En 2021, il s'agissait des territoires suivants : les Îles Vierges britanniques, les Îles Caïmans, les Bermudes, les Pays-Bas, la Suisse, le Luxembourg, Hong-Kong, Jersey, Singapour et les Émirats Arabes Unis.
En 2021 déjà, le scandale des Pandora Papers en 2021, avait alerté sur le rôle actif des États américains dans la fraude fiscale. Mais aujourd'hui les Etats-Unis s'imposent explicitement comme le plus grand paradis fiscal au monde. Depuis 2020, l'opacité financière du pays aurait augmenté de plus de 30%.
Avec son taux de 10 % pour l'impôt sur le revenu et pour l'impôt des sociétés, la Bulgarie possède le taux le plus bas d'Europe. C'est donc officiellement le pays d'Europe où l'on paye le moins d'impôts. Monaco, de par son absence totale d'imposition, est une exception à la règle.
En Andorre, la fiscalité est des plus simple : Une société ne paye que 10% d'impôts sur ses bénéfices. Les distributions de dividendes sont taxées à 0%. En effet, il n'existe pas de doubles impositions en Andorre: si vous vous versez des dividendes, vous payerez donc 0% d'impôts sur le revenu !
Qui utilise les paradis fiscaux ? Les utilisateurs des paradis fiscaux (au sens large) sont très divers. Il peut s'agir de grandes entreprises qui y installent des filiales, de fonds spéculatifs, de filiales de banques, de riches particuliers, ou encore de sociétés d'investissement.
Andorre, un des plus bas taux d'imposition d'Europe
Petite principauté des Pyrénées, Andorre présente un fort intérêt, entre son haut niveau de sécurité et sa fiscalité très clémente. Le micro-Etat affiche le taux d'imposition le plus bas d'Europe (avec la Bulgarie) : 10%.
Impôt sur le revenu : la France au dessus de la moyenne
L'Allemagne taxe ses contribuables à hauteur de 47,5 %, l'Irlande à 41 %, le Luxembourg à 43,6 % et le Royaume-Uni à 45 %.
Les données de l'OCDE montrent qu'en Suisse, les impôts sur la consommation contribuent nettement moins aux recettes de l'État qu'en Allemagne, en France, aux Pays-Bas ou en Autriche, par exemple.
L'une des caractéristiques de la Principauté est justement la douceur et la souplesse de sa fiscalité pour les personnes physiques. On doit cette exonération totale d'imposition au Prince Charles III, qui la rendit officielle par une ordonnance en 1869.
Exonération des charges fiscales; Des remises très importantes sur les impôts; Les réglementations sur l'emploi sous très souples avec peu voire pas de restrictions concernant les permis de travail; Les règlementations sociales, les règlementations environnementales sont avantageuses pour les entreprises.
Au même titre que la Suisse, Monaco s'est retrouvé dans les années 90 sur la liste noire des paradis fiscaux. Afin d'essayer de redorer son image, la Principauté a participé aux instances internationales. Elle travaille également en collaboration avec les services de lutte contre la fraude fiscale.
Si l'instauration à partir de 2023 d'un impôt minimal mondial sur les sociétés de 15 %, toujours en négociation, est une « première étape de coopération internationale », elle ne sonne en revanche pas la fin des paradis fiscaux, d'autant que cet impôt ne touche que les multinationales et non les particuliers.
Le Danemark détient le record en la matière avec 29,1 % de son PIB ; l'Allemagne devance la France d'un point à peine avec 10,3 % de son PIB et les Etats-Unis affichent un taux de 10,8 %.
Un système fiscal beaucoup plus avantageux qu'en France
En dessous de 38 000 euros de bénéfice en un an, l'entrepreneur doit verser 15%. Au-dessus de 38 000 euros, le taux passe à 25%. Jusqu'à l'année dernière, au-dessus de 75 000 euros, le prélèvement était de 33%, un taux qui a été ramené à 25% cette année.
Les structures juridiques et fiscales du Panama en font un pur paradis fiscal. Le Panama n'impose aucun impôt sur le revenu, sur les sociétés, sur les gains en capital ou sur les successions aux entités offshore qui n'exercent des activités qu'en dehors de la juridiction.
En outre, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) s'élève à seulement 7,7% sur le territoire helvétique. Un taux près de deux fois moins haut que le plancher européen, lui, fixé à 15%. La Suisse offre donc un cadre fiscal très attrayant.
Si vous êtes considéré comme non-résident et si vous avez des revenus imposables en France avant et après votre départ, vous devez remplir 2 déclarations : un formulaire n° 2042 (déclaration de revenus que vous remplissez habituellement) comprenant tous vos revenus perçus du 1er janvier à la date du départ.
En tout cas, ce qui peut être déterminé c'est le taux moyen d'imposition. Taux qui en Suisse s'élève à 40%. Cela reste donc inférieur au taux moyen d'imposition de la France (41%) et à celui de beaucoup d'autres pays européens.
Il n'existe, en effet, aucun régime fiscal spécifique pour les travailleurs expatriés à Dubaï. Autrement dit, les Français expatriés ne paient aucun impôt sur les revenus. Les dividendes et les intérêts obtenus, même de sources françaises, sont imposés selon le système fiscal dubaïote.
Des pays comme la Suisse, Singapour, les îles Caïman offrent ce service. Un particulier de nationalité française par exemple qui possède en Suisse 100 millions d'euros investis dans des parts d'un fonds d'investissement luxembourgeois perçoit chaque année plusieurs millions d'euros de dividendes.
Un compte en banque est dit offshore lorsque l'établissement qui le gère est implanté dans un pays différent, généralement parce que celui-ci applique une fiscalité avantageuse et des taxes réduites sur des services financiers divers.