D'après le Livre Guinness des records, le plus grand blob cultivé en laboratoire mesure 10 mètres carrés. Il s'agit évidemment d'une seule et même cellule. Le fait est que le blob a la capacité de diviser ses noyaux tout en gardant la cellule intacte.
Quelle taille peut-il atteindre ? Jusqu'à 10 mètres carrés en laboratoire, mais dans la nature, il fera au maximum un mètre carré, car il n'a pas forcément le temps et les conditions qui lui permettent de s'étendre.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin ! Le blob est présent sur toute la planète, il peut vivre sous des températures très froides comme très chaudes s'il est à l'abri de la lumière et de la sécheresse.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure. Et pour cela, il n'a besoin que de jaune d'œuf ou de flocon d'avoine.
Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons. Ses uniques prédateurs seraient les limaces et certains scarabées.
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
Quelle odeur a le blob ? Lorsque Physarum polycephalum est en bonne santé, il émet une agréable odeur de fruit exotique proche de la banane plantain. L'odeur de Badhamia utricularis est également appréciable mais plus discrète.
Dépourvu de jambes, de pattes ou d'ailes, il se déplace pourtant jusqu'à 1 cm/h en étirant sa membrane.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Comment sait-on que le blob est mort ? Lorsqu'il prend une couleur marron et qu'il ne bouge plus du tout.
Ni animal, ni végétal, ni champignon, le blob est une cellule géante. Dépourvu de cerveau, il peut se déplacer et même apprendre !
En fait non pas vraiment une moisissure le noir ce sont des spores, dernière étapes de la transformation d'un plasmode,sa mort mais aussi sa renaissance future en diffusant ses Spores dans la nature par le vent etc...
Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen. C'est ainsi que, hors expérience, on le conserve en labo.
Son nom binominal Physarum polycephalum lui est donné en 1822 par le mycologue américain Lewis David von Schweinitz.
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
La solution la plus facile pour respecter ces règles, est l'élevage en boite de pétri. Une bonne approche consiste donc à apprendre à élever votre Blob d'abord dans le contexte idéal qu'est la boîte de pétri, puis de le soumettre à des situations plus créatives dans un deuxième temps.
Dans de bonnes conditions, le blob grandit très vite et double de taille chaque jour. Selon l'espèce, sa couleur change, il peut être rouge, blanc, rose, bien que le plus connu soit Physalum polycephalum et son jaune vif.
Le blob est une créature molle et visqueuse, souvent de couleur jaune mais parfois vert, bleu, rose ou encore violet. Incroyable mais vrai, cet organisme n'est ni un animal, ni un végétal, ni un champignon !
Le blob est capable d'apprendre, de mémoriser, de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe ou bien d'optimiser son régime alimentaire. Il sait ainsi optimiser les distances entre plusieurs points.
Le blob est aussi capable de résoudre des problèmes complexes, il sait trouver le chemin le plus court entre plusieurs sources de nourriture séparées par des obstacles. Ainsi, des chercheurs ont voulu comparer la capacité du blob à optimiser son réseau veineux avec notre capacité à optimiser des voies de communication.
Les petits flocons, les moyens ou les grands, il adore ! la levure de blé maltée ou d'avoine et de bière! Les graines de chia, de tournesol avec une préférence pour les graines germées, essayez-les et l'habitat de votre blob deviendra un jardin!
Parmi ses capacités, des chercheurs toulousains ont déjà démontré que grâce à l'apprentissage il pouvait apprendre et mémoriser. Une nouvelle confirme cette possibilité que le blob emmagasine des souvenirs sur de brèves échéances grâce à son système veineux.