L'approche est dite « effectuale » parce que l'on peut agir sur les effets (buts) mais pas sur les causes (c'est-à-dire les ressources, qui sont le point de départ).
La logique effectuale, définition
C'est un processus qui est loin d'être linéaire et causal. Cette logique effectuale décrit le processus de décision au lancement de projets, moment où les ressources sont rares (temps, argent) et le niveau d'incertitude élevé.
L'effectuation consiste non pas à partir d'un but pour déterminer ensuite les moyens nécessaires pour l'atteindre, mais au contraire de partir des moyens dont on dispose pour imaginer les effets (buts) possibles, d'où son nom (voir figure 1.2).
L'Effectuation est un paradigme pragmatiste du management issu du domaine de l'entrepreneuriat Partant de la question de recherche « quel est le processus de décision des entrepreneurs ayant réussi ? », la chercheuse Saras Sarasvathy (2001) apporte un éclairage nouveau quant à la manière de concevoir le processus de ...
L'approche effectuale se base sur 3 questions clés définissant les ressources : Qui sont les individus impliqués dans la mise en place de la décision ? Quels sont les apports en termes d'expertises et d'expériences ? Comment maximiser la réponse aux attentes ?
L'effectuation permet d'avancer non pas en espérant un ROI proportionnel au risque encouru, mais en décidant d'une perte acceptable, quelque chose que l'on accepte de perdre pour faire le prochain pas. Ce principe s'active si l'on peut avoir confiance en sa mise et en sa capacité à rebondir en cas de perte effective.
Ces deux approches ne s'opposent pas et sont complémentaires. L'approche effectuale est plus efficace en phase de démarrage (en mode conception), l'approche causale quant à elle devient plus pertinente lorsque que le projet est une solution et peut être exécuté.
Le point de départ consiste à trouver une idée de projet de création d'entreprise. Il existe une multitude d'idées de projet, il peut s'agir d'activités déjà existantes ou de concepts totalement innovants.
Comme le super-héros, l'entrepreneur, fort de son talent, se donne une mission. Il doit apprendre à développer et maîtriser son superpouvoir. Il prend des risques, mais des risques bornés et contrôlés, et se donne des garanties en protection. Il prend du temps pour affiner le projet.
Vérifier la cohérence de votre projet consiste à faire un bilan personnel de la situation actuelle et à venir, en tenant compte : - de vos contraintes (entourage, famille, santé, apport personnel et besoins personnels...)
L'approche causale implique une logique d'optimisation et met l'accent sur l'importance de la prévision et de l'analyse préalables pour éviter les mauvaises surprises qui empêcheront l'optimisation. Cela implique une connaissance et une maîtrise des informations et de l'environnement dans lequel se place la décision.
L'essaimage désigne le soutien apporté par les entreprises à leurs salariés pour créer leur propre projet entrepreneurial. Dit autrement, l'essaimage d'entreprise regroupe toutes les pratiques mises en place par l'employeur pour favoriser la création d'entreprise par ses propres salariés.
Concrètement, il s'agit en général d'un groupement de plusieurs salariés.es issus d'une entreprise qui lancent une entité juridique séparée de leur organisation d'origine en s'appuyant sur les ressources initiales de leur employeur. La nouvelle structure a lien avec la structure “mère” en termes de secteur d'activité.
La théorie de l'effectuation est née des travaux de thèse de Saras Sarasvathy. Elle qui a été entrepreneure considère à l'époque que la littérature scientifique qu'elle lit sur l'entrepreneuriat ne décrit pas vraiment ce qu'elle a vécu concrètement sur le terrain.
2L'entrepreneur a un rôle particulier et indispensable dans l'évolution du système économique libéral. Il est, très souvent, à l'origine des innovations de rupture, il crée des entreprises, des emplois et participe au renouvellement et à la restructuration du tissu économique.
Au rang des mythes, on a souvent l'image d'un entrepreneur qui réussit parce qu'il prédit l'avenir. C'est une erreur. L'entrepreneur qui réussit n'est pas celui qui prédit l'avenir, mais qui agit sur lui. Il peut transformer son environnement, par exemple localement en proposant de nouveaux services.
Les entrepreneurs n'aiment pas le risque, aucune étude n'a jamais montré cela. Ce que les études montrent, c'est que les entrepreneurs acceptent de prendre des risques, car ils reconnaissent que c'est nécessaire, mais qu'il essaient de les contrôler.
Quelle que soit l'entreprise que l'on crée, il est important de savoir s'entourer des bonnes personnes. Les exemples célèbres de success-stories sont nombreux mais derrière ces grands noms se cachent des collaborateurs essentiels.
Il faut écrire « entrepreneuriat » qui est la seule forme correcte. On rencontre souvent la graphie « entreprenariat » qui est pourtant fautive. Exemple : L'entrepreneuriat est facilité par les microcrédits.
Un jeune interrogé sur deux estime qu'un entrepreneur a de grandes responsabilités et 43% considèrent qu'il travaille beaucoup. Être autonome (40%), diriger une équipe (39%) et prendre des risques (37%) apparaissent comme les autres termes définissant l'entrepreneur.
L'intrapreneuriat est une solution intéressante pour libérer les idées innovantes en les transformant en véritables projets portés par des collaborateurs » résume-t-il. Un dispositif intéressant, qui s'impose d'autant plus que les nouvelles idées s'éloignent souvent du métier de base de l'entreprise.
La deuxième différence est que le processus effectual est intrinsèquement social: si le bricolage est essentiellement solitaire, c'est vers quelqu'un d'autre que se tourne l'entrepreneur effectual pour acquérir une ressource nécessaire et, surtout, définir un but.