Les fondations sur des sols rocheux (calcaire, granit, schiste, grès) sont bien solides et faciles à réaliser. Par contre, les sols argileux ou un remblai par exemple engagent des fondations spécifiques qui conviendront à leur composition.
Si le « bon sol », celui qui supportera le poids de la maison, se situe en dessous d'une couche instable (remblais), on utilisera des fondations sur puits. On creuse des trous de 80 cm de diamètre et de 2 à 4 mètres de profondeur pour atteindre la couche solide.
La semelle béton filante est couramment utilisée pour les fondations. Elle assure le transfert homogène de la charge sur le sol. Pour une maison individuelle, la semelle doit être correctement dimensionnée avec une hauteur minimale de 25 cm et une largeur d'au moins 50 cm.
On peut retrouver trois principaux types de fondation qui sont : la fondation superficielle. la fondation profonde. la fondation spéciale.
Son pH. Il mesure l'alcalinité ou l'acidité d'un sol. Le pH d'un sol fertile se situe entre 6 et 7. Au-delà de 7, le sol est basique, en deçà de 7, le sol est acide.
Pour obtenir une surface plane et éviter que la terre ne souille le béton de la semelle filante, couler en fond de fouille un béton de propreté d'une épaisseur d'au moins 4 cm.
Les fondations superficielles
Ce sont les plus courantes. Elles sont adaptées aux terrains suffisamment porteurs, lorsque le sol de résistant est situé à moins de 3 mètres de profondeur. Elles sont peu profondes et sont idéales pour les constructions légères (fondation pour la construction d'une maison par exemple).
Respectez une profondeur minimale de fondation : 1,20 m en aléa fort, 0,80 m en aléa moyen à faible. Prévoir des fondations continues, armées et bétonnées à pleine fouille. Éviter toute dissymétrie dans l'ancrage des fondations (ancrage homogène même pour les terrains en pente, éviter les sous-sols partiels).
Les fondations adaptées au terrain sableux
Si le sol résistant du terrain sableux est peu profond, on peut choisir d'effectuer des fondations superficielles. Ce type de fondation coûte peu cher puisqu'on ne creuse pas profondément pour trouver un sol stable et résistant.
La semelle de fondation doit avoir au moins 40 cm de largeur. Pour supporter des murs de soubassement, comptez 2,5 à 3 fois l'épaisseur de la maçonnerie : soit 50 à 60 cm pour des parpaings de 20 cm. Sa hauteur est proportionnelle à sa largeur, sans jamais être inférieure à 20 cm.
Les éléments jointifs à la construction tels que les garages, terrasses ou encore perrons peuvent aussi se détacher. Ces tassements peuvent également entraîner une distorsion des portes et fenêtres, une dislocation des dallages et des cloisons et, parfois, la rupture de canalisations enterrées.
Pour construire sa maison sur un sol argileux, il faut donc des fondations d'au moins 0,80 m de profondeur pour une zone à risque modéré, et au moins 1,20 m dans une zone où le risque est fort.
Sol argileux, lourd
Aspect : compact, collant lorsqu'il est humide, très dur et fendillé lorsqu'il est sec. Avantages : retenant bien l'humidité et les minéraux. D'ailleurs, ce type de sol peut être productif s'il est correctement enrichi en éléments nutritifs.
Mouvements d'un sol argileux : adapter les fondations
Ces mouvements, communément appelés retrait-gonflement des argiles, rendent les fondations d'une maison plus vulnérables. Les fissures et l'affaissement du dallage sont les principaux désordres causés par le RGA.
Bien étudier la nature du sol
Ainsi, il est préférable de faire réaliser une étude géotechnique par un expert. Celle-ci vous informera sur le type de sol, sa résistance et l'éventuelle présence de nappes phréatiques. Un sol rocheux ou composé de sable et de graviers est gage de viabilité.
Selon la date et le lieu de construction de la maison, les fondations peuvent être en pierre, en brique, en bois spécialement traité avec un produit de préservation, en blocs de béton ou en béton coulé. De nos jours, le matériau le plus courant pour les fondations est de loin le béton armé.
Vérifier la nature du sol
Moins le sol est stable (présence d'eau ou de remblais, par exemple), plus il nécessite des fondations robustes et par conséquent coûteuses. De la même façon, il faut faire être attentif à la présence de cavités naturelles ou artificielles.
L'évaluation du sol par un professionnel est une étape incontournable pour déterminer la profondeur de vos fondations. Celui-ci réalisera une étude géotechnique déterminant la composition, l'épaisseur, la stabilité, la perméabilité et la nature des sols de votre chantier. Il vous en coûtera entre 1 500 et 2 500 €.
les fouilles sont le plus souvent 2 fois plus larges que le futur mur : obligatoire à partir du moment où le mur fait plus d'1 m de hauteur ; ainsi si le mur aura 20 cm d'épaisseur, les fouilles creusées doivent avoir une largeur de 40 cm ; en terme de profondeur : comptez entre 50 et 80 cm, selon la hauteur du mur.
On utilise classiquement un béton de classe de résistance C20/25 (classe de résistance à la compression du béton à 28 jours) et de classe d'exposition XC1-XC2 (classe d'exposition courante pour les bétons de fondations correspondant à un risque de corrosion des armatures par carbonatation).