes qui ont défendu le territoire national et ses idéaux. La paix et l'histoire doivent être au cœur de l'apprentissage civique des générations futures.
Le devoir de mémoire signifie l'obligation de se souvenir de certains événements passés, en général des événements meurtriers comme des guerres, des génocides. Dans sa forme négative, il veut dire qu'on ne doit pas oublier les victimes de ces violences.
Il faut d'abord expliquer à quel événement de l'Histoire on se réfère. Ensuite, il faut créer un lien personnel et impliquer les citoyens : les inciter à chanter La Marseillaise, à déposer une gerbe ou à écouter un témoin direct des événements, par exemple.
L'expression « devoir de mémoire » commence à se répandre aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, et plus précisément vers la fin des années 1980. Dans ce contexte, le mot « mémoire », faculté de se souvenir, prend, associé au substantif « devoir », un sens particulier en suggérant une idée d'obligation.
Le devoir de mémoire est de témoigner et de garder vivace le souvenir d'événements vécus pour tirer les leçons du passé car comme le disait Elie Wiesel : « Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l'oubli. »
1. Activité biologique et psychique qui permet d'emmagasiner, de conserver et de restituer des informations. 2. Cette fonction, considérée comme un lieu abstrait où viennent s'inscrire les notions, les faits : Ce détail s'est gravé dans ma mémoire.
Le devoir de mémoire confère une portée morale à la mémoire collective. Il s'agit en effet de l'obligation morale de rappeler un événement historique tragique, en reconnaissant les souffrances des victimes, afin de prévenir la reproduction des mêmes crimes.
Le devoir de mémoire est le titre français donné en 1995 à un ouvrage posthume de Primo Levi, reprenant un entretien accordé en 1983 à deux historiens italiens [7][7]Primo Levi, Le devoir de mémoire, entretien avec Anna Bravo et….
Il permet de se placer au sein de sa famille et de mieux la comprendre. Nous vous invitons à ce propos à lire notre article : Le souvenir, socle de l'identité. Les souvenirs familiaux, qu'ils soient matériels ou non, permettent de faire perdurer la mémoire au fil des générations.
Ce texte dispose que le 11 novembre, jour anniversaire de l'armistice de 1918 et de commémoration annuelle de la victoire et de la Paix, il est rendu hommage à tous les morts pour la France. Cet hommage ne se substitue pas aux autres journées de commémoration nationales.
Le mémoire de master
Un mémoire de master est rédigé à la fin d'un cursus universitaire de niveau master (Bac +5). Il s'apparente à un mémoire de recherche. On évalue la capacité d'analyse et l'esprit critique.
Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux. Sigmund Freud, Malaise dans la culture (1929).
la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité (dite loi Taubira) ; la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés .
Se souvenir de cette guerre, c'est se rappeler les gens qui ont souffert ou qui sont morts pour nous. Et ça permet de mieux comprendre certaines décisions : la construction de l'Union européenne, par exemple, pour que les pays s'entendent. Parce qu'il faut tout faire pour protéger la paix !
Les questions vives et sensibles de l'enseignement : histoire et mémoire, colonisation, esclavage, Shoah et déportation, immigration, génocide arménien, espaces extra-européens, guerres, débats et lois mémoriels....
Il est aussi primordial de le laisser choisir les objets qu'il veut garder et qui sont importants à ses yeux pour valoriser ses choix. Réunissez ses souvenirs dans un endroit dédié et laissez-les à portée de main pour les redécouvrir régulièrement avec lui !
Une commémoration, tel que le défini le Centre National de Ressources Textuelles et Littéraires, est « une cérémonie en souvenir d'une personne ou d'un événement, religieuse ou non ». Les thèmes abordés lors de commémorations sont nombreux. Le registre dans lequel s'inscrit une commémoration varie lui aussi.
Une « guerre des mémoires »
En France, cette guerre des mémoires est l'expression de groupes pour lesquels les drames de la guerre d'Algérie constituent un facteur d'identité d'autant plus significatif qu'ils constituent des minorités (harkis, pieds-noirs, immigrés algériens…).
La MÉMOIRE correspond à un ensemble de souvenirs liés à un évènement vécu par un individu ou un groupe. La mémoire suppose un lien affectif au passé : elle est donc subjective et partielle (il y a des déformations et des oublis, volontaires ou non, pour favoriser le sentiment d'appartenance à un groupe).
Le seul devoir de mémoire d'un historien est de faire le «métier» qu'il a choisi. Il consiste à connaître et à faire connaître ; donc à savoir toujours davantage. A sentir et à faire sentir la différence des temps, ce qui suppose la convocation des mentalités, des sensibilités disparues et des mémoires.
Le devoir désigne l'obligation à l'égard de ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Il se réfère au Bien (morale) ou à la Loi (droit), suppose une règle et s'adresse à la liberté de l'individu – sans quoi le devoir se confondrait avec la nécessité, à laquelle on ne peut échapper.
L'histoire officielle, en tant que « mémoire collective », « amnésie collective » ou « mémoire nationale », est le récit historique sur lequel une nation « se forge son passé ». Elle est le résultat de l'influence de la société sur le récit historique au travers des valeurs qu'elle porte.
Celle-ci vient bouleverser les tentatives de réconciliation (ou d'oubli ?) de la République en posant la question de la responsabilité. Appelant à un devoir de mémoire, celle-ci contribue à la tenue des procès au travers notamment de l'association des fils et filles des déportés de France, fondée par Serge Klarsfeld.