Le protoxyde d'azote (N2O) fait partie des gaz qui vous don- neraient une voix plus grave. Ce gaz, connu sous le nom de « gaz hilarant », est utilisé lors de certaines anesthésies pour endormir le pa- tient.
Lorsque certains plaisantins inhalent de l'hélium, contenu dans un ballon gonflable par exemple, le timbre de leur voix se modifie pendant un court instant. Un phénomène qui s'explique par la densité de ce gaz, plus faible que l'air.
À petites doses, l'hélium est un gaz tout à fait inoffensif. Mais si tu en respires de trop grandes quantités, il finira par prendre la place de l'oxygène dans tes poumons.
Gonfler un ballon de baudruche avec de l'hélium gazeux. Inspirer profondément l'hélium du ballon et parler en expirant : la voix est plus aiguë, elle ressemble à celle de Mickey dans les dessins animés.
L'hélium va devenir rare et cher, puisqu'il y en a moins de disponible sur le marché et que la demande est supérieure à la production et aux réserves.
Ce gaz étant plus léger (six fois moins dense, ce qui permet notamment aux ballons de s'envoler), le son s'y déplace plus rapidement. Il remonte plus vite vers le larynx et la bouche, en étant moins amortis dans son parcours. Résultat, la fréquence de la voix paraît plus aiguë.
Vertiges, malaise, désorientation, sensation d'ébriété sont à l'origine de chutes et d'accidents de la route. Une utilisation excessive ou erronée peut conduire à un manque d'oxygène au niveau du cerveau. C'est le cas lorsque la concentration de gaz hilarant dans l'air inspiré est trop importante.
« Gaz hilarant » ou « proto » : qu'est-ce que le protoxyde d'azote ? Gaz médical d'usage réglementé à visée anesthésique et/ou analgésique, le protoxyde d'azote (molécule N2O) est également utilisé comme générateur d'aérosols pour un usage culinaire.
Il est consommé de façon détournée à partir d'aérosols notamment, de capsules de chantilly, ou ballons. Inhalé, il provoque des réactions euphorisantes : rires incontrôlés, sensation d'ébriété, distorsions auditives ou visuelles. Les effets apparaissent et disparaissent très rapidement.
Pour faire Donald en colère, faites sa voix normale en secouant votre tête pour que vos joues claquent et fassent vibrer le son. Certaines lettres sont plus faciles à dire que d'autres. Par exemple, quand Donald Duck dit le mot « canard » on entendra « cana ».
Dans les soirées étudiantes, il est souvent transféré dans des ballons de baudruche afin d'être aspiré par la bouche. L'effet recherché : une euphorie comparable à l'ivresse, des rires incontrôlables, des distorsions visuelles et auditives, des modifications de la voix...
Le protoxyde d'azote est un gaz anesthésique utilisé depuis plus de 160 ans pour induire une anesthésie et maintenir les patients sous anesthésie pendant toute la durée d'une opération.
Le protoxyde d'azote (N2O), communément appelé « gaz hilarant » ou « proto », est un agent anesthésique volatil utilisé par voie inhalée depuis 170 ans par les médecins.
En France, le protoxyde d'azote est légal et très facile d'accès puisqu'on le trouve en vente sous forme de cartouches métalliques sur internet et dans les supermarchés.
Le "proto", gaz hilarant ou protoxyde d'azote est un gaz généralement utilisé en cuisine (bombe de crème chantilly) ou en milieu hospitalier (anesthésie, atténuation de la douleur), mais il est de plus en plus détourné de son usage primaire et utilisé comme euphorisant lors des soirées étudiantes.
Une des substances les plus consommées par les jeunes
Dans un cadre médical, le protoxyde d'azote est généralement utilisé mélangé à de l'oxygène pour ses propriétés anesthésiques et analgésiques. Il est également utilisé pur par certaines industries, ou en cuisine pour la confection de siphons.
Depuis quatre ou cinq ans environ, les jeunes s'en sont emparés et s'amusent avec ce gaz qui, une fois inhalé, provoque des fous rires. Une consommation d'autant plus ludique qu'elle est servie dans des ballons de baudruche, amplifiant le «trip» régressif.
C'est une nouvelle drogue qui séduit de plus en plus d'adolescents. Le protoxyde d'azote, surnommé « gaz hilarant », voit sa consommation grimper en flèche. Dans certaines villes, les cartouches métalliques contenant le gaz se retrouvent par dizaines, voire par centaines, sur les parkings ou dans les parcs.
Ils sont remplis d'un gaz hilarant (qui, une fois inhalé, provoque notamment des rires et un sentiment euphorique) que l'on appelle le protoxyde d'azote et son geste n'a rien d'anodin : il peut provoquer de nombreux effets secondaires dangereux, voire la mort dans certains cas.
Ainsi, l'hélium utilisé dans le monde provient essentiellement des gisements de gaz naturel découverts dans le Texas, l'Oklahoma, le Kansas et sur le flanc est des Montagnes Rocheuses.
L'hélium est, après l'hydrogène (76 % en masse), le 2e élément le plus répandu de l'univers (23 % en masse). Sur terre, il provient des particules alpha (He2+) produites par la désintégration d'éléments radioactifs comme l'uranium et le thorium ainsi que des rayons cosmiques soit une production annuelle de 3 000 t.
Suffocation. Peau: si contact avec le liquide: gelure. Yeux: si contact avec le liquide: gelure. Risque d'inhalation: ce gaz peut causer le suffocation en abaissant la teneur en oxygène de l'air dans des secteurs confinés.
Le protoxyde d'azote est utilisé en médecine depuis plus de 200 ans. Il peut être utilisé à la fois pour l'anesthésie et la sédation. En plus du sommeil, le protoxyde d'azote procure également un soulagement de la douleur.
Ce gaz, c'est le protoxyde d'azote, ou «proto». Son inhalation provoque des rires incontrôlés - d'où son surnom de «gaz hilarant» - qui s'estompent au bout d'une à deux minutes.
Le protoxyde d'azote peut être dangereux
Diverses émotions peuvent ainsi apparaître après l'inhalation d'oxyde nitreux, dont l'hystérie, d'où le rire. Attention : en inhaler peut être dangereux si le gaz n'est pas mélangé à l'oxygène en proportions raisonnables.