Pour la cuisson, il faut privilégier le ghee (ou beurre clarifié) qui ne noircit pas à haute température et peut monter à 252°C !
Le beurre est contre-indiqué pour les cuissons, du fait de son point de fumé assez bas (120°C). Au-delà de cette température, le beurre noircit et devient mauvais pour la santé. Réservez-le pour l'ajouter à vos pâtes, haricots verts… Pour la cuisson, optez pour un beurre clarifié, dont on a retiré le petit-lait.
C'est le beurre noisette.
Cela contrebalance l'évaporation de l'eau contenue dans le beurre et lui évite ainsi de brûler. En fin de cuisson d'une viande sautée ou rôtie, pensez également à ajouter un peu de beurre pour créer de nouveaux sucs bien plus délicieux que ceux créés avec l'huile.
L'huile d'olive non extra-vierge (celle bon marché) et l'huile de canola raffinée sont les meilleurs choix pour la cuisson sur la cuisinière. Pour faire sauter les légumes ou cuire les viandes, elles sont idéales. Elles peuvent aussi servir pour toute cuisson au four.
Optez pour du beurre cru, qui est issu d'une crème qui n'a pas été pasteurisée. Plus riche en goût, il est cependant plus fragile et se conserve maximum 3 semaines. Privilégiez le beurre biologique, qui provient d'un lait qui ne contient pas (ou peu) de résidus de pesticides et d'antibiotiques.
Incroyable beurre cru normand, doux ou demi-sel, que celui de la ferme de la Martellerie, en Haute-Normandie. Issu de lait de vaches Jersiaises, il développe de très agréables notes végétales (6,90 € les 250 g). Taka & Vermo : 61 bis, rue du Faubourg Saint-Denis, 75010 Paris.
Les acides gras présents dans le beurre sont effectivement majoritairement ceux que l'on qualifie de « mauvais gras » : Les études tendent à montrer qu'une consommation excessive d'acides gras saturés et trans augmente le taux de mauvais cholestérol. Cela augmenterait donc le risque de maladies cardiovasculaires.
Il est vrai que l'huile est meilleure pour la santé que le beurre, car elle contient des gras insaturés qui sont bénéfiques pour notre santé cardiovasculaire. Par contre, il faut faire attention, car certaines huiles contiennent des gras saturés au même titre que le beurre lorsqu'on les fait trop chauffer.
Le beurre, néfaste quand il est trop cuit
Il subit ce que l'on appelle la réaction de Maillard. En effet, à température élevée, celui-ci subit une dégradation thermique complexe entre protéines (plus précisément acides aminés) et sucre. Résultat ? Il brunit donc, et devient toxique pour la santé.
Il n'y a donc aucune contre-indication à chauffer l'huile d'olive. Mais comme ses arômes sont détruits à partir de 70°C, mieux vaut utiliser une huile d'olive basique pour la cuisine et réserver les produits haut de gamme aux préparations crues.
Pour le bœuf, la viande de cheval et le veau, il est préconisé d'utiliser un mélange d'huile neutre, type pépins de raisins, et de beurre. Ce mélange permet au beurre de monter plus haut en température sans brûler.
L'huile de canola est celle contenant le moins de gras saturés et le plus d'acide alpha-linoléique oméga-3 parmi les huiles de cuisson les plus courantes.»
Le beurre fin est également un beurre de crème pasteurisée dans lequel on peut utiliser au maximum 30 % de crème conservée par congélation ou surgélation. La DLUO est aussi de 3 mois. Le beurre de baratte est le seul procédé physique autorisé pour obtenir du beurre à partir de la crème du lait.
Nous vous conseillons de choisir une huile de tournesol oléique qui présente une meilleure tenue aux températures élevées. Grâce à sa forte teneur en acides gras monoinsaturés, elle supporte les hautes températures et est donc idéale pour rissoler voire même frire les aliments.
Matière grasse par excellence, le beurre peut en contenir pas moins de 80 % contre 16 % d'eau : c'est le cas du beurre gastronomique, particulièrement crémeux et aliment prisé des professionnels de la cuisine.
Résultat : les huiles de maïs et de tournesol, riches en acides gras polyinsaturés, ont généré des niveaux très élevés d'aldéhyde, jusqu'à 20 fois plus que la concentration recommandée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), à partir de 20 minutes de cuisson.
Certaines margarines, comme la margarine ProActiv EXPERT, contiennent aussi des stérols végétaux, qui permettent de réduire le taux de cholestérol de 7 à 10% en 2 à 3 semaines dans le cadre d'une alimentation variée et équilibrée.
D'après les scientifiques, les huiles végétales seraient les meilleures pour la santé en cas d'hypercholestérolémie : ils recommandent en particulier l'huile de tournesol, l'huile de colza, l'huile de carthame et l'huile de lin. À éviter : le beurre, le saindoux et la margarine...
Beurre seul
Le beurre a commencé à brunir vers 130 °C. À 180 °C, il était carrément brûlé. Dans une poêle, on peut très bien voir un dépôt foncé et de l'huile qui surnage en surface. Le dépôt contient des protéines et du lactose calcinés.
Mélanger du beurre à de l'huile d'olive, donne l'impression qu'il ne va pas bruler. Cependant, il s'agit simplement d'un effet de dilution, la saveur du brulé restant bien perceptible. C'est pourquoi vous devez les utiliser séparément tout en respectant les consignes de températures.
Ce produit au lait cru se conserve moins longtemps qu'un beurre pasteurisé : 2 à 3 semaines contre 2 à 3 mois. Par contre, les fins gourmets le trouvent plus aromatique et riche en goût. La crème pasteurisée est chauffée à 90° pendant 15 à 20 secondes.
Le lavage du beurre permet de retirer tous les résidus de babeurre ainsi que le petit goût acide de la crème tournée. De plus, un bon le lavage favorise une meilleure conservation du beurre.
Le beurre doit contenir 82 % de matières grasses (80 % pour les beurres salés ou demi-sel), le reste étant composé d'eau (16 % maximum), de caséine (protéines du lait), de lactose et de sels minéraux.