La création de richesse est évaluée par la valeur ajoutée produite par les agents économiques. Celle-ci est égale à la différence entre le prix de vente du bien et le coût des consommations intermédiaires rentrant dans la composition de ce bien.
La valeur ajoutée se répartit principalement entre les salariés, l'état, et les apporteurs de capitaux. Chacune des composantes de la valeur ajoutée représente un revenu pour une catégorie d'agent économique. La logique Production – Revenu – Dépense se vérifie dans le mécanisme de répartition de la valeur ajoutée.
Il s'agit par exemple des retraites, des allocations familiales, des indemnités de chômage ou des bourses scolaires. Si l'on additionne le revenu primaire et les revenus de transferts et que l'on soustrait les prélèvements obligatoires, on obtient le revenu disponible des ménages.
La répartition des richesses est la façon dont le patrimoine est détenu par les individus dans une société. Il s'agit d'un stock, et non pas d'un flux ; la répartition des revenus mesure, elle, un flux.
Au sens comptable la valeur ajoutée est égale au chiffre d'affaires diminué des achats de biens et services. Cette valeur ajoutée est répartie entre les salariés, les prêteurs, les organismes sociaux, l'État, les actionnaires et l'entreprise elle-même.
Les 10 % des habitants de notre planète les plus riches possèdent 83 % de la richesse mondiale. Par ailleurs, selon un rapport de l'Oxfam de 2014, 1 % de la population possède 50 % de cette richesse. Selon ce rapport, les inégalités ont crû à la suite de la crise financière de 2008.
Les ménages utilisent leur revenu disponible pour consommer et épargner. Le revenu disponible est issu des revenus primaires et des revenus de transfert, résultat de la politique de redistribution de l'État. La répartition des revenus et du patrimoine s'étudie grâce aux déciles.
On compte deux types de revenus primaires : les revenus d'activité ou revenus du travail (salaires, excédent brut d'exploitation de l'entrepreneur) et les revenus de la propriété ou revenus du capital (revenus des placements financiers, les loyers...).
De la valeur ajoutée à la répartition primaire des revenus
La répartition primaire des revenus est celle qui résulte du partage de la valeur ajoutée entre les agents qui ont participé à sa réalisation en apportant les facteurs de production ou les capitaux permettant de se les procurer et de les mettre en œuvre.
Les pouvoirs publics disposent de trois instruments pour mener une politique de redistribution des revenus : la fiscalité, les transferts sociaux et les services publics. L'Etat peut utiliser la fiscalité pour réduire les inégalités.
PARCOURS N°1 - COMMENT LA RICHESSE SE CRÉE-T-ELLE ET SE RÉPARTIT- ELLE ? La richesse d'une nation est évaluée par les organismes statistiques à partir du produit intérieur brut (PIB). Ce produit est le résultat de la combinaison productive des facteurs de production.
Définition. Opérations par lesquelles la valeur ajoutée générée par la production est distribuée entre la main-d'œuvre, le capital et les administrations publiques, et opérations de redistribution du revenu et de la richesse.
La création de richesses résulte de la coopération entre entrepreneurs, salariés et collectivité.
Par exemple, le chômage partiel, les contrats de travail temporaires, l'absence de places de prise en charge extrafamiliale des enfants, ou leur prix excessif engendrent souvent de la pauvreté.
La moitié des ménages les plus riches concentre 92% du patrimoine brut de l'ensemble des ménages. Selon l'INSEE, les 10% de ménages les plus aisés disposent d'un patrimoine d'au moins 607 700 euros, contre 3 800 euros pour les 10% de ménages les plus modestes.
Dans le détail : revenu disponible = salaire + revenus non salariaux (bénéfices, honoraires, etc.) + revenus de la propriété (dividendes, loyers, etc.) + prestations sociales - impôts - cotisations sociales - taxes.
Définition. Le revenu du patrimoine constitue tous les gains financiers issus de tous les biens mobiliers et immobiliers appartenant à une personne physique. Ainsi, le loyer est le plus évident d'entre eux. Il s'agit du loyer perçu pour les maisons et les appartements.
Pour figurer dans la catégorie des 1% les plus aisés, il faut percevoir «un revenu mensuel [d'au moins] 9 060 euros pour une personne seule» indique l'Insee, soit «108 670 euros» par an et plus. Un couple appartient à cette catégorie s'il dispose mensuellement d'au moins 13 590 euros.
Le Luxembourg reste le pays au plus fort PIB par habitant en 2021, avec un produit intérieur brut par tête de 126 000 dollars. L'Irlande reste sur la 2e marche du podium, devant Singapour (3e).