Le cognitivisme est une des grandes théories de l'apprentissage, visant à expliquer le processus cognitif de l'individu lorsqu'il apprend quelque chose. Le cerveau de l'apprenant y est considéré comme un super-ordinateur : il reçoit de multiples informations puis les traite, les assimile et les classe.
L'approche cognitiviste s'intéresse à la représentation et l'organisation des connaissances dans la mémoire et elle se préoccupe de l'analyse de la tâche d'apprentissage et de la performance en termes de processus cognitifs impliqués dans l'apprentissage.
Plus généralement, la psychologie cognitiviste a « pour objet de reconstituer et de décrire les différents processus internes, de nature psychologique, que l'on suppose à l'origine des conduites » (Launay M., Psychologie cognitive, 2004, p. 18).
Quels sont les avantages et limites du cognitivisme ? Les théories cognitivistes permettent notamment de créer des modèles d'apprentissage afin de rendre l'assimilation des connaissances plus aisée. Un de ses principaux champs d'application est le domaine des sciences de l'éducation.
Le rôle de l'enseignant dans le cognitivisme
Les enseignants peuvent utiliser les stratégies d'apprentissage cognitif pour créer un excellent environnement d'apprentissage pour leurs élèves.
L'apprenant participe de façon active à la construction de ses structures opératoires par la pratique du processus d'équilibration. L'activité signifie ici la confrontation à des situations dans lesquelles il est partie prenante et qu'il tente de résoudre en dépassant ses possibilités intellectuelles.
Style d'apprentissage (performance relative) identifié à partir de trois styles possibles : – Style visuel; – Style auditif; – Style kinesthésique.
La théorie cognitiviste comporte toutefois une limite importante, liée au fait qu'un matériel bien structuré ne suffit pas pour assurer un apprentissage, il faut aussi que l'étudiant ait le désir et la motivation d'apprendre.
Le projet original et fondateur du cognitivisme s'est formé dans les années 1940. Il s'agissait de créer une « science de l'esprit » valable pour la « machine » comme pour le « cerveau ».
Puis, nous traitons des trois principales phases de l'acte d'apprendre : l'acquisition, la rétention et le transfert. Nous abordons après le thème de la métacognition, pour mettre en lumière comment ce processus peut faciliter le traitement de l'information, tant dans son volet cognitif qu'affectif.
Les jeux de société, le bricolage, la pratique d'un art, l'apprentissage d'une langue, la navigation sur internet, la lecture, l'écriture, sont donc de bons choix. Il y aurait un bénéfice à varier les types d'activités afin de recruter l'ensemble des fonctions cognitives telles que la mémoire et l'attention.
Skinner Fondation. Le cognitivisme s'est développé au même moment que l'informatique, avec l'idée qu'un comportement intelligent peut se représenter sur la base d'un langage formel permettant la manipulation de symboles (c'est la proposition de A. Newell et H.
Bien qu'il en existe de nombreux, trois fondements principaux influencent la plupart des modèles de conception pédagogique d'aujourd'hui, à savoir: la théorie de l'apprentissage comportementaliste, la théorie de l'apprentissage cognitiviste et la théorie de l'apprentissage constructiviste.
La psychologie cognitive est une des branches de la psychologie (clinique, sociale, développement...) Elle s'appuie sur la méthode expérimentale (observation des faits, formulation des hypothèses, expérimentation, interprétation des résultats), pour étudier les processus de pensée de l'homme.
La théorie socio cognitive (Bandura, 1986) s'appuie sur le concept d'agentivité pour décrire la capacité des individus à exercer intentionnellement une influence sur le cours de leur vie et de leurs actions (Carré, 2004).
Pour Piaget, l'intelligence évolue par bonds, d'un stade à l'autre, du concret vers l'abstrait. Ce modèle de développement est souvent comparé à la montée des marches d'un escalier. D'un stade à l'autre, la pensée de l'enfant change, ses raisonnements sont à la fois meilleurs et d'un autre type.
L'objectif de la psychologie cognitive reste de savoir décrire et comprendre, le plus scientifiquement possible, les mécanismes mentaux humains. Pour les ergonomes et les designers, avoir des connaissances en psychologie cognitive contribue à offrir une meilleure expérience à l'utilisateur d'un système ou d'un produit.
Au premier niveau (appelé profil d'identité) est pris en compte le comportement de la personne en situation d'apprendre. On peut définir 7 profils d'identités différents : le perfectionniste, l'intellectuel, le rebelle, le dynamique, l'aimable, l'émotionnel, l'enthousiaste.
Un biais cognitif est un schéma de pensée trompeur et faussement logique. Cette forme de pensée permet à l'individu de porter un jugement, ou de prendre une décision rapidement.