Ce saké se caractérise par son bouquet très reconnaissable et sa saveur à la fois riche et veloutée, mais on peut le doter, selon le procédé de brassage, d'un goût sec, sucré ou neutre. Ce saké, très versatile, peut donc être dégusté dans un large éventail de températures allant du frais au chaud.
Le saké n'est pas un alcool fort
Il faut surtout retenir que c'est une boisson simplement fermentée comme le vin,…
Au Japon, le saké était habituellement dégusté chaud. Les sakés de type GINJO (fort polissage du riz), s'ils peuvent aussi être dégustés chauds, donnent le meilleur d'eux-mêmes frais ou à température ambiante.
Prévenant également son désèchement, il permet à la peau de rester hydratée et lumineuse. De plus, l'acide kojique - qui compte parmi la centaine d'acides aminés et organiques contenus dans le saké - agit sur la mélanine, et permet de ce fait d'atténuer les taches et grains de beauté.
La plupart des sakés titrent autour de 15 % d'alcool, un degré plus élevé que la majorité des autres boissons fermentées comme la bière et le vin, mais plus faible que celui des alcools distillés en général.
Prix (en restaurants) entre 30 et 35 € (500 ml).
Nanbu Bijin, Junmai Daiginjo
Élu meilleur Junmai Daiginjo par la compétition du saké, ce produit est une garantie de goûter l'excellence japonaise au sein d'un petit verre. Puissant et floral à la fois, sa subtilité de goût conviendra parfaitement aux amateurs, comme aux novices en la matière.
Le geste est symbolique: l'hôte fait déborder le verre pour signifier au client qu'il lui donne sans compter, sans minauder ! La plupart du temps, le saké débordé sera également bu. Il s'agit de l'évolution d'une tradition plus ancienne où seul le Masu était rempli plus que nécessaire.
Après ouverture, pour conserver ses qualités le plus longtemps possible, une bouteille doit être gardée au réfrigérateur et consommée dans la semaine (jusqu'à 10 jours pour certains sakés voire plus longtemps pour d'autres).
De nos jours, la plupart des sakés premiums se dégustent légèrement frais. Mais veillez à ne pas trop le refroidir, le froid atténuant certains arômes. Tout comme le vin, le saké présente des profils différents en fonction de la température de dégustation.
L'Everclear a une teneur de 95°. Comme le précédent, il s'agit d'un alcool rectifié, mais cette fois-ci, fabriqué aux États-Unis. Il est fait à base de maïs et mérite pleinement sa place parmi les alcools les plus forts au monde. D'ailleurs, sa consommation est interdite dans plusieurs états aux États-Unis.
Le secret pour réchauffer son saké, c'est de placer le tokuri dans l'eau bouillante pendant un court instant. Réchauffer le saké au bain-marie dans une grande quantité d'eau bouillante, sans contact direct avec la source de chaleur, lui permet de préserver son goût et de refroidir plus lentement.
Le mirin et le mirin type hakkô chomiryo (condiment fermenté type mirin): A conserver à l'abri de la lumière et dans un endroit frais pour éviter la dé- gradation de sa saveur.
Pour faire très simple et rapide, le riz est récolté puis poli et ensuite cuit à la vapeur. Une fois refroidi, on y dépose une levure, appelé Koji (麹). Puis on met ce riz fermenté, avec de l'eau et de l'alcool, dans des cuves où l'ensemble va commencer la fermentation alcoolique.
Comme le vin, le saké est une boisson très complexe, d'où l'intérêt de le déguster dans un verre à vin. Selon le style de saké, on peut utiliser un verre à vins de Bordeaux ou un verre à Brandy. Pour les sakés de la famille Junshu par exemple, nous pouvons utiliser une coupelle qui s'appelle le guinomi.
On peut le boire le saké en apéritif, accompagné de jambon cru, de légumes, de de fruits de mer. En entrée, avec par exemple des huîtres, ou du foie gras. Au cours du repas, les accords possibles sont très variés.
Si vous appréciez le saké, tournez-vous vers du ginjo saké ou du daiginjou saké qui présentent peu d'arômes de riz. Les sakés avec un goût de riz prononcé se marient bien mieux avec les sashimis que les sushis.
Nos sakés sont également disponibles en ligne grâce à notre partenaire whisky.fr et nous proposons régulièrement des dégustations en boutique.
Le mirin, un saké doux.
Le mirin arrondi la saveur des aliments par sa douceur et confère une aspect brillant et appétissant aux plats. Il peut être également utilisé pour apporté un goût sucré à une préparation. Son utilisation est très large et va des salades, aux plats chauds, jusqu'au desserts.
Allez directement choisir un saké de style Daïginjo, un saké au nez fruité et floral, un nez très marqué pour fouetter le cerveau et une bouche tendre et suave pour éblouir les papilles. Le saké idéal, c'est KAMEIZUMI un saké sur une aromatique puissante de fruits tropicaux et de raisin craquant.
Maki, sushi, sashimi, la cuisine japonaise est devenue courante en France. L'alcool nippon, lui est un peu moins connu. Terminez votre repas par un vrai verre de saké et apprenez à l'apprécier comme il se doit.
Le Sake : Une Boisson Sacrée
Cette boisson ancestrale serait apparue au Japon vers le IIIe siècle, avec le développement de la riziculture. À l'origine, la fabrication du saké était réservée aux prêtresses qui mâchaient le riz avant de le laisser fermenter, grâce aux enzymes contenues dans la salive.
Les ingrédients du saké sont : le riz, les levures et l'eau. Il n'y a pas d'ajout d'arômes ni de sulfites. Le riz est la matière première du saké. De la même manière que le raisin de cuve est différent du raisin de table, le riz, destiné à la fabrication du saké est différent du riz destiné au repas et à la cuisine.