Considéré comme le « père » de tous les alphabets modernes, l'alphabet phénicien était utilisé par les Phéniciens, un peuple de commerçants qui prospérait au Proche-Orient. Les premières preuves de son utilisation remontent à 10 000 av. J.
Si les Phéniciens n'ont pas inventé le principe de l'alphabet, on peut dire cependant que l'alphabet phénicien, inventé il y a 3000 ans, est l'ancêtre de presque tous les systèmes alphabétiques du monde. Les premières traces d'une écriture alphabétique remontent au milieu du IIème millénaire.
Dans ce sens strict, c'est l'alphabet grec, issu du phénicien, qui serait le premier alphabet. L'alphabet latin, le plus largement employé de nos jours, provient directement du grec (via Cumes et les étrusques).
Les origines de l'alphabet
Ce sont les phéniciens installés dans l'actuel Liban qui ont conçu les lettres du premier alphabet, au XIIIe siècle av. J. -C. Il comprenait 22 consonnes.
La lettre A tire probablement son origine de l'alphabet linéaire protosinaïtique, un alphabet utilisé dans le Sinaï il y a plus de 3 500 ans, lui-même dérivé des hiéroglyphes égyptiens ; le son, [ʔ] (coup de glotte), était alors représenté par une tête de bœuf stylisée.
C'est au grammairien lyonnais Meigret, qui publia en 1542 un Traité de l'écriture française, et qui avait en vue une notation phonétique plus exacte, qu'on attribue la distinction de l'i et du j.
Elles ont été inventées en France sous le règne de Charlemagne (742-814). A cette époque, les moines chargés des archives, qui écrivaient en capitales jusque-là, ont dû trouver le moyen d'écrire de façon plus ramassée et mirent alors au point des lettres plus petites.
La lettre j n'existait pas non plus, le u et le v étaient une seule et même lettre.
Les Hellènes, arrivés en Grèce à partir du début du Ier millénaire av. J. -C., ont d'abord essayé une écriture syllabique * inspirée des systèmes antérieurs crétois et mycénien.
L'alphabet français est composé au total de 26 lettres : a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y et z. Ce dernier est issu de l'alphabet latin moderne et ces lettres sont rangées dans l'ordre dit alphabétique.
L'écriture arabe est la dernière-née des écritures sémitiques occidentales, qui dérivent toutes de l'alphabet inventé par les Phéniciens deux mille ans avant notre ère. Elle n'apparaît, en effet, qu'au VIe siècle dans une dédicace trilingue (grec-syriaque-arabe) datée de 512 et trouvée à Zabad, dans la région d'Alep.
L'écriture a été inventée à Sumer. Ce pays se situe entre deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate, là où se trouve aujourd'hui l'Irak. Vers 3300 avant Jésus-Christ, les Sumériens utilisaient des petits dessins, les pictogrammes.
Ce qu'on appelle la Préhistoire couvre plusieurs millions d'années de l'évolution humaine. Des premiers individus du genre Homo, environ 2,45 millions d'années avant notre ère, à l'avènement de l'Homo sapiens au paléolithique il y a 300 000 ans, jusqu'à l'invention de l'écriture en 3 500 avant JC.
Une forme cursive, utilisée sur les papyrus, fut désignée comme «hiératique» (du grec hiératicos) ou «sacerdotale» et qui était particulièrement utilisée par les prêtres. En Mésopotamie, l'écriture la plus ancienne fut inventée par les Sumériens (IV et le III millénaire av. J.C.).
L'alphabet latin était initialement utilisé pour écrire le latin, la langue parlée par les habitants de Rome et du Latium. Il est dérivé de l'alphabet étrusque, lui-même variante d'un alphabet grec différent de l'alphabet dit classique (celui qu'on utilise dans les éditions actuelles).
Alphabet phénicien. L'alphabet phénicien date de 1050 avant notre ère et il est d'origine sémitique. Or, les langues sémitiques comme l'araméen, l'assyrien, mais aussi l'hébreu et l'arabe, sont parlées dans les régions du Proche-Orient.
En fait, il n'y a personne en particulier qui a inventé les mots. Les scientifiques sont d'accord pour dire que le langage, la parole se sont créés petit à petit, avec l'évolution des hommes préhistoriques.
Le pharmacien est un professionnel de la santé, spécialiste du médicament, il travaille en collaboration avec les médecins, les infirmiers et tous les autres professionnels du corps médical pour vérifier le bon usage d'un médicament auprès de la population.
Dans le latin tardif, et dans notre Moyen Âge, elle a finit par se prononcer i, la graphie y devenant une forme alternative de notre i. Ainsi les scribes de langue latine au début du Moyen Age écrivaient-ils indifféremment lacrimas ou lacrymas (les larmes) selon leur fantaisie.
Au 16e siècle, comme on l'indique Marc-Alain Ouaknin dans son ouvrage "Le mystère de l'alphabet" http://data.rero.ch/01-R218087760, c'est sous l'influence de Pierre de La Ramée que le J c'est scindé du I. « Le J se prononçait comme un Y, puis s'est transformé en son « g » selon sa place dans le mot.
Veni, vidi, vici (prononcée [ˈweːniː ˈwiːdiː ˈwiːkiː] en latin classique ou [ˈveni ˈvidi ˈvitʃi] en latin ecclésiastique) est une célèbre expression employée par Jules César en 47 av.
L'écriture cursive actuellement pratiquée dans les pays de tradition latine – également appelée « écriture courante » ou « en lettres attachées » – est une émanation des écritures « ronde », « bâtarde », ou « anglaise », dépouillées de leurs pleins et déliés depuis la disparition de l'usage de la plume.
La différence entre le haut et le bas des majuscules est beaucoup moins marquée : aucune partie ne dépasse en haut et en bas. C'est ce qui explique aussi qu'elles sont plus difficiles à lire que les minuscules. En minuscules, les hampes, points et accents aident à discriminer les lettres les unes des autres.
L'écriture scripte est une écriture où chaque lettre est formée pour elle-même, sans être attachée à la précédente où la suivante. Elle s'oppose à l'écriture cursive (du latin «currere» : courir) qui présente une simplification du tracé pour une liaison des lettres entre-elles.