La Russie représente 19,5 % des importations mondiales de blé. Viennent ensuite le Canada (13,9 %), les États-Unis (13,7 %), la France (9,26 %) et l'Ukraine (8,97 %). Les autres exportateurs qui se dégagent dans une moindre mesure sont l'Australie, l'Allemagne, l'Argentine, la Lituanie et la Pologne.
Sur la période de 2021 à 2022, l'Union européenne enregistrait une production supérieure à 138 millions de tonnes, la plaçant en tête des régions productrice de blé dans le monde. Cependant la Chine produisait presque autant de blé que l'Union européenne sur cette saison.
Les deux céréales les plus importées sont le blé (3,2 millions de tonnes) et le maïs (12,2 millions de tonnes). Ainsi, le plus gros importateur de blé, sous toutes ses formes, est l'Italie. Sur cette période, Rome a reçu au total 1 461 903 tonnes de blé, suivie par l'Espagne (464 017) et la Grèce (323 424).
Les principaux États d'Europe producteurs de blé sont la Russie, la France, l'Ukraine, l'Allemagne et la Turquie. Les pays du continent européen ayant les plus faibles productions de blé sont le Monténégro, Malte, Chypre, le Luxembourg et le Portugal.
Pour la Russie et l'Ukraine, qui figurent parmi les plus grands exportateurs de blé, le premier pays acheteur est, de loin, l'Égypte. La Chine, elle, se fournit surtout auprès du Canada, des États-Unis et de la France.
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
Le premier acheteur de blé russe reste l'Égypte avec 13 à 14 millions de tonnes de blé par an, mais beaucoup de céréales vont aussi en Turquie (entre 6 et 8 millions de tonnes chaque année) ou en Algérie (pour 2021-2022, 10 % du blé acheté par l'Algérie est d'origine russe).
Secundo, la plupart des pays qui achètent du blé à l'Ukraine sont loin d'être atteignables par terre : Egypte, Maghreb, Somalie, Liban, ce qui justifie d'autant plus la voie maritime.
Des blé français à 320 $/t FOB
Les données des douanes françaises concernant les exports de céréales indiquent que la France a exporté 4,15 millions de tonnes (Mt) de blé tendre entre le 1er juillet 2021 et le 9 janvier 2022. C'est plus que l'an dernier sur la même période : 3,99 Mt.
La Russie était le plus gros exportateur de blé au monde en 2021/2022. Elle en exportait 33 millions de tonnes. L'Union Européenne, avec 30 millions de tonnes, était le second exportateur mondial, juste devant l'Australie. En quatrième position se trouvaient les États-Unis.
Le marché intérieur consomme, chaque année, environ la moitié de la production et le reste des grains récoltés est destiné à l'exportation, ce qui permet à la France de se classer au rang de 5ème exportateur mondial de blé, derrière la Russie, les Etats-Unis, le Canada et l'Ukraine.
La France est le 1er pays producteur de blé tendre en Europe ainsi que le 1er pays exportateur. Les principales régions de production sont le Bassin Parisien, le Nord-Pas de Calais, le Centre, le Poitou-Charentes et la Bourgogne.
Sur le continent, l'Egypte, l'Ethiopie et l'Algérie sont les trois premiers pays producteurs de blé en 2020, avec respectivement 9 millions de tonnes, 5,4 millions de tonnes et 3,1 millions de tonnes, d'après Atlasocio citant la FAO.
Les États-Unis sont restés le premier importateur de marchandises. Leurs importations se sont élevées à 2 610 milliards de dollars EU en 2018, soit une hausse de 8,5%.
Les principaux produits importés étaient les véhicules (6,5%), les huiles de pétrole (6,3%), les médicaments (3,7%), le charbon (3,1%), le gaz de pétrole, les appareils électriques et les pesticides (Comtrade). Après avoir chuté en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, les volumes des échanges ont rebondi en 2021.
Dès le début du xviii e siècle, l'Ukraine acquière le surnom de grenier à blé de l'Europe en raison de la production de blé qui se développe sur les terres fertiles de sa partie méridionale et des exportations qui en découlent vers la Méditerranée occidentale.
La question mérite d'être posée. La production céréalière de l'Algérie de la saison 2021-2022, en raison du manque de pluie, a baissé de 38 %, provoquant une hausse des importations.
La Russie, super grenier du monde.
Si la majorité des pays sont tournés vers la Russie, qui fournit le continent à hauteur de 32 % (contre 12 % pour l'Ukraine), la Tunisie, la Libye et la Mauritanie dépendent eux en grande partie du blé ukrainien (30 à 50 % de leurs importations).
La Russie représente 19,5 % des importations mondiales de blé. Viennent ensuite le Canada (13,9 %), les États-Unis (13,7 %), la France (9,26 %) et l'Ukraine (8,97 %). Les autres exportateurs qui se dégagent dans une moindre mesure sont l'Australie, l'Allemagne, l'Argentine, la Lituanie et la Pologne.
La Russie désigne l'UE, l'Ukraine rétorque. "Presque toutes les céréales exportées via le corridor maritime ont été expédiées vers les pays de l'Union européenne", a déclaré Vladimir Poutine ce mercredi.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Pour UkrAgroConsult, le pays produirait donc 20 Mt de blé cette année, contre 32,15 Mt en 2021 et des volumes largement au-dessus des 20 Mt depuis la campagne 2013/14. La production d'orge est attendue « historiquement basse » : 5,9 Mt contre 9,4 Mt l'an dernier.
La France ne manquera jamais de rien parce que nous avons des productions qui sont très abondantes en tout et que nous restons le premier pays producteur de blé, en Europe, la moitié de notre production étant exportée.