Leurs actions font donc aussi office d'index. De manière générale, les GAFAM sont les leaders technologiques américains. Leurs produits s'étendent des systèmes d'exploitation mobiles et PC aux services d'hébergements en passant par les produits logiciels et les boutiques en ligne.
L'enjeu économique
En effet, ces entreprises génèrent beaucoup d'argent et ne paient pas suffisamment d'impôts selon certains points de vue. L'Europe, par exemple, trouve que le taux d'imposition des GAFAM est trop inférieur à ce que paient les autres entreprises (9,5 % contre 23,2 %).
(vers 2015) (Acronyme) Acronyme de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft.
Leurs chiffres d'affaires – les 469 milliards de dollars d'Amazon, 365 pour Apple – tutoient celui du leader de la grande distribution Walmart, champion 2021 avec 559 milliards de dollars.
GAFA / GAFAM : l'acronyme GAFAM (apparu au milieu des années 2000 sous la forme GAFA) est un acronyme formé par l'initiale des cinq entreprises Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft.
Une des stratégies des GAFAM : l'acquisition de start-up innovantes. En 2020, Facebook, Apple, Microsoft, Google et Amazon ont à eux seuls acquis plus d'une douzaine de start-up spécialisées en IA pour améliorer leurs produits existants et s'étaler sur de nouveaux ou d'anciens marchés.
Les patrons des GAFA, Sundar Pichai (Alphabet, maison mère de Google), Tim Cook (Apple), Mark Zuckerberg (Facebook) et Jeff Bezoz (Amazon), ont été auditionnés hier par la Commission judiciaire de la Chambre des représentants du Congrès américain.
« Qu'on en juge : les revenus des cinq GAFAM -Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft- ont augmenté de 41% au premier trimestre 2021, pour atteindre au total 322 milliards de dollars. Soit bien plus que les recettes fiscales de l'État français pour tout 2021. Et leurs bénéfices après impôts ont bondi de 105% ! »
Pour remédier à ces comportements anticoncurrentiels, le rapport préconise l'imposition aux GAFAM de séparations structurelles et de restrictions d'activités dans la mesure où ces plateformes exploitent leur intégration, le recours à une présomption selon laquelle toute acquisition réalisée par une plateforme dominante ...
Les GAFAM se marchent sur les plates-bandes
Il y a quelques années, chacun des GAFAM disposait de son propre marché : la publicité sur les recherches pour Google, sur les réseaux sociaux pour Facebook, l'e-commerce pour Amazon et les produits électroniques pour Apple.
GAFAM est l'acronyme des géants du Web : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft qui sont les cinq grandes firmes américaines qui dominent le marché du numérique.
Aujourd'hui, leur pouvoir est préoccupant et fait l'objet de critiques concernant notamment l'utilisation commerciale d'informations normalement privées, l'application protégée par les brevets d'une technologie de domination, leur lobbying pour éviter les lois antitrust, leur recours à la spéculation financière, leur ...
Il « limite la capacité à assurer certaines fonctions », ajoute Facebook. Parmi elles, le contrôle de l'usage indésirable de ses services et la capacité à détecter les faux comptes. Et de préciser : « Lorsque les bureaux rouvriront, nous pourrions avoir des difficultés à intégrer le personnel récemment recruté ».
Les Gafam exercent leur pouvoir sur les fournisseurs de contenus et les consommateurs dans leur politique de modération. La distribution de contenus, en Internet ouvert ou via un fournisseur d'accès à Internet, est également un élément clé de leur stratégie.
Le nouvel acronyme devient MAMAA pour Microsoft, Amazon, Meta (Facebook), Apple et Alphabet (Google). À elles cinq, ces entreprises affichent une capitalisation boursière d'environ 10 000 milliards de dollars (au 4T 2021), soit une valeur largement supérieure à celle du CAC 40 (environ 2 600 milliards de dollars).
Les GAFAM comptent plusieurs milliards d'utilisateurs et une capitalisation boursière de plus de quatre mille milliards de dollars. Chaque nouveau produit ou innovation leur permet de consolider leur pouvoir et d'étendre leur influence dans les artères de l'économie mondiale.
Abus de position dominante, fraude fiscale ou encore accusés de propager de fausses informations voire de faciliter l'usurpation d'identité, les GAFAM font face à de nombreux scandales. Toutes ces critiques posent la question de leur démantèlement.
Il leur permet d'intervenir préventivement face aux géants numériques, plutôt qu'en cherchant à corriger les situations a posteriori comme c'est le cas actuellement. Ce nouveau cadre de régulation, dit ex ante, pourrait aboutir en 2022 sous la présidence française de l'Union européenne.
La Silicon Valley en Californie, où se situent les sièges de la plupart des GAFAM, est un espace productif spécialisé dans le numérique et les technologies de pointe.
Le modèle économique qui a été au cœur de l'ascension de ces entreprises repose sur l'économie des réseaux, ce qu'on appelle les marchés bifaces dans le jargon des spécialistes.
Ces lettres font référence aux cinq plus grosses entreprises du secteur, Google, Apple, Facebook, Amazon, et Microsoft. Mais on peut élargir ce groupe à d'autres entreprises telles que AirBnB, Alibaba, Baidu, Tencent ou Twitter.
La richesse des géants du numérique les rend influents dans les pays où ils s'implantent. En effet, par leur chiffre d'affaires, les GAFAM et les BATX ont des moyens de négocier avec les gouvernements nationaux les taux de taxation qui leur seront appliqués. Ils peuvent ainsi continuer leur développement.
Les GAFAM ont des comportements de prédateurs.
Ils s'exonèrent des réglementations internationales et étatiques (droit du travail notamment). Ils développent des pratiques anti-concurrentielles, pour capter l'essentiel de la richesse créée par le numérique.