L'abondement versé au cours d'une année civile ne peut ainsi excéder : le triple de la contribution du bénéficiaire ; ni être supérieur à 8 % du plafond annuel de la Sécurité sociale par an (soit 3 709 € environ en 2024).
Vous pouvez verser chaque année civile au maximum 25 % de votre rémunération annuelle brute.
Le PEE peut être alimenté par des versements de l'entreprise qui viennent compléter les versements des salariés. Ces versements complémentaires de l'entreprise sont appelés abondements. L'abondement ne peut pas dépasser 3 fois le montant que vous avez vous-même versé, ni être supérieur à 3 709,44 €.
Comment est fixé l'abondement ? Votre employeur détermine les modalités d'abondement selon différents critères : Les modes d'alimentation (intéressement, participation, versements volontaires…) Le taux d'abondement : fixé par votre employeur, il ne peut excéder 3 fois le montant de vos versements.
L'abondement vous est versé une fois par mois par votre employeur (généralement autour du 25), dès lors que vous avez réalisé un versement éligible (voir accord d'entreprise) sur votre PEE et/ou PERCO.
L'abondement est une aide financière versée par l'employeur en complément des versements des salariés dans les plans d'épargne salariale (PEE-I / PERECO-I). Son objectif est d'encourager l'épargne au sein d'une entreprise dans un cadre fiscal favorable.
Un dernier délai : le 20 décembre
En effet, pour bénéficier de l'abondement en vigueur dans votre entreprise cette année, il faut que vous versiez sur votre PEE ou PER collectif avant le 31 décembre.
Circonstance atténuante pour le PEE : les 5 dernières années, qui plus est en s'arrêtant fin juin 2020, sont particulièrement défavorables. La faute à la crise de la Covid-19, évidemment, mais aussi aux chutes des marchés début 2016 et fin 2018.
L'abondement est une aide financière complémentaire de la part de l'entreprise à ses salariés sur leurs sommes épargnées sur un PEE et/ou PERCO-PER Collectif. Il peut aller jusqu'à 300% de leurs versements (participation, intéressement ou économies personnelles).
Les abondements de l'employeur aux Perco sont soumis à la CSG , à la CRDS ainsi qu'au forfait social (au taux de 20 % ou de 16 % selon les cas). Ces contributions sont recouvrées en même temps et selon les mêmes modalités que les cotisations sur salaires.
Le PEE et le PERCO
Si vous décidez de placer votre intéressement et/ou votre participation sur votre plan d'épargne salariale, ces sommes sont exonérées d'impôt sur le revenu. C'est également le cas de l'éventuel abondement versé par votre employeur.
L'entreprise peut apporter une aide financière aux salariés qui investissent dans leurs plans d'épargne salariale : c'est l'abondement de l'entreprise. L'aide est attribuée en fonction des sommes versées par les bénéficiaires des plans (salariés, chef d'entreprise ou son conjoint) dans leurs plans d'épargne salariale.
L'abondement (comme la participation et l'intéressement) versé par votre employeur est soumis aux contributions sociales (CSG – CRDS) à hauteur de 9,7%. Ces contributions viennent donc réduire légèrement le montant effectivement placé dans votre plan d'épargne salariale.
Les sommes versées sur votre PEE ne doivent faire l'objet d'aucune déclaration spécifique : l'éventuel abondement de votre employeur n'est pas à déclarer tandis que vos versements volontaires ne sont pas déductibles des revenus et n'ont donc pas à être déclarés non plus.
Cette aide de l'entreprise a pour but de faciliter la constitution au profit des salariés d'un portefeuille collectif de valeurs mobilières. En vue d'inciter les employeurs et favoriser les salariés, l'abondement de l'employeur constitue une condition impérative pour bénéficier des exonérations sociales et fiscales.
Le PEE présente un cadre fiscal très avantageux. En effet, les versements issus des primes de participation et d'intéressement, ainsi que l'abondement, sont exonérés d'impôts et de charges sociales salariales (sauf la CSG-CRDS qui représente 9,7 %).
Comme pour tout placement d'épargne, un des meilleurs réflexes consiste à bien choisir en fonction de son horizon de placement. L'allocation d'actifs doit être adaptée à son profil rendement/risque, et tenir compte de sa situation financière, de son patrimoine global, de son âge et de ses besoins.
Lors de son départ de l'entreprise (démission, licenciement, fin de contrat à durée déterminée…), le salarié peut, s'agissant d'un plan d'épargne (hors Perco) : demander le déblocage anticipé de ses droits ; transférer ses droits chez un nouvel employeur ; laisser les sommes dans l'entreprise qu'il quitte.
La modification de la règle d'abondement peut être décidée unilatéralement par l'employeur (PEI / PERCOI) ou négociée (PEE / PERCO) selon ses modalités de mise en place. Dans tous les cas, l'employeur doit informer ses salariés des nouvelles modalités d'abondement.
L'abondement maximum est de 16 % du PASS par an et par bénéficiaire sans pouvoir excéder le triple du versement du bénéficiaire. À l'ouverture du PER COL, l'entreprise peut effectuer un versement d'amorçage ou un versement périodique, sans versement du salarié, dans la limite de 2% du PASS.
Il est donc possible de détenir plusieurs comptes épargne PEE (Plan d'épargne entreprise) en même temps, par exemple. De même, il est possible de posséder un PEE et un Perco (Plan d'épargne pour la retraite collectif).
Le début de disponibilité des avoirs coïncide avec l'âge légal de départ en retraite. Il est conseillé de consulter le site www.info-retraite.fr pour retrouver tous les contrats souscrits par une personne tout au long de sa vie et de savoir si elle est Bénéficiaire d'un ou plusieurs produits de retraite supplémentaire.
Les sommes versées dans le plan d'épargne entreprise (PEE) en provenance de la participation, de l'intéressement et de l'abondement de l'employeur bénéficient d'un avantage fiscal : elles sont exonérées d'impôts sur le revenu, à condition de respecter les plafonds règlementaires.