La conscience est un pouvoir de connaissance de soi, du monde et du bien et du mal. Un savoir qui accompagne mon être, mes pensées en général. Si on prend un être inconscient comme un dormeur, il est comme un objet puisqu'il ne se représente ni le monde, ni lui-même.
Dans la première phrase du texte, Kant définit la conscience de soi. Elle est le pouvoir de "posséder le je dans sa représentation". Cela signifie que l'homme possède la capacité de se saisir comme objet de ses propres pensées.
La conscience permet à l'homme de répondre de ce qu'il est. Ceci l'élève au-dessus de l'animal. Mais ce phénomène est aussi ce qui le sépare de l'immédiateté et de l'innocence de l'instant. La conscience est donc synonyme de dignité, elle est ce qui permet à l'homme de penser le monde et de se penser lui-même.
La conscience est « cette capacité de nous rapporter subjectivement nos propres états mentaux » ; Au sens moral, elle désigne la « capacité mentale à porter des jugements de valeur moraux […] sur des actes accomplis par soi ou par autrui ».
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
A) La conscience peut-elle nous tromper ? La conscience, illusion du sujet ? La conscience est ambiguë : si rien n'est connaissable sans elle (comment savoir quelque chose sans en avoir conscience ?), elle n'en est pas moins sujette à l'erreur et à l'illusion.
Ainsi nous disposerions d'une conscience de type I, qui contrôle et régule les grandes fonctions biologiques inconscientes, et d'une conscience de type II, la fameuse conscience réflexive, grâce à laquelle nous sommes conscients d'être conscients.
La conscience, une notion propre à l'homme. La conscience est une notion propre à l'homme. En effet, la conscience permet de se rendre compte de tout, de nous, de ce qui nous entoure, permettant ainsi de mieux comprendre et de mieux se comprendre, de se définir. Cette capacité est inhérente à l'espèce humaine.
À cette catégorie de phénomènes appartiennent les actes manqués (oublis, lapsus, maladresses, méprises, et généralement toutes les conduites échouant de façon incompréhensible), les rêves et les symptômes névrotiques.
Le raisonnement de Descartes, c'est que reconnaître une conscience à l'animal conduit à nier toute différence entre l'homme et l'animal. En effet, l'essence de l'homme, c'est la conscience, ou la pensée. Si l'animal aussi a une conscience, il n'y a plus de différence. L'homme n'est alors rien de plus qu'un animal.
La conscience est le propre de l'homme
De Socrate (« Connais-toi toi-même ») à Kant, les philosophes classiques accordent donc à la conscience une place centrale : « Qu'est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense.
La conscience n'est que “ce qui est connu de soi-même” : “il se passe dans le psychisme bien plus de choses qu'il ne peut s'en révéler à la conscience” (citation de Freud issue de Essai de Psychanalyse).
La conscience est avant tout conscience de soi : c'est la condition nécessaire de toute morale. Avoir conscience de soi c'est avoir conscience de ses actes et de leurs conséquences. C'est la raison pour laquelle, selon Aristote, il faut se connaitre soi-même pour être vertueux.
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
Ne cherchez pas à résister à ce que vous apprenez.
Si vous pensez que le processus sera très facile, détrompez-vous. N'essayez pas de supprimer ou d'ignorer les émotions que vous ressentez, acceptez-les. Si vous voulez évoluer, vous devez faire une introspection et surmonter tout ce que vous ressentez.
La conscience morale représente la capacité d'une personne à prendre en considération le point de vue des autres avant d'agir. Grâce à la conscience morale, une personne est capable d'évaluer les conséquences de ses gestes sur les autres et de comprendre si ce qu'elle fait est bien ou mal.
La conscience produirait des illusions, parce que d'abord la vie est difficile bien souvent ; l'esprit s'ingénierait alors de manière individuelle ou collective (comme dans le cas des religions) à inventer certaines idées, ou certaines conceptions de la vie pour se faciliter l'existence.
Comprendre le lien entre la conscience et la connaissance de soi. La conscience permet la connaissance de soi car elle est certitude. Cependant, cette connaissance est subjective et conditionnée.
Il a identifié la conscience de soi comme étant constituée d'une conscience émotionnelle, d'une auto-évaluation précise et de la confiance en soi. En d'autres termes, il s'agit de connaître vos émotions, vos forces et vos faiblesses personnelles et d'avoir un sens aigu de votre propre valeur.
La conscience de soi est donc faite d'un grand paradoxe : malgré le sentiment très fort que nous avons d'être une seule personne, nous nous décrivons en même temps comme un individu à multiples facettes, à l'histoire sinueuse.
Des expériences récentes ont ainsi montré que la pensée pouvait exercer une action causale sur le cerveau. Ainsi en va-t-il du sujet qui, plongé dans le noir et protégé de toute sensation, doit détecter un attouchement à peine perceptible sur l'un de ses doigts.