La pauvreté, un niveau de santé bas et des carences en éducation sont autant de freins au développement de l'Afrique. Cependant, cette situation est très contrastée. Aux insuffisances de développement, s'ajoute une situation politique instable. L'Afrique est un continent en marge des principaux échanges internationaux.
Mauvais choix stratégiques de développement et surendettement ; Insécurité des investissements ; Insécurité alimentaire.
1) Pourquoi l'Afrique refuse-t-elle de se développer ? Son constat est clair : le sous-développement africain commence par le sous-développement de la perception de soi et du monde extérieur, par l'immobilisme des mentalités et se perpétue par le retour des Africains lettrés aux valeurs du terroir, sans condition.
approvisionnement énergétique non fiable, réseau routier urbain–rural peu performant et ports inefficients — est l'un des principaux obstacles à la croissance.
La corruption est le principal obstacle au développe- ment économique et social dans le monde1. Chaque année, 1 000 milliards de dollars sont versés en pots- de-vin2 tandis que quelque 2 600 milliards de dollars, soit plus de 5 % du PIB mondial, sont détournés3.
Selon eux, l'incertitude juridique, politique et institutionnelle est de nature à freiner l'investissement et les efforts d'innovation car, en rendant le long terme imprévisible, l'incertitude favorise les stratégies de court terme plutôt que de long terme.
La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance.
plusieurs éléments — des prix élevés des produits de base, de nouvelles liaisons commerciales et une amélioration générale de la gouvernance économique — se conjuguent pour faire de l'Afrique le continent qui connaît la plus forte croissance au monde.
La croissance économique africaine ralentit sous l'effet de la chute des cours mondiaux des matières premières, des carences en électricité et de l'insécurité
Ces facteurs ont pour nom: la corruption généralisée (elle lamine et gangrène nos sociétés et nos Etats, créant ainsi la mal-gouvernance), la gabegie, le népotisme, le clientélisme, le détournement de deniers publics, l'impunité, le refus du développement (Axel Kabou dixit).
L'enjeu est à la fois économique, social et sociétal. Aujourd'hui, la période est propice au développement des entreprises en Afrique, car les ressources naturelles dont nous disposons sont encore largement inexploitées.
Le capitalisme entraîne ainsi un blocage du développement, et la seule voie passe alors par une rupture politique, une déconnexion, selon l'expression de Samir Amin, comme par exemple la révolution socialiste en Chine en 1949, ou à Cuba en 1959 (cf.
La pauvreté, un frein au développement durable
Les pays en "mal développement" ont un faible IDH et un IPH élevé. La faible scolarisation, l'accès limité à l'eau potable et à la nourriture, l'impossibilité d'accéder aux services de santé, affectent les conditions de vie des populations.
Les problèmes viennent de l'impossibilité de faire face aux conséquences de l'introduction de nouvelles pratiques agricoles intensives, de l'urbanisation de plus en plus poussée, des contraintes exercées sur les ressources naturelles et de nouveaux risques en matière de sécurité sanitaire des aliments.
Cela s'explique par plusieurs facteurs : leur marché financier a subi la crise financière mondiale, leur secteur bancaire est intégré nationalement, ils dépendent des capitaux étrangers et ils ont un déficit des paiements courants.
Les problèmes d'industrialisation en Afrique
En outre, il y a le mauvais état des infrastructures routières, l'insuffisance des moyens techniques et financiers (capitaux), l'insuffisance de la main- d'œuvre qualifiée, la faible ou la mauvaise exploitation des ressources minières et énergétiques etc.
Cette pauvreté est en partie due aux difficultés rencontrées par les agriculteurs (qui sont la majorité de la population) du fait de contraintes bio-climatiques défavorables dans de nombreuses régions. S'y ajoute une exploitation des richesses qui ne profite pas à la majorité des Africains.
L'accroissement de la productivité des petits exploitants, en particulier les producteurs de cultures de base mais aussi les autres producteurs et les éleveurs, peut aider les Africains pauvres à tirer parti du système alimentaire, augmenter leurs revenus et satisfaire la demande des citadins pour des produits ...
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains. Il était suivi du Sud Soudan et de la Somalie. Seul trois pays de cette liste sont hors d'Afrique : Afghanistan, Tadjikistan, Yemen .
Les économistes divisent traditionnellement les facteurs de production en quatre catégories : la terre, le travail, le capital et l'entrepreneuriat.
Alors que la croissance est d'abord un phénomène quantitatif de nature économique, le développement est mouvement continu sur le long terme, de nature qualitative et quantitative, qui modifie durablement les structures économiques, sociales et démographiques de la société.
Les facteurs de production regroupent les moyens de production durables qui contribuent à la production : le travail, le capital et, parfois, la terre.