Le disjoncteur moteur monophasé magnétothermique permet de détecter et d'interrompre le courant électrique en cas de surcharge ou de court-circuit. - Le dispositif thermique fonctionne en cas de surcharge.
Il détecte à la fois les surcharges à effet thermique et les courts-circuits par effet magnétique. Il en existe d'autres types, notamment le disjoncteur magnétothermique différentiel qui assure les fonctions magnetothermiques d'un disjoncteur et d'un interrupteur différentiel.
Le disjoncteur différentiel assure le même rôle que l'interrupteur différentiel, avec en plus la protection des biens matériels. Il assure une protection magnéto-thermique contre les courts-circuits et les surcharges.
Un disjoncteur thermique est un bilame thermique (bilame + élément chauffant électrique) qui va se déformer avec la chaleur. La hausse de température va chauffer le bilame entraînant ainsi le déclenchement d'un contact unipolaire par effet Joule qui va ouvrir le circuit.
LE REGLAGE :
Seul le disjoncteur magnéto-thermique possède un réglage. C'est la partie thermique qu'il faut régler à la valeur nominale du courant du moteur qu'il protège (115% de I nominal).
L'arc de cercle symbolise la protection magnétique contre le défaut de court-circuit. Le carré symbolise la protection thermique du disjoncteur contre le défaut de surcharge.
La protection magnétique réagira sous l'effet d'une forte surintensité (court-circuit). La protection thermique se déclenche sous l'effet de la chaleur provoqué par une surcharge. Le dispositif bilame se dilate et provoque l'arrêt de l'alimentation électrique sur le circuit.
Le disjoncteur est un appareil qui permet de couper l'électricité en cas de court-circuit ou de surintensité. Il en existe de plusieurs sortes et ils sont disposés sur le tableau électrique de l'installation. Quand le disjoncteur saute, il convient de rechercher le problème avant de le réarmer.
Les relais thermiques assurent la protection des moteurs électriques contre le dépassement des limites de fonctionnement, notamment en cas de surcharges. Ils sont utilisés dans les démarreurs-moteurs de type "3 produits".
Pour les circuits de chauffage, un interrupteur différentiel 63A est recommandé. Le coefficient de calcul étant de 1, au lieu de 0,5, la somme de l'intensité des disjoncteurs est rapidement supérieure à 40. Ainsi, selon qu'il s'agisse de disjoncteur 2A, 10A, 16A, 20A ou encore 32A, l'intensité du DDR peut varier.
On parle de "fuite à la terre" lorsque un courant électrique s'écoule à travers un tracé non-prévu, vers la terre, ou vers des éléments conducteurs (structures métalliques, dans le monde de l'architecture, carcasses d'appareils électriques, dans le monde électroménager...).
En cas de court-circuit le dispositif électromagnétique ouvre le disjoncteur en un temps très court, de l'ordre de quelques millièmes de secondes. La courbe de fonctionnement du disjoncteur est située dans une zone définie par la norme.
Le disjoncteur magnétothermique assure la protection contre les courts-circuits et contre les surcharges. Le disjoncteur magnétique protège uniquement contre les courts-circuits. La protection thermique (relais thermique) assure uniquement la protection contre les surcharges.
Il s'agit d'un disjoncteur qui a un rôle tout à fait spécifique. De fait, c'est lui qui va couper le courant général dans votre logement s'il détecte un court-circuit, une surtension ou un défaut d'isolement. Le rôle du disjoncteur de branchement est donc d'assurer la sécurité des occupants et celle de votre bien.
Un disjoncteur qui saute témoigne automatiquement d'un problème survenant au niveau de votre réseau intérieur. Ce dernier peut avoir diverses origines : une surtension électrique causée par des branchements trop nombreux appareils électriques ; une puissance électrique trop faible.
Un interrupteur différentiel saute s'il détecte une fuite de courant à la terre d'une intensité supérieure à la sensibilité pour laquelle il est conçu.
Un disjoncteur qui saute témoigne automatiquement d'un problème survenant au niveau de votre réseau intérieur. Un disjoncteur est un appareil servant à faire sauter les fusibles, en cas de surintensité (trop d'appareils électriques fonctionnant en même temps), ou en cas d'incident.
La norme NF C 15-100 impose de rattacher maximum de 8 circuits pour chaque interrupteur différentiel 40 A et 30 mA. Ce qui veut dire : un maximum de 8 disjoncteurs, puisque chaque disjoncteur protège un circuit. Avec plus de circuits, vous augmenteriez les risques de surcharge.
Un disjoncteur qui saute, cela arrive assez fréquemment. Mais quand il ne peut plus être réarmé malgré tous vos efforts, c'est que le problème vient soit de l'installation électrique, soit du disjoncteur lui-même. Dans ce cas, vous aurez besoin de l'intervention d'un professionnel.
Le disjoncteur saute car il a détecté un problème de surintensité électrique. Il s'est produit une surcharge et une surchauffe des câbles électriques. Cela peut être le cas lorsque l'on branche un appareil trop puissant pour le circuit : par exemple, en branchant un four mobile sur une prise de courant.
Avec une puissance de 45A, privilégiez une section de câble de 10 mm. Avec une puissance de 60A, utilisez une section de câble de fil de 16 mm. Avec une puissance de 90A, optez pour une section de câble de fil de 25 mm.
Vous pouvez utiliser un disjoncteur bipolaire quand vous avez besoin d'une haute puissance (ou d'un fort ampérage), ce qui ne se produit pas dans un logement classique et concerne principalement les machines-outils.
Le disjoncteur phase neutre (ou disjoncteur DPN) est le disjoncteur domestique le plus couramment utilisé pour la réalisation de tableaux électriques résidentiels.