L'administration de comprimés d'iode stable (ou iodure de potassium - KI) protège de manière temporaire la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement en cas d'accident nucléaire.
Les comprimés d'iode préconisés en cas d'accident nucléaire, dosés à 65 milligrammes (mg) (50 mg d'iode), sont pour la plupart fabriqués en France par la Pharmacie centrale des armées. Le laboratoire français Serb dispose également d'une autorisation de mise sur le marché pour ce médicament depuis novembre 2021.
En cas de rejets d'iode radioactif, il faut saturer cette glande à l'aide de comprimés d'iode stable, de telle sorte qu'elle n'ait plus de place pour stocker l'iode radioactif. Par la suite, il faut éviter de manger des denrées contaminées (lait, légumes à feuilles etc.).
Rendez-vous dans votre pharmacie habituelle avec votre carte d'identité. Votre pharmacien vous remettra alors une boîte de comprimés par 4 personnes.
Les comprimés d'iode sont disponibles gratuitement dans chaque pharmacie de notre pays. Pour en avoir chez soi, il est donc inutile de les acheter en ligne. À l'heure actuelle, toutes les pharmacies ont encore des boîtes de comprimés à disposition. Celui qui n'a pas encore sa boîte de comprimés peut aller la chercher.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
C'est pourquoi en cas d'accident nucléaire, et si de l'iode radioactif est libéré, les autorités peuvent recommander de prendre de l'iode stable (non radioactif), disponibles sous forme de comprimés d'iodure de potassium, afin de protéger la thyroïde de l'irradiation.
En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur. Se tenir informé via les médias et les réseaux sociaux. Ne pas aller chercher les enfants à l'école.
L'administration de comprimés d'iode stable (ou iodure de potassium - KI) protège de manière temporaire la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement en cas d'accident nucléaire.
Rejoignez sans délai un bâtiment en dur. Si vous êtes déjà dans un bâtiment, isolez-vous de l'extérieur : fermez portes et fenêtres et coupez la ventilation. Si vos enfants sont à l'école au moment de l'alerte, ils seront mis à l'abri par les enseignants.
Selon les profils, l'automédication pour de l'iode pourrait se révéler dangereuse et provoquer de possibles effets secondaires thyroïdiens et cardiaques. Il n'est donc pas recommandé d'aller se procurer des pastilles d'iode sans avoir consulté son médecin auparavant.
Le sel iodé contient quant à lui 15 à 20 mg d'iode par kg. Pour absorber autant d'iode que dans un comprimé d'iodure de potassium, il faudrait donc ingérer 4.97 kg de sel dosé à 20 mg d'iode par kilogramme.
A l'extérieur, il est recommandé de porter des vêtements longs et amples. Il faut se couvrir l'ensemble du corps car les particules peuvent contaminer un organisme humain directement par contact avec la peau. Les vêtements doivent être ensuite conservés dans un sac plastique fermé pour limiter la contamination.
Les comprimés d'iode sont alors à retirer gratuitement en pharmacie ou envoyés par voie postale. Dans ces zones, les écoles, entreprises et établissements recevant du public ont également des boîtes en réserve. Ainsi, certaines officines disposent bien d'un stock de pastilles, mais il n'est pas en accès libre.
Amazon.fr : pastille iode.
Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais. Sur la côte normande, des bunkers permettraient aussi de s'abriter mais pas de résister à une attaque nucléaire, tout comme les catacombes de Paris.
Il doit être possible d'abattre un missile nucléaire avant qu'il n'incinère Berlin. Oui, à la rigueur, on peut en intercepter un seul, mais s'il y en a une ou plusieurs dizaines en route, il n'y a malheureusement pas de riposte possible.
Construire un abri anti-atomique :
Des containers maritimes déclassés ,enterrés et bétonnés, sont la solution la plus économique (1000 à 2000eur). C'est le plus simple en termes de construction pour un abri anti-atomique. Un container métallique est une bonne cage de faraday, contre les impulsions électromagnétiques.
Les comprimés d'iode protègent la glande thyroïde contre une contamination radioactive. Un accident grave, sur une installation nucléaire, peut entrainer le rejet dans l'atmosphère d'iode radioactif.
Il existe différents moyens de se protéger des retombées radioactives : masque à gaz et combinaison NBC (en cas de faibles radiations) ou abri anti-atomique, mais la plus efficace reste l'évacuation.
La teinture d'iode ou de fucus vesiculosis à consommer aux 2 repas principaux ou à utiliser sur la peau voir en bain de pied (quelques secondes à une minute par jour). La bétadine uniquement à appliquer sur la peau.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Lemasque NRBCpréserve les appareils respiratoires des effets néfastes des agents nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques.
Dans les installations nucléaires, des murs et parois en béton, en verre et en plomb permettent de confiner les matières radioactives. Ils protègent les travailleurs dans leurs tâches quotidiennes des rayonnements. De plus, ces personnels respirent une atmosphère contrôlée grâce à des radiamètres.