La Route d'Énée est un itinéraire archéologique qui s'étend des côtes de la Turquie (nord-ouest de la mer Égée) aux rivages du Latium Vetus en Italie par un chemin maritime et, par endroits, terrestre. Cet Itinéraire s'inspire de la légende d'Énée telle qu'elle a été racontée par le poète latin Virgile.
Enée rejoint ensuite ses compagnons, son père et son fils. Il a désormais une mission : fonder une nouvelle cité. Il découvre alors que d'autres Troyens se sont joints à son groupe. Enée voyage à travers la Méditerranée et connaît bien des épreuves.
L'Énéide est une épopée composée par le poète Virgile, entre 29 et 19 avant J. ‑C., dans laquelle il raconte les origines légendaires de Rome. Virgile décrit la longue errance du héros Énée, de sa fuite de Troie à son arrivée dans le Latium, en Italie.
Le sujet traité par Virgile est l'établissement d'Énée en Italie, à la tête des Troyens échappés à la ruine de leur patrie; sujet puisé dans les traditions nationales des Romains, capable de les intéresser et de flatter leur orgueil, en rapportant leur origine et la fondation de Rome à un illustre héros.
Il est lié à la mythologie grecque pour avoir combattu les Grecs durant la Guerre de Troie au XIIe siècle avant J. -C. Énée est également lié à la mythologie romaine car, par un raccourci de l'Histoire, il est considéré comme le père des Romains, même s'il n'est pas le fondateur de Rome.
Il est plus particulièrement le protégé du dieu Poséidon qui le sauve lors de son combat contre Achille. Poséidon prédit même qu'Énée régnera un jour sur les Troyens après la disparition brutale des descendants du roi Priam.
Sourd aux imprécations de Didon, Énée repart pendant la nuit avec ses compagnons vers le destin qui lui a été assigné. À son réveil Didon s'aperçoit de la disparition d'Énée et décide de se donner la mort. Didon maudit Énée et se suicide et Junon met fin à la douleur de Didon par la mort.
Dans la mythologie grecque, Créuse (en grec ancien Κρέουσα / Kréousa) ou Créüse, fille de Priam et d'Hécube, est l'épouse du héros troyen Énée. Le poète latin Virgile la fait apparaître dans son épopée, l'Énéide, où Créuse est la première épouse d'Énée, qui la rend mère d'Ascagne.
Enée portant Anchise
Anchise appartient à la famille royale de Troie. Alors qu'il gardait ses troupeaux sur le Mont Ida, près de Troie, Aphrodite le rencontra et s'éprit de lui. Il s'unit à elle et lui donna un fils, Enée. Il est un demi-dieu.
L'Éthiopide précise qu'il est tué par Pâris et Apollon, alors qu'il poursuit les Troyens sous les murailles de la ville. Pindare laisse entendre que le dieu prend la forme du fils de Priam et tue Achille pour retarder la prise de Troie, comme il le fait déjà dans l'Iliade pour arrêter Patrocle dans son assaut.
La descente aux Enfers d'Enée . Enée voulue descendre aux Enfers pour pouvoir revoir son père Anchise . Pour cela, il partit consulter la prêtresse Sibylle. Dans l'antre de celle-ci, elle lui donna la confirmation qu'il devait bâtir une nouvelle ville .
Énée est le fils du troyen Anchise et de la déesse de l'amour Vénus. Il est un des héros de la guerre de Troie (vers 1250 avant J. -C). Après la chute de Troie, Énée rencontre Didon, reine de Carthage, avec laquelle il vit une célèbre histoire d'amour.
Pourquoi lire encore L'Enéide aujourd'hui? Ce n'est jamais ennuyeux. C'est un roman d'aventures qui tient son lecteur en haleine. Il faut pénétrer assez avant dans la lecture pour que la beauté, une chose aujourd'hui méconnue, calomniée ou réduite à l'académisme, de L'Enéide soit sensible.
Enée terrassant Turnus peinture de Luca Giordano. Turnus est le roi des Rutules d'Ardée, qui s'opposa à l'installation du Troyen Énée et de ses compagnons dans le Latium. Fils de Daunus et frère de la nymphe Juturne, il est un personnage important de l'Énéide de Virgile.
Alors qu'il arrive sur cette terre , Didon , la reine , tombe amoureuse de lui . C'est Eros ( le dieu de l'amour ), le frère d'Enée , qui lui envoie une de ses flèches magiques .
Après sept ans d'errances et d'épreuves, Énée aborde enfin près de l'embouchure du Tibre et s'installe sur le site où s'élèvera Rome.
Après avoir accompli des sacrifices rituels aux divinités infernales, Énée voit un gouffre s'ouvrir sous ses pieds. Il y pénètre, à la suite de la sibylle, et parvient dans le vestibule des Enfers.
Dans la mythologie grecque et romaine, Ascagne (en grec ancien Ἀσκάνιος / Askánios) ou Iule/Jule est le fils d'Énée et de Créuse (la fille de Priam).
Pour cette raison, Latinus rompt les fiançailles de sa fille avec Turnus, roi des Rutules. Latinus accueille favorablement Énée, lui accorde la main de Lavinia et lui fait cadeau d'un char. Junon fait tout pour empêcher le mariage. Elle envoie sur Terre les Furies qui déchaînent la haine des Latins contre les Troyens.
Énée y rencontre la Sibylle. Celle-ci accepte de le conduire aux Enfers où il désire rencontrer l'âme de son père, Anchise, mort durant le voyage. La pièce raconte cette descente aux Enfers. Énée y rencontre Didon, reine de Carthage, morte d'amour pour lui et Déiphobe, son cousin, troisième mari d'Hélène.
Didon, Reine et fondatrice de Carthage Dido. Originaire de Tyr en Phénicie (l'actuel Liban), Didon est célèbre pour avoir fondé Carthage et pour avoir aimé passionnément Énée. Elle incarne une forme d'héroïsme féminin pour son courage et son rôle dans l'histoire carthaginoise.
5/ Enée est l'ancêtre de Romulus, le fondateur de Rome d'après Virgile. 6/ Les Romains racontaient qu'ils descendaient des Troyens car ils voulaient montrer qu'ils sont les successeurs des Grecs en Méditerranée.
C'est le prince troyen Pâris qui la déclenche en enlevant Hélène, épouse du roi de Sparte, Ménélas. En rétorsion, Ménélas, l'époux bafoué, lève avec son frère Agamemnon une expédition rassemblant la plupart des rois grecs, qui assiège Troie et remporte finalement la victoire.
Aphrodite apparaît pour la première fois dans Homère (Iliade, II, 819-821) : « Les Dardaniens suivaient Enée, le noble fils d'Anchise, fruit des amours d'Anchise et de la divine Aphrodite, déesse unie à un mortel, sur les flancs de l'Ida. » Elle sera aussi citée dans l'Iliade aux vers III, 374-382; V, 130-132; 311-318; ...