Fait de dire deux fois la même chose. Synonyme : redondance, répétition, tautologie.
pléonasme
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
Un pléonasme est un enchaînement. Fermer l'infobulle de mots qui véhicule deux fois une même idée. C'est un fait de langue commun, voire une figure de style, qui permet de renforcer l'expression, d'insister : Je l'ai vu de mes yeux et entendu de mes oreilles; c'était à faire dresser les cheveux sur la tête.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
Le pléonasme est souvent constitué de termes qui abondent dans le même sens, pour insister sur un point, si l'on craint qu'il ne soit mal interprété ou pas assez énergique. Exemple : « Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s'appelle vu... »
Quel est le contraire du « pléonasme » ? Le contraire du pléonasme est l'oxymore. Dans ce cas précis, deux mots apparemment contraires sont ajoutés au sein d'un seul et même syntagme. Contrairement au pléonasme qui est parfois considéré comme erroné, l'oxymore est une figure de style à part entière.
Genèse d'un vieux pléonasme
Il avait un ancêtre latin hodie, et deux cousins, hoy l'espagnol et oggi l'italien. Hui avait la belle vie, jusqu'à ce qu'on le trouve trop court et qu'on lui ajoute « au jour ». Hui devint aujourd'hui, c'est-à-dire « au jour de ce jour ».
Il existe de nombreuses figures de style, chacune avec ses propres caractéristiques et effets, mais quelques exemples courants incluent la métaphore, la comparaison, l'anaphore, l'antithèse, l'hyperbole, la litote, la personnification, l'allitération, l'assonance et la répétition.
oxymore n.m. Figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires.
Le pléonasme est une figure de style qui définit la redondance d'une information en associant deux mots de même sens. Souvent confondu avec la tautologie, le pléonasme est considéré comme une faute là où la tautologie renforce l'expression d'une pensée.
L'oxymore est une figure d'opposition qui crée un effet de contraste qui provoque l'étonnement. Il peut aussi mettre en évidence une idée contradictoire, incohérente ou confuse.
Définition paronyme
Par exemple, si “la voile (d'un bateau)” et “le voile (d'une mariée)” sont des homonymes parfaits (à l'exception de leur genre), “poison” et “poisson” sont des paronymes : ils s'écrivent presque pareil, à une lettre près, mais n'ont pas du tout le même sens. Le paronyme de poisson est poison.
Le non-sens : l'absurde, le paradoxe. déf. syn.
On appelle substitut (ou mot de reprise) tout mot qui peut en remplacer un autre. Le mot remplacé est le « référent ».
"Aujourd'hui" : déjà un pléonasme
Dans "aujourd'hui", il y a hui, un petit mot d'ancien français qui signifie "ce jour". On le retrouve sous les formes hoy, en espagnol, et oggi, en italien. Par conséquent, "aujourd'hui" est déjà un pléonasme signifiant "au jour de ce jour".
Fait de dire deux fois la même chose. Synonyme : redondance, répétition, tautologie.
Votre enfant ajoute des lettres, des syllabes à l'intérieur des mots qu'il écrit. Il inverse des lettres ou orthographie des mots de trois ou quatre façons différentes à l'intérieur du même paragraphe. Il souffre peut-être de dysorthographie.
L'antiphrase (substantif féminin), du grec antiphrasis, de anti- préfixe (« contre ») et phrasis (« action d'exprimer par la parole »), est une figure de style qui consiste à employer, par ironie ou par euphémisme, un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification.
Montesquieu écrit ici une antithèse en rapprochant deux groupes de mots opposés dans leur sens (servitude / libre). Pour en faire un oxymore, il faudrait écrire « j'ai vécu dans une servitude libre » en apposant les deux termes contradictoires.
Comment reconnaître une synecdoque ? Avec cette figure de style, on désigne quelque chose ou quelqu'un par une de ses parties : Il n'a pas mis le nez dehors.
Atténuation dans l'expression de certaines idées ou de certains faits dont la crudité aurait quelque chose de brutal ou de déplaisant. (Exemple : il s'est éteint, il est parti pour un monde meilleur, etc., à la place de « il est mort ».)
● «Monter en haut»
Le verbe «monter» indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est inéluctable. De la même façon, «descendre en bas» ne se dit pas. Quand on descend, on se déplace de haut en bas.
Cette locution peut être utilisée pour créer un lien de causalité entre deux événements. Il peut être employé pour parler d'une conséquence immédiate. Exemple: "Un pneu a éclaté et du coup la voiture a dérapé". Le problème, c'est que, bien souvent, elle est utilisée à tort selon l'Académie française.
Les fameuses expressions « descendre en bas », « monter en haut », « panacée universelle » ou « prévenir d'avance » sont des pléonasmes involontaires ou inconscients marquant des erreurs syntaxiques, et une méconnaissance de la langue française.