Une prostatectomie radicale : exérèse (ablation chirurgicale) complète. Cette option est le traitement de référence des cancers de prostate localisé à faible risque. Les effets indésirables potentiels (principalement un risque d'incontinence urinaire et de dysfonction érectile) sont à évaluer avant toute intervention.
La prostatectomie totale est un traitement de référence des cancers de la prostate localisés à risque faible et à risque intermédiaire. Selon les cas, elle est utilisée seule ou complétée d'une radiothérapie* et/ou d'une hormonothérapie*.
L'espérance de vie du cancer de la prostate de stade avancé Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme. C'est une tumeur globalement de bon pronostic avec une survie de plus de 90% des patients atteints.
Ce traitement, nommé « Lutétium 177-PSMA-617 », se compose d'une molécule vectrice permettant de cibler les cellules cancéreuses et d'un élément radioactif émettant un rayonnement ayant vocation à détruire l'ensemble des cellules cancéreuses, avec l'avantage d'irradier aussi les cellules tumorales voisines.
Les traitements du cancer de la prostate sont la chirurgie pour enlever la prostate, la radiothérapie, les médicaments d'hormonothérapie, voire plus rarement, la chimiothérapie. Dans certains cas, la seule mesure qui est prise est une surveillance active.
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
- La résection endo-urétrale de la prostate, est devenue la technique de référence (= celle qui est utilisée le plus souvent) pour les prostates de moins de 30-40 g.
Les spécialistes conseillent d'enlever totalement la prostate pour les hommes de moins de 70 ans ayant un cancer de la prostate, dont on pense qu'ils vont vivre encore pendant 10 ans au moins, si leur état de santé le permet et s'ils acceptent le risque d'être impuissant ou incontinent.
L'évolution du cancer de la prostate
Le cancer est une maladie qui évolue souvent sur plusieurs années. Contrairement à d'autres types de cancer, celui de la prostate a une croissance relativement lente. Son évolution peut se faire sur 10 ans et plus.
Il est possible de guérir du cancer de la prostate si la maladie est diagnostiquée à ses premiers stades de développement. Lorsque la maladie a atteint le stade avancé, le traitement peut en soulager les symptômes et prolonger la vie.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
Autre conséquence négative de la prostatectomie, ce type d'opération semblait associé à une hausse des troubles de l'érection, avec un risque de dysfonction érectile presque multiplié par 3.
Dès lors qu'une biopsie est réalisée, l'aspect des cellules cancéreuses peut être observé au microscope et permet d'établir un score numérique reflétant le degré d'agressivité de la tumeur (le score de Gleason).
risques et complications
Les complications qui peuvent se produire dans les jours qui suivent les biopsies sont l'infection de la prostate et la rétention urinaire. Ces complications sont rares (moins de 2% des cas) mais peuvent être graves si elles ne sont pas traitées en urgence, de manière adaptée.
De très bonnes nouvelles pour les chirurgiens urologues de l'IP : Dr Borgnat, Dr Polo, Dr Vian, Dr Desmettre, Dr Pic et Dr Bringeon. Le classement annuel du magazine Le Point est désormais une référence, puisqu'il est édité depuis 24 ans maintenant.
Le service d'urologie de Foch est connu pour être régulièrement cité parmi les meilleurs de France dans les hebdomadaires comme le Point, le Nouvel Observateur ou plus récemment dans Capital et Sciences et Avenir.
Docteur Françoise Clavel-Chapelon.
Normalement, le PSA se situe en dessous de 4 nano-grammes par ml (ng/ml). Un taux élevé de PSA ou sa progression rapide de 0.75 ng/ml par an sont des éléments qui font suspecter un cancer de la prostate.
Les effets secondaires principaux de la prostatectomie sont l'incontinence urinaire et la dysfonction érectile. "Après la prostatectomie, il n'y a plus d'éjaculation parce qu'il n'y a plus la prostate et les vésicules séminales qui constituent les principaux endroits où l'on fabrique le liquide séminal.
Si on considère les patients qui, dix ans après la prostatectomie, ont un taux de PSA se maintenant à 0,4 ng/ml ou en dessous, 40 % d'entre eux vivent avec ce taux parfaitement satisfaisant. En ce qui concerne des patients en vie après dix ans, présentant un taux de PSA élevé, ils sont 75 à 80 % à toujours être en vie.
Des études sur des patients atteints de cancer de la prostate ont révélé que: jusqu'à 74 % des patients souffrent d'une fatigue associée à la maladie. la fatigue est associée à tous les traitements du cancer de la prostate.
Chez l'homme de moins de 60 ans, un taux de PSA inférieur à 4 ng/mL est considéré comme normal. Au-delà de cet âge, et chaque année, le taux de PSA augmente de 0,04 ng/mL. Après 70 ans, un taux de PSA de moins de 6,5 ng/mL est considéré comme normal.
Ainsi, on distingue : les tumeurs de bas risque (Stade T1c ou T2a, PSA < 10 ng/mL et Gleason 6) ; les tumeurs de risque intermédiaire (Stade T2b ou T2c, PSA compris entre 10 et 20 ng/mL et Gleason 7) ; les tumeurs à haut risque (Stade T3, PSA > 20 ng/mL et Gleason > 7).