Engie est le fournisseur historique de gaz en France. Il propose du gaz et de l'électricité verte pour les particuliers et professionnels. Engie est aussi le premier producteur d'énergie verte. Eni est fournisseur d'énergie venu d'Italie au moment de la libéralisation du marché.
Idée reçue : « Le gaz consommé en France vient principalement de Russie » La quasi-totalité de la demande française de gaz naturel est aujourd'hui satisfaite grâce aux importations(1). Contrairement à une idée assez répandue, le premier fournisseur de la France n'est pas la Russie mais la Norvège.
Engie, le fournisseur historique de gaz, détient toujours jusqu'à aujourd'hui la plus grande part du marché français du gaz.
En France, EDF est le premier fournisseur alternatif de gaz naturel, avec 1,9 million de clients¹.
Pour sécuriser son approvisionnement en gaz naturel, la France a adopté une politique en deux volets : Des fournisseurs fiables et diversifiés : en 2015, quatre fournisseurs principaux ont alimenté le marché français en gaz : la Norvège (42%), la Russie (11%), les Pays-Bas (11%) et l'Algérie (9%)(2).
La France, dépendante à 20 % du gaz russe
La quantité de gaz russe importée par la France pour répondre aux besoins de consommation du pays est loin d'être négligeable : en 2019, sa part dans les importations de gaz en France était de 20 %1.
L'UE a acheté 57 milliards d'euros de pétrole, de gaz et de charbon à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
C'est la Norvège qui fournit le plus de gaz dans le pays avec 36% des entrées brutes. La Russie arrive derrière avec 17%, suivie de l'Algérie et des Pays-Bas à 8%, et enfin le Nigéria (7%) et la Qatar (2%).
Les ELD détiennent le monopole de distribution de gaz sur 5 % du territoire français. Généralement, elles endossent à la fois le rôle de gestionnaire de réseau et celui de fournisseur d'énergie pour le client.
On peut affirmer au 1ᵉʳ juillet 2022, que le fournisseur de gaz le plus "sérieux" est ilek, avec seulement 45 litiges pour 100 000 contrats en 2021 d'après le médiateur national de l'énergie, contre 185 en moyenne pour les principaux fournisseurs d'énergie.
C'est ENI qui a été ainsi choisi meilleur fournisseur de gaz et d'électricité devant Engie et Direct Energie. Par une autre enquête, Total Spring, lui, a été élu meilleur service client.
C'est désormais chose faite puisque depuis le 20 novembre 2019, l'ancien fournisseur historique de gaz naturel, Engie (ex-GDF), ne commercialise plus son offre de gaz naturel au tarif réglementé. C'est la première étape de la disparition des tarifs réglementés du gaz.
Le gouvernement allemand va prendre 99 % de l'énergéticien afin de sécuriser l'approvisionnement énergétique du pays. Le groupe, qui fournit 40 % des besoins en gaz de l'Allemagne, est asphyxié par la fermeture de Nord Stream 1.
La Russie est le second fournisseur avec 17 % des importations, soit deux fois moins qu'à l'échelle européenne, où le gaz russe représente 40 % des importations totales. Les Pays-Bas (8 %), l'Algérie (8 %), le Nigéria (7 %) ou encore le Qatar (2 %) contribuent également à l'approvisionnement français.
Au total, le tiers du gaz consommé dans l'Union provient de la Russie. Le deuxième fournisseur de l'UE est la Norvège. Elle représente 20 % des importations des vingt-sept États membres.
Le but : que les fournisseurs alternatifs s'approvisionnent le moins possible sur des marchés devenus incontrôlables, afin de limiter le choc sur les factures des Français.
L'Europe fournit à elle-seule plus de 50% des importations brutes, avec en premier lieu du gaz norvégien dont la part a augmenté significativement depuis une quinzaine d'années pour compenser la baisse des importations en provenance de Russie et d'Algérie. Pour en savoir plus, consultez le site Gas In Focus.
Production primaire de pétrole
À partir de 2011, il inclut en outre les cinq DROM. L'extraction de pétrole brut en France s'établit à 0,7 Mtep en 2020. Divisée par plus de trois depuis la fin des années 1980, cette production ne représente désormais plus qu'environ 1 % de la consommation nationale de pétrole.
Cela s'explique par le fait que l'énergie a beaucoup moins de chemin à parcourir pour atteindre les foyers et les entreprises de ces pays. Or l'approvisionnement et l'acheminement représentent la grande majorité du coût du gaz naturel.
La crise énergétique, « de mal en pis »
« Nous imposons des sanctions à la Russie pour l'étouffer financièrement. En retour, elle nous coupe le gaz sachant qu'il n'est pas aisé de compenser la baisse de ses livraisons », récapitule Bruno Cavalier, chef économiste au sein de la banque privée Oddo BHF.
Seulement, la tâche est herculéenne, surtout en ce qui concerne le gaz naturel: l'UE importe 90% du gaz qu'elle consomme, et 45% de ces imports proviennent de Russie.
A noter que la France a importé 10 650 tonnes de blé et 3 697 tonnes de maïs. Pour les autres céréales comme l'orge, le malt, le seigle, l'avoine ou encore le sorgho, les volumes d'importation sont bien moins importants.
Le chef de l'Etat a rappelé à plusieurs reprises que la Russie reste pour la France « un partenaire ». Les deux pays ont en effet des intérêts communs qui débouchent sur des coopérations dans les domaines économiques, scientifiques, diplomatiques et autres.