Idéalement, profitez d'une occasion exceptionnelle (anniversaire, mariage, réussite à un examen…) pour lui manifester votre générosité. Sous réserve que le cadeau ne soit pas excessif et reste proportionné à vos moyens, il ne s'agira pas d'un don mais d'un « présent d'usage ».
Conditions d'application. L'exonération est soumise au respect des conditions suivantes : le donateur doit, au jour de la transmission, être âgé de moins de 80 ans ; le bénéficiaire doit être majeur, c'est-à-dire avoir au moins 18 ans, au jour de la transmission (ou avoir fait l'objet d'une mesure d'émancipation).
Lorsque la donation porte sur une somme d'argent ou sur des valeurs mobilières, les frais de notaires sont moindres, car le donateur n'aura que les émoluments du notaire à payer. Par exemple, pour une donation de somme d'argent de 100 000€, il vous en coutera 878€.
Si vous avez des biens, il est préférable de faire une donation de votre vivant à vos enfants. Cela vous permettra de transmettre votre patrimoine au fil du temps tout en conservant les moyens de garantir votre indépendance financière.
Faire une donation avant 70 ans permet de réduire l'impôt sur le revenu en diminuant le montant imposable sur les revenus gagnés durant la vie. Les dons sont généralement déductibles du revenu imposable, ce qui signifie que vous pouvez réduire le montant de vos impôts en faisant un don avant d'atteindre 70 ans.
En comparaison d'une succession, la donation vous permet de réaliser des économies d'impôts. C'est notamment le cas pour une transmission d'entreprise. Dans tous les cas, les bénéficiaires doivent déclarer leurs donations à l'administration fiscale.
Si vous bénéficiez d'une donation de 300 000 € et d'un abattement de 100 000 €, vous devez payer des droits de donation sur la somme de 200 000 €.
Si le don est trop élevé, le donataire peut, dans certains cas, devoir indemniser ses frères et sœurs pour rétablir l'équité. Bon à savoir : si le don n'est pas déclaré au fisc et que le donataire veut le dissimuler à ses frères et sœurs, il risque d'être accusé de recel successoral s'ils s'en aperçoivent.
La donation préciputaire est jugée « hors part successorale », c'est à dire qu'elle ne tombe pas dans la succession. Concrètement, le jour de l'ouverture de la succession, le bénéficiaire de la donation reçoit sa part successorale sans tenir compte de sa donation antérieure.
Les frais notaire de donation en nue-propriété
Tranche 0 à 6 500 euros : taux 4,931 % ; Tranche 6 500 à 17 000 euros : taux 2.034 % ; Tranche 17 000 à 60 000 euros : taux 1.356 % ; Tranche supérieure à 60 000 euros : taux 1.017 %.
Vous devez déduire de la somme un abattement de 7 967 €. Exemple : Si vous bénéficiez d'une donation de 20 000 € et d'un abattement de 7 967 € sur celle-ci, vous devez payer des droits de donation sur la somme de 12 033 €. Le barème sur le montant restant est de 55 %.
Ils sont généralement payés par le donateur. Un barème est mis en place au titre des frais de notaire. Dans le cadre d'une donation nue-propriété, basée sur une valeur supérieure à 60 000 euros, les émoluments notariés s'additionnent par tranche.
Notaires et professionnels de l'ingénierie patrimoniale préconisent d'attendre 45, voire 50 ans au moins. Pour plusieurs raisons. Avec l'allongement de la durée de vie, il est important de ne pas se «dépouiller» trop tôt, afin de pouvoir faire face à tous les aléas et coups durs de la vie.
Comment faire une donation sans passer par le notaire ? Le don manuel. Pour transmettre votre patrimoine à vos enfants sans notaire, une autre solution consiste à réaliser un don manuel. Il vous permet de remettre de main à main une somme d'argent, des valeurs mobilières, un meuble de famille ou un bijou.
La loi vous permet, en effet, de donner jusqu'à 31 865 € par chèque, virement ou en liquide à chacun de vos enfants (ou petits-enfants). Seules conditions, vous devez avoir moins de 80 ans à la date du don, et le bénéficiaire doit être majeur ou émancipé.
Quels sont les avantages de la donation ? La donation permet d'anticiper sa succession. En effet, au jour de votre décès, votre patrimoine est remis par défaut aux héritiers ce qui peut compliquer la succession voir les ayants droit.
La donation-partage vous permet, de votre vivant, de donner et de répartir entre vos héritiers présomptifs : Héritier qui, du vivant d'une personne, a vocation à lui succéder et recueillerait sa succession si cette personne venait à décéder tout ou partie des biens de votre patrimoine.
La première différence entre la donation simple et la donation-partage réside dans les donataires possibles de l'une et l'autre. En effet, dans le cadre d'une donation simple, le donateur peut déterminer lui-même ce qu'il veut donner et à qui le bien reviendra.
Pour optimiser la fiscalité de la transmission, le notaire peut conseiller une donation « avec réserve d'usufruit » au profit du donateur. Cette formule permet d'alléger la note fiscale car les droits de donation ne sont calculés que sur la valeur de la « nue-propriété » du bien donné.
Montant des droits de donation
Il prend également en compte le montant de la donation d'usufruit et varie entre 5 et 45 % d'imposition.
Chaque parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 € par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer. Un couple peut donc transmettre à chacun de ses enfants 200 000 € en exonération de droits. Cet abattement de 100 000 € peut s'appliquer en une seule ou en plusieurs fois tous les 15 ans.
En effet, chaque donation engendre des frais (frais d'acte notarial et droit de partage qui représentent environ 2.5 % du montant de la donation).
Vous devez déclarer le don dans un délai de 1 mois à partir de la date du don. Vous pouvez aussi déclarer le don en utilisant un formulaire papier. La déclaration se fait auprès du service fiscal chargé de l'enregistrement.