France (658 000) Allemagne (412 000) Espagne (340 000) Italie (294 000)
Avec 728 600 entrées enregistrées en 2020, l'Allemagne reste le pays qui a accueilli le plus de personnes sur son sol, suivie par l'Espagne (467 900), la France (283 200), l'Italie (247 500) et la Pologne (210 600).
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
La moitié des illégaux réside même dans deux pays seulement, l'Allemagne (1 à 1,2 million) et le Royaume-Uni (800.000 à 1,2 million). Ce dernier se singularise par le fait que les illégaux y sont presque aussi nombreux que les immigrés légaux et représentent 1,5 % de la population, le plus fort taux d'Europe.
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
L'Etat qui accueille le plus grand nombre d'Ukrainiens proportionnellement au nombre de ses habitants est la Moldavie (340 000 personnes accueillies pour 2, 6 millions d'habitants).
Pourquoi ce pays ? D'abord parce que beaucoup y ont de la famille, des connaissances. Une aide précieuse quand on arrive, souvent sans même un bagage. Au Royaume-Uni, les migrants pourront aussi parler l'anglais, car c'est la langue étrangère qu'ils connaissent le mieux.
Les causes des migrations peuvent être très diverses : guerres, motivations économiques, environnementales, de travail ou familiales… Elles sont majoritairement le fait de populations jeunes (18-30 ans) et ont la plupart du temps pour destination des pays géographiquement proches du lieu de départ.
Les Britanniques autochtones sont issus des diverses ethnies qui se sont installées sur les îles britanniques depuis le dernier âge glaciaire jusqu'au XI e siècle. Parmi ces peuples, on trouve les pré-celtes, les celtophones, les romains, les anglo-saxons, les nordiques et les normands.
L'Union européenne (UE) accueille l'immense majorité de ces personnes, dont 3,1 millions sont entrées par la Pologne et 850 000 par la Roumanie.
Comme le détaille notre graphique, plus de la moitié des réfugiés ukrainiens sont passés par la frontière polonaise (3,6 millions). La Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la Moldavie ont de leur côté accueilli un total de 2,6 millions de réfugiés. Note : graphique mis à jour avec les données du 2 juin.
Il permet aux Ukrainiens fuyant leur pays de ne pas être soumis aux règles migratoires du règlement de Dublin, et d'obtenir un statut de protection temporaire, distinct de celui de réfugié.
3,2 millions d'entre eux ont leurs deux parents immigrés. Ils sont principalement originaires de l'Union européenne (47 %) et du Maghreb (30 %), puis d'Asie (9 %, dont plus d'un tiers de la Turquie) et d'Afrique subsaharienne (9 %).
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
Voici quelques pays qui font tout pour les attirer : l'Italie, l'Espagne, la Croatie, la Géorgie, la Barbade, l'Équateur, la Colombie, le Panama, et le Costa Rica.
Ces difficultés sont d'autant plus importantes que les Ukrainiens se concentrent dans les grandes villes ; 40 % d'entre eux se trouvent en PACA [Provence-Alpes-Côte d'Azur] et en Ile-de-France. Avec 9 500 déplacés accueillis, Nice est la première ville « ukrainienne » de France.
Après bientôt six mois de guerre en Ukraine, plus de 10 millions de civils ont fui leur pays. Si près de quatre millions de personnes ont désormais pu rentrer chez elles, d'autres sont toujours réfugiées dans des pays voisins, ou bien en Russie.
Les personnes déplacées d'Ukraine souhaitant séjourner au-delà de 90 jours en France sont invités à contacter la préfecture du département de leur lieu d'arrivée via leur site internet rapidement pour demander une prolongation de leur droit au séjour.
Les réfugiés ukrainiens continuent d'arriver en France. De plus en plus souvent, ils sont logés dans des appartements du parc social. De quoi leur permettre de se projeter sur le long terme pour le futur face au conflit avec la Russie.
L'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) remet une carte d'allocation mensuelle aux déplacés ukrainiens, comme pour les demandeurs d'asile. Consultez la page dédiée Les directions territoriales de l'Ofii mobilisées pour l'accueil des déplacés ukrainiens .
Ils sont désormais 100.000 Ukrainiens à s'être réfugiés en France, près de six mois après le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février dernier. Alors que la plupart des hommes sont restés pour combattre, huit réfugiés sur dix sont des femmes et des enfants.
La sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne (1er janvier 2021) décide les Britanniques à venir s'installer en France, ce qui donne un coup de fouet aux achats immobiliers. Par exemple, certains groupes immobiliers ont des progressions de 50% des ventes immobilières en 2019.
Frais du Visa et de la biométrie pour un visa de visiteur standard: 155 € (court-séjour 6 mois), 465 € (long-séjour 2 ans), 810 € (long-séjour 5 ans).