Le passage d'une forme de solidarité à l'autre trouve sa source selon Durkheim dans l'apparition et le développement de la division du travail. Elle consiste en la répartition des différents rôles et fonctions (politiques, économiques, religieuses, sociales, etc.) entre les membres de la société.
Ce qui fait le lien social dans les sociétés modernes, c'est avant tout l'interdépendance des fonctions, laquelle confère à tous les individus, aussi différents soient-ils les uns des autres, une position sociale précise.
Dans la deuxième partie de son ouvrage, Durkheim s'interroge sur les causes de la division du travail. La division du travail apparaît mécaniquement, selon lui, dans une société où la densité morale augmente – la population augmente et les échanges entre les individus également.
Selon Durkheim, un fait social est estimé normal s'il est général dans une société donnée à un moment précis de son développement, c'est à dire que si ce fait se produit dans la moyenne des sociétés de ce type à ce moment considéré. Tous les autres faits sociaux sont pathologiques.
La division sociale du travail implique que les travaux soient répartis entre chaque individu, pour plus d'efficacité. Cette division permet de structurer la société et de développer la cohésion sociale.
Elle consiste en la répartition des différents rôles et fonctions (politiques, économiques, religieuses, sociales, etc.) entre les membres de la société. Chacun se spécialise dans une fonction qui le rend complémentaire des autres.
La division du travail est l'un des concepts les plus anciens des sciences du social. Il concerne toute organisation stable ayant pour effet de coordonner des individus ou des groupes se livrant à des activités différentes, mais intégrées les unes par rapport aux autres.
1 Pour Durkheim, la société est un tout dont les membres premiers sont les familles, les plus naturels groupements d'individus, groupes sociaux « les plus simples de tous et dont l'histoire est la plus ancienne » (1888, p. 6).
Il cherche avant tout à différencier la sociologie de la psychologie et de la biologie. Il travaille à définir la sociologie comme une discipline scientifique autonome. Dans son livre Les Règles de la méthode sociologique (1895), Durkheim définit l'objet de la nouvelle discipline qu'il veut fonder comme le fait social.
3Comme on le sait, Durkheim recommandait de traiter les faits sociaux comme des choses, car il considérait que leurs effets sur les êtres humains s'exercent de façon strictement externe et que c'est précisément ce caractère de coercition externe, indépendant de tout « procédé d'analyse mentale »3, qui fait la force et ...
Le travail occupe donc une place centrale dans l'intégration sociale des individus : il leur procure un revenu et une identité sociale, liée à la place qu'ils occupent dans le processus de production. Il contribue donc à assurer la cohésion sociale.
Selon Durkheim, la sociologie serait « la science des institutions, de leur genèse et de leur fonctionnement ». Pour lui, une institution veut dire, « toutes les croyances et tous les modes de conduite institués par la collectivité ».
La division du travail Adam Smith - [La philosophie dans l'académie de CRETEIL]
Quatre types de liens ont été distingués et étudiés : le lien de filiation, le lien de participation élective, le lien de participation organique et le lien de citoyenneté.
Le lien social désigne l'ensemble des relations qui unissent des individus faisant partie d'un même groupe social et/ou qui établissent des règles sociales entre individus ou groupes sociaux différents.
Mais si la division du travail produit la solidarité, ce n'est pas seulement parce qu'elle fait de chaque individu un échangiste, comme disent les économistes; c'est qu'elle crée entre les hommes tout un système de droits et de devoirs qui les lient les uns aux autres d'une manière durable.
Suivant le positivisme, seuls les phénomènes réels et les faits constituent la connaissance. Émile Durkheim contribue énormément à l'émergence de la sociologie en France en combinant recherches empiriques et théories pour élaborer un ensemble de propositions générales sur les relations sociales.
Durkheim en déduit que la règle morale se définie, tout d'abord, par la sanction qui lui est attachée. Ainsi, nous sommes tenus de ne pas accomplir certains actes parce qu'on nous l'interdit – par devoir : « Je ne suis pas puni, blâmé, parce que j'ai accompli tel ou tel acte.
Weber postule que la sociologie, l'histoire et l'économie sont des « sciences de la culture ». Elles doivent être étudiées selon une méthode propre. Pour Durkheim, à la différence de Weber, les faits sociaux doivent être analysés comme des choses, c'est-à-dire sur le modèle des sciences de la nature.
Émile Durkheim, sociologue français, considère qu'une division du travail trop poussée peut faire perdre leurs repères aux individus et provoquer l'anomie ; il propose donc des garde-fous comme le développement des corporations.
La division du travail augmente la « puissance productive du travail ». Elle consiste en la division de la réalisation d'une tâche complexe en de multiples tâches réalisées par des travailleurs spécialisés dans une tâche simple et unique.
En économie et en sociologie, l'expression "division du travail" désigne la répartition des activités de production entre différentes entités spécialisées dans des domaines complémentaires. La division du travail est l'un des fondements de l'organisation des sociétés qu'elles soient humaines ou animales.
SMITH, en son temps avait déjà prévu les effets négatifs de la division du travail : abêtissement des travailleurs, mais il les estimait secondaires face à tous les effets positifs : accroissement de l'habileté, gain de temps et stimulation de l'innovation.
L'efficacité du travail est liée aux conditions dans lesquelles il est mis en œuvre. L'organisation du travail est un facteur de productivité et donc de croissance économique.
Cette augmentation considérable du produit a selon Smith trois causes : l'accroissement de l'habileté des travailleurs ; le gain de temps résultant de la suppression du passage d'une tâche à une autre ; l'utilisation de machines, enfin, à propos desquelles A.