Comment traiter l'hypothyroïdie ? L'hormone de synthèse la plus prescrite est la thyroxine (T4) sous forme de lévothyroxine sodique en comprimé (Levothyrox®, Novothyral®, Levothyroid® ou Synthroid®). La majorité des personnes devront en prendre quotidiennement durant toute leur vie.
L'objectif du traitement de l'hypothyroïdie est de ramener à la normale le taux d'hormones thyroïdiennes dans le sang. La prescription médicale consiste en la prise à vie d'une hormone thyroïdienne de synthèse (lévothyroxine) : c'est l'hormonothérapie substitutive.
Il s'agit de L-Thyroxine Henning qui devrait être une alternative au Levothyrox sur le marché français, disponible à partir de mi-octobre. Attention, pour avoir ces nouveaux médicaments, le médecin doit indiquer la marque et non "levothyrox ancienne formule".
Il s'appelle le TCAPS, est produit par les laboratoires Génévrier. Déjà prescrit à l'étranger pour lutter contre les dérégulations de la thyroïde, il devrait arriver dans les officines courant avril et améliorer la vie des patients incommodés par la nouvelle formule du Levothyrox.
Evolution et complications possibles
La complication principale d'une hypothyroïdie de longue date non traitée est l'évolution vers une forme sévère et grave de la maladie, appelée myxœdème qui, dans un stade ultime, peut entraîner une perte de connaissance ou un coma (coma myxœdémateux) menaçant la vie.
L'hypothyroïdie par carence ou excès alimentaire en iode
Dans les pays en voie de développement, l'hypothyroïdie est essentiellement due à une carence alimentaire en iode et on estime que deux milliards de personnes ont une alimentation trop pauvre en iode.
Le stress chronique a pour conséquence, un taux de cortisol élevé, une hormone qui peut causer certains dommages à la glande thyroïde et ralentir l'absorption des hormones thyroïdiennes.
Les médicaments qui contiennent des sels de fer ou de calcium, de la colestyramine, du kayexalate, du sucralfate et les pansements digestifs peuvent diminuer l'absorption de ce médicament ; il est nécessaire de respecter un délai de 2 heures entre la prise de ces médicaments.
Le plus courant est l'amiodarone, un médicament à visée cardiaque qui peut stimuler ou endommager la thyroïde. L'hyperthyroïdie peut provoquer de nombreux symptômes vagues pouvant être attribués à d'autres pathologies. En général, les symptômes diffèrent entre les personnes âgées et les personnes plus jeunes.
L'hypothyroïdie peut être : fruste : taux de thyréostimuline (TSH) > 4 mUI/L, sur au moins 2 prélèvements à 2-3 mois d'intervalle, sans anomalie de la concentration de thyroxine libre (T4L) ; avérée : présence de signes cliniques d'hypothyroïdie associée à une TSH > 4 mUI/L et une T4L basse.
L-THYROXIN HENNING n'est pas un générique de LEVOTHYROX. La marge thérapeutique de ces médicament étant étroite, le passage d'une spécialité de lévothyroxine à une autre peut nécessiter un ajustement de la dose.
Troubles digestifs : vomissements, douleurs abdominales, diarrhées, appétit augmenté, amaigrissement. Troubles cardiovasculaires : tachycardie, arythmie par fibrillation auriculaire ou extrasystoles, hypertension, douleurs thoraciques, angor, insuffisance cardiaque congestive, collapsus cardiogénique.
En cas d'hypothyroïdie, la dépense énergétique compense légèrement le dysfonctionnement de la glande thyroïde. En effet, les sports d'endurance (course à pied, marche, musculation, natation…)
Lait, poisson, œufs, champignons shiitake, céréales complètes et d'autres aliments remplis de ces nutriments sont conseillés dans un régime alimentaire spécial hypothyroïdie. Écoutez bien votre corps, pour ne manger que quand vous avez faim, lentement, et en dégustant pour manger moins et être plus vite rassasiée.
Les niveaux d'hormones thyroïdiennes étaient légèrement élevés, mais restaient dans la fourchette des valeurs normales. Enfin, les sujets anxieux présentaient des anticorps dirigés contre la thyroïde. De tels résultats semblent indiquer que la fonction thyroïdienne serait impliquée dans le développement de l'anxiété.
Éviter les aliments goitrogènes ; Éviter les aliments interférant avec le traitement Levothyrox ; Faire le plein de nutriments nécessaires au bon fonctionnement de la thyroïde ; Maintenir une bonne hydratation.
On ne peut pas guérir une hypothyroïdie mais il est tout à fait possible de la compenser en prenant chaque jour des hormones thyroïdiennes de remplacement. Une fois la dose efficace identifiée, le traitement est poursuivi à vie.
Les états d'hypo et d'hyperthyroïdie peuvent s'accompagner de troubles psychiques. Dans l'hypothyroïdie, il s'agit souvent de manifestations dépressives avec fatigue, ralentissement, perte d'intérêt, repli sur soi et plaintes somatiques.
Il joue un rôle dans la conversion de T4 en T3 active. Le magnésium permet ainsi d'éviter la baisse de l'activité de la thyroïde notamment chez les sujets agés mais aussi chez les sportifs après des efforts intenses.
Vertiges, fatigue intense, maux de tête, prise de poids, problèmes digestifs... Suite au changement dans la composition du Levothyrox, un médicament prescrit pour les quelque 3 millions de patients ayant des problèmes de thyroïde, de nombreux patients se plaignent d'effets secondaires.
Bien que la prise de lévothyroxine entre ou avec les repas ne soit peut-être pas la meilleure solution durant le mois sacré, la prendre au coucher est une autre option, deux études ont montré qu'elle avait presque le même effet que lorsqu'elle était prise à jeun (6,7), c'est-à-dire que la diminution des taux de la TSH ...
Si la production d'hormones thyroïdiennes est trop importante, l'organisme « surchauffe »; : la personne souffre par exemple d'insomnie, devient irritable ou perd du poids.
Le Levothyrox permet ainsi de compenser le ralentissement de certaines fonctions chez ces patients atteints d'hypothyroïdie : perte de mémoire, ralentissement du rythme cardiaque, intense fatigue, somnolence, frilosité, humeur dépressive, prise de poids, raideur musculaire… Voire des complications plus graves.
Fatigue, perte de poids, bouffées de chaleur, palpitations, ongles cassants… Tous ces signes peuvent indiquer un dérèglement thyroïdien (hyperthyroïdie ou hypothyroïdie). Un dysfonctionnement qui touche 10% de la population en France.