Candide est une œuvre vaste, qui couvre tous les sujets philosophiques du temps de Voltaire : la religion et le fanatisme, la liberté politique et la tyrannie, la connaissance et l'obscurantisme, le bonheur et la fatalité, la liberté et l'esclavage.
Candide reprend cette idée, en s'exprimant : "chacun se mit à exercer ses talents" et la petite société prend sens. La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
A tous ces philosophes optimistes, Candide entend montrer par la satire que l'histoire, presque toute l'histoire est une suite d'atrocités inutiles. Mais Candide est aussi une critique féroce du fatalisme, d'une philosophie déterministe pour laquelle le monde ne peut pas être autrement qu'il est.
Candide est un conte philosophique, c'est-à-dire un récit merveilleux qui doit instruire le lecteur. Le conte philosophique s'attache le plus souvent à illustrer une notion en particulier. Pour Candide, il s'agit de l'optimisme (voir sous-titre du conte).
En effet, Candide a tué (ou croit avoir tué) trois hommes : le « juif Issachar », le Grand Inquisiteur et le jeune Baron, frère de Cunégonde. Lorsque Candide retrouve Cunégonde à Lisbonne, elle est la propriété d'un banquier israélite qui l'a achetée pour en faire sa maîtresse.
candide adj. Qui manifeste une grande ingénuité allant jusqu'à la crédulité.
Candide rencontre les rois déchus qui incarnent le malheur à ceux qui avait tous les privilèges sur terre, mais qui ont tout perdu. Il arrive à la conclusion que ce ne sont pas les garants du bonheur puisqu'on peut tout perdre. Candide rencontre le derviche, il va répondre aux questions de métaphysique de Pangloss.
Il se moque de l'avarice et des prétentions de la noblesse, certains manquent de moyens financiers. L'auteur montre leur esprit de classe sociale avec « les soixante et onze quartiers » requis pour faire partie de leur monde. Il critique la morale des nobles en montrant leur penchant pour le libertinage.
la morale : le conte philosophique étant un apologue, les récits aboutissent à une leçon qui montre souvent le danger de l'ignorance, de tout fanatisme ou tout abus de pouvoir.
Au cœur du récit de Candide, se glisse un autre genre de l'apologue : l'utopie. Ce terme qui vient du grec u-, « non », et topos, « lieu » et qui signifie littéralement « ce qui n'existe nulle part », est celui donné par Thomas More (1478-1534) à la cité idéale qu'il imagine dans son récit Utopia (1516).
Candide, un jeune homme dont la naissance est suspecte, sans richesse, est l'élève du philosophe Pangloss, indéfectible optimiste croyant en la perfection du monde. Candide tombe amoureux de Cunégonde, la fille du baron, provoquant son éviction du Château. Chapitre 2. Candide est forcé de rejoindre l'armée bulgare.
Il va donc écrire un conte philosophique, c'est-à-dire construire un récit pour démontrer la vanité de cette théorie et pour dénoncer tous les travers de son époque : la violence et la cruauté des hommes, leur intolérance et leur fanatisme.
Cette expression est issue de l'oeuvre de Voltaire "Candide". Pour l'auteur, cela signifiait qu'il fallait laisser de côté les problèmes métaphysiques et s'occuper de ceux que l'on peut résoudre.
"Candide", le nom du héros, et en l'occurrence le titre éponyme de l'oeuvre est un nom bien significatif qui indique qu'à priori on a, ici, affaire à un personnage naïf, pure, innocent... "L'optimisme" est un mot d'origine latine, "optimus" signifiant "le meilleur".
Voltaire : « le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin » (in Candide, Voltaire). Travailler évite à l'homme de s'ennuyer ou de sombrer dans le vice. Cela lui permet également de subvenir à ses besoins. Le travail est donc utile à l'homme, même s'il est parfois difficile ou pénible.
Voltaire nous décrit Candide comme un personnage peu crédible et très crédule. Il croit aveuglément à la philosophie de Pangloss, le précepteur du château. Il ne pense jamais par lui-même, cherche toujours conseil auprès de quelqu'un d'autre que lui et est très dépendant de Pangloss.
Dans Candide ou l'optimiste, de Voltaire, on retrouve l'esprit critique du siècle des Lumières. Critique de l'optimiste métaphysique de Leibniz, débat des idées de bonheur, malheur, providence, critique avec une accumulation des faits qui lui apporte un démenti. Le mal vient des hommes, ils sont cruels, intolérants…
Dans ce chapitre 19 de Candide, Voltaire met à jour le caractère ignoble et infamant de l'esclavagisme. En mêlant descriptions pathétiques et ironie, il s'évertue à secouer la bonne conscience des Européens. La rencontre avec le nègre de Surinam est également l'occasion de dénoncer l'optimisme de Pangloss.
A travers l'eldorado, Voltaire dénonce l'utopie : un monde parfait n'existe pas. C'est le réalisme qui doit prévaloir chez l'homme rationnel, et non la croyance en une société harmonieuse, qui n'existe pas et ne peut pas exister.
« Il faut cultiver notre jardin », dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l'Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d'Eden n'a pas été créé pour que l'homme trouve le repos mais pour qu'il y travaille, qu'il exerce son talent.
Il y aurait dans l'optimisme un certain aveuglement, un désir borné de ne pas se focaliser sur le côté sombre de la réalité. Dans son conte, Voltaire joue d'ailleurs malicieusement à mettre sur le chemin de Candide tous les malheurs du monde, comme autant de preuves de l'inanité de sa posture philosophique.
Voltaire dénonce les maux majeurs qui entravent la marche du progrès et le bonheur des hommes à travers les problèmes du mal et de la providence et le problème de l'argent.
“Voltaire et ses amis” (autour de la table à Ferney ; à partir de Voltaire, dans le sens des aiguilles d'une montre : Diderot, Pater Adam, Condorcet, d'Alembert, l'abbé Mauri, La Harpe).