Son rôle est de préserver l'équilibre psychique du sujet en s'adaptant aux contraintes de la réalité extérieure. Une partie du Moi accède à la conscience alors qu' une autre partie est infiltrée par l'inconscient du fait des ressentis internes. Le moi est donc à la fois conscient et inconscient.
C'est la partie de la personnalité la plus consciente, toujours en contact avec la réalité extérieure. Le Moi s'efforce de faire régner l'influence du monde extérieur sur le ça. Soumis au principe de réalité, il a un rôle de régulateur et de médiateur. Ses opérations sont inconscientes (mécanismes de défense).
Le moi assure la stabilité du sujet, en l'empêchant au quotidien de libérer ses pulsions.
Le moi englobe le conscient et le préconscient tout en étant en partie inconscient et en cela ils s'éloigne de la conception philosophique classique: le moi, considéré en tant que sujet de connaissance, est constitué en partie de ce qu'il ne peut pas savoir.
Le Surmoi est une sorte de barrière bâtie par notre conscience morale, qui censure certains désirs qu'elle ne juge pas convenables. Le Moi de l'individu est le résultat de l'équilibre entre ces deux forces.
L'idéal du moi se construit à partir de relations d'objets, c'est-à-dire de personnes aimées. Par identification à celles-ci s'élabore dans le moi une forme à réaliser. Suivant Le Moi et le Ça, « les effets des premières identifications, qui ont lieu au tout premier âge, garderont un caractère général et durable.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
La cible ultime des mécanismes de défenses est les émotions : « Le moi n'est pas seulement en conflit avec les rejetons du ça qui essayent de l'envahir pour avoir accès au conscient et à la satisfaction. Il se défend avec la même énergie contre les affects liés à ces pulsions instinctuelles.
Pronom personnel de la première personne du singulier, aux deux genres.
Cette « maladie de l'âme », qui consiste à se préférer soi-même à toute autre chose, n'épargne personne, y compris ceux qui se donnent l'air de la générosité et du désintéressement. Si le « moi est haïssable », c'est que le monde est peuplé de milliards de « moi » qui veulent chacun « se faire le centre de tout ».
"Le moi profond fonde notre dignité et notre liberté par rapport au monde". Enfin, le "moi profond" est le lieu secret de la présence cachée de la divinité, lieu où Dieu transmet sa vie, sa joie, sa paix et où l'homme peut se mettre à son écoute, par exemple en faisant l'expérience de la prière.
Le moi intérieur est ce que l'on appelle, dans des termes spirituels, une corde vibratoire : elle est une partie du corps et de l'esprit qui ne demande qu'à être développée, pour transformer des émotions en énergie positive.
On peut attribuer au surmoi le rôle de représentant de la Loi intérieure : il censure, maintient le refoulement des pulsions dans le ça. Et il est, ainsi, garant d'une bonne socialisation. Il entretient les jugements sur soi-même, tout comme la volonté de bien faire et de bien agir.
Un Moi fort, selon les théories de Sigmund Freud, est cette entité capable de comprendre ses propres besoins et de deviner les limites que lui impose la société.
Selon Freud, le surmoi est « sorti du ça, domine le moi et représente les inhibitions de la pulsion caractéristiques de l'homme ». Ça, moi et surmoi, ces trois instances définies par le psychanalyste structurent le psychisme de l'être humain.
Lorsque, dans une conversation, un échange, l'on veut exprimer son approbation, sa désapprobation, son étonnement à l'égard de ce qui vient d'être énoncé. « et moi donc » signifie, dans le langage oral et plutôt familier, et moi aussi, et moi encore plus. « et moi donc » est une locution exclamative.
À l'aide, Au secours.
Le Moi est un produit de la société
La personnalité présente répète la personnalité passée : elle en est même la manifestation. Le Moi est donc liée à la mémoire, laquelle en étant conscience de mon identité à travers le temps, me dégage de l'instant où le Moi ne cesserait de se faire ou de se défaire.
Les mécanismes de défense les plus courants sont : la régression, la négation, la dissociation, la formation réactionnelle, la déplacement, la rationalisation, l'isolement, l'identification, la sublimation, l'annulation, la compensation...
Sortir du déni est une affaire délicate. Elle exige de la volonté et de l'ouverture d'esprit mais surtout de faire preuve d'humilité, de beaucoup d'humilité. La capacité de voir et d'accepter une vérité sur soi peut être si bouleversante lorsque l'Ego, toutes griffes dehors se tient prêt.
Le déni est une réponse aux conflits et aux stress « en refusant de reconnaître certains aspects douloureux de la réalité externe ou de l'expérience subjective qui seraient évidents pour les autres » (DSM-IV). Cette définition recouvre la réalité psychique et la réalité externe.
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
La grandeur de l'homme se reconnaît donc au fait qu'il pense et par les œuvres de la pensée, savoir les vérités substantielles qu'elle établit. Cette proposition permet de placer la présente maxime dans l'ordre des arguments des Pensées, en rapport avec la liasse Grandeur.