Sur la période de 2021 à 2022, l'Union européenne enregistrait une production supérieure à 138 millions de tonnes, la plaçant en tête des régions productrice de blé dans le monde. Cependant la Chine produisait presque autant de blé que l'Union européenne sur cette saison.
La France est le 1er pays producteur de blé tendre de l'Union euro- péenne. À l'échelle mondiale sur la campagne 2018/19, il s'agit du 5e producteur derrière la Chine, l'Inde, la Russie et les États-Unis.
La Russie était le plus gros exportateur de blé au monde en 2021/2022. Elle en exportait 33 millions de tonnes. L'Union Européenne, avec 30 millions de tonnes, était le second exportateur mondial, juste devant l'Australie. En quatrième position se trouvaient les États-Unis.
Les principaux États d'Europe producteurs de blé sont la Russie, la France, l'Ukraine, l'Allemagne et la Turquie. Les pays du continent européen ayant les plus faibles productions de blé sont le Monténégro, Malte, Chypre, le Luxembourg et le Portugal.
Pour la Russie et l'Ukraine, qui figurent parmi les plus grands exportateurs de blé, le premier pays acheteur est, de loin, l'Égypte. La Chine, elle, se fournit surtout auprès du Canada, des États-Unis et de la France.
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
A noter que la France a importé 10 650 tonnes de blé et 3 697 tonnes de maïs. Pour les autres céréales comme l'orge, le malt, le seigle, l'avoine ou encore le sorgho, les volumes d'importation sont bien moins importants.
Aujourd'hui, toutefois, l'Hexagone est loin d'être autonome. Grandement exportateur, mais aussi fortement importateur, le pays ne fournit aujourd'hui que 60% des aliments nécessaires pour satisfaire la consommation de ses habitants, explique une étude du think tank Utopies.
Quelles sont les zones importatrices de céréales françaises ? La filière céréalière française exporte près d'une tonne sur deux de céréales chez nos voisins de l'Union européenne et vers les pays tiers (pays du Maghreb, d'Afrique subsaharienne de l'Ouest, du Proche et Moyen-Orient et Chine).
Des pays comme la Somalie, le Pakistan, mais aussi l'Egypte font effectivement état de fortes dépendances envers la Russie et l'Ukraine (au-delà de 80% de leurs importations de blé). Le Liban est également dans une situation délicate, avec plus de 60% de son blé traditionnellement importé d'Ukraine.
Sur le continent, l'Egypte, l'Ethiopie et l'Algérie sont les trois premiers pays producteurs de blé en 2020, avec respectivement 9 millions de tonnes, 5,4 millions de tonnes et 3,1 millions de tonnes, d'après Atlasocio citant la FAO.
Les principaux pays producteurs sont la Chine, et l'Inde (environ 50% de la production mondiale) suivies de l'Indonésie, du Bangladesh, du Vietnam ou encore, de la Thaïlande. Ces 6 pays couvrent à eux-seuls près de 75% de la production mondiale.
« Le blé français est plébiscité par les acheteurs internationaux tels que l'Égypte, le Maroc, l'Algérie, l'Afrique subsaharienne, ainsi que par des clients moins habituels, confirme Mikaël Juchet, chef de projet Mes marchés à la chambre d'agriculture du Loiret. La France a le vent en poupe et cela tire les prix. »
Avec quelque 130 millions de tonnes par an, la Chine est de loin le premier producteur de blé au monde, suivie de l'Inde (90 millions de tonnes), des États-Unis et de la Fédération de Russie, avec plus de 60 millions de tonnes chacun.
L'agriculture française produit davantage de calories que sa population n'en consomme (129 %). C'est une avancée par rapport aux années 1950 : la couverture n'était alors que de 50 %. Comme quoi la mondialisation n'a pas été un mal en ce sens.
L'«autosuffisance» coûtera très cher à ses membres. Il en va de même à l'échelle d'une nation. Tout petit pays (la Russe représente moins de 2% du PIB mondial) qui s'aventurerait vers l'autosuffisance réelle se condamnerait à la pauvreté.
Le taux d'autosuffisance chinois des trois céréales principales – le riz, le blé et le maïs – serait ainsi stabilisé à plus de 95% de la consommation chaque année depuis 2005, ce qui répond à l'exigence d'autosuffisance céréalière de base. En 2019, ce taux avait même atteint 98,7%.
Le premier acheteur de blé russe reste l'Égypte avec 13 à 14 millions de tonnes de blé par an, mais beaucoup de céréales vont aussi en Turquie (entre 6 et 8 millions de tonnes chaque année) ou en Algérie (pour 2021-2022, 10 % du blé acheté par l'Algérie est d'origine russe).
La Russie désigne l'UE, l'Ukraine rétorque. "Presque toutes les céréales exportées via le corridor maritime ont été expédiées vers les pays de l'Union européenne", a déclaré Vladimir Poutine ce mercredi.
Il traverse actuellement la mer Noire, pour se rendre, dans un premier temps, en Istanbul, en Turquie. Des inspections y seront menées. Ensuite, le navire va poursuivre sa route jusqu'au Liban, à Tripoli.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Le chef de l'unité Grains et sucre de FranceAgriMer explique cette situation par deux facteurs : « des prévisions de récoltes favorables à une détente générale des prix, et une baisse de l'euro par rapport au dollar, ce qui favorise la compétitivité des blés européens ».
Elles promeuvent la concurrence des marchés. Il en résulte une régulation des prix favorable au pouvoir d'achat des ménages, à l'emploi et à la compétitivité-prix des producteurs locaux. 3. Rendant les entreprises plus compétitives et innovantes, les importations constituent un puissant moteur d'exportations.