La bataille de 1916 prend fin après dix mois de combats intenses : elle a fait plus de 700 000 victimes : 305 000 tués et disparus et 400 000 blessés environ, avec des pertes presque identiques dans les deux armées adverses.
Après dix mois d'enfer, la bataille de Verdun prend fin le 15 décembre 1916 sans qu'aucun camp ait gagné un pouce de terrain. L'avantage reste aux Français mais c'est au prix d'une terrible hécatombe. Verdun est le tournant de la Grande Guerre et, pour les poilus, le symbole de toutes ses horreurs.
C'est également la bataille la plus longue de la Première Guerre mondiale et, bien qu'il ne s'agisse pas de la plus meurtrière, le bilan humain est très lourd : 163 000 morts pour la France ; 143 000 morts pour l'Allemagne.
Le 15 décembre 1916, les troupes françaises livrent un dernier assaut pour reprendre Bezonvaux. La bataille de Verdun est terminée et est gagnée par l'armée française.
La diminution de la pression allemande sur Verdun, permet aux Français reprendre l'offensive afin de récupérer le terrain perdu depuis le 21 février. Le 24 octobre, les huit divisions commandées par le général Mangin se lancent à l'assaut et s'emparent des forts de Douaumont (24 octobre) et de Vaux (2 novembre).
La bataille de 1916 prend fin après dix mois de combats intenses : elle a fait plus de 700 000 victimes : 305 000 tués et disparus et 400 000 blessés environ, avec des pertes presque identiques dans les deux armées adverses. Les combats autour de Verdun se poursuivent cependant jusqu'en 1918.
Parallèlement, des thèses négationnistes instrumentalisent l'héritage de Pétain et servent une idéologie complotiste. En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration.
Verdun est dans l'imaginaire collectif français un symbole. Le symbole de la lutte acharnée, de la résistance, de la victoire. De l'anéantissement aussi. La ville lorraine en a acquis un statut international de ville martyre et la bataille qui porte son nom est entrée dans l'Histoire.
La bataille la plus meurtrière de la Première Guerre Mondiale. La bataille de la Somme est non seulement l'une des plus grandes opération militaire de la Première Guerre Mondiale, mais elle fut aussi la plus meurtrière. Cette bataille de plus de 4 mois fit plus d'1,2 million de morts, blessés ou disparus.
La bataille de Verdun incarne pour les Français la guerre de 14-18 dans toute son intensité et son horreur mais elle est aussi devenue "la" bataille, symbole de la résistance et de la victoire avant que Verdun ne devienne le lieu de la réconciliation franco-allemande.
C'est ici qu'avec une fermeté tranquille, la France lui a répondu « on ne passe pas ». La formule « Verdun, on ne passe pas » devient la devise inscrite sur la médaille de Verdun.
Les Auvergnats ou Bougnats étaient perçus péjorativement. "Bougnat", pour dénigrer quelqu'un, aurait donné Bougnoule. On dit que les Allemands (occupants en 40/45) en France auraient aussi utilisé "Bougnoule" pour les Français.
La guerre de 1914-1918 a marqué les mémoires par l'ampleur des pertes : 18 % au moins des incorporés de l'armée française furent tués, soit 1,5 million de morts.
Mais la célébrité et la gloire sourient à Pétain lorsque les premiers journalistes sont autorisés à se rendre sur le front puisqu'ils font du commandant une véritable arme de propagande : il est présenté comme un homme avec des immenses talents militaires et ils lui donnent le surnom du héros de Verdun.
L'ancien commandant en chef des armées françaises aura été auréolé d'un immense prestige au sortir de la Grande Guerre avant que son destin ne se confonde avec la collaboration et le régime de Vichy lors de la Seconde Guerre mondiale.
Pétain, 89 ans, a établi sa défense avec ses trois avocats : lui, le héros de Verdun , qui a servi la France sa vie durant, on l'a supplié d'accepter le pouvoir à l'été 1940.
Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : le conflit le plus meurtrier de l'histoire.
Albert Fernand Séverin Roche (Réauville, 5 mars 1895 – Avignon, 14 avril 1939 ), est un soldat français ayant combattu pendant la Première Guerre mondiale. Il est connu pour être le soldat français le plus décoré de cette guerre, avoir été blessé neuf fois et avoir capturé un total de quelque 1 180 soldats allemands.
La bataille de Verdun est une bataille qui s'est déroulée du 21 février au 18 décembre 1916 dans la région de Verdun en Lorraine, durant la Première Guerre mondiale.
Dès la fin de la guerre, Verdun devient l'un des hauts lieux de mémoire du premier conflit mondial. Le symbole est double en réalité. Verdun permet de célébrer une victoire française grâce à la résistance opiniâtre des « poilus », symbolisée par la formule attribuée à Pétain, « on ne passe pas ».
La bataille de Verdun : le contexte. Grâce à une brusque contre-attaque sur la Marne en septembre 1914, anglais et français parviennent à exploiter à leur avantage une erreur de manœuvre des allemands. C'est alors la « course à la mer », pendant laquelle les belligérants tentent vainement de se déborder par le flanc.
Le bilan humain de la Bataille de Verdun est très lourd: 163.000 morts ou disparus du côté français, 143.000 du côté allemand, 400.000 blessés dans les deux camps. Un véritable «enfer» décrit dans les lettres de combattants.
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».