En l'espèce, le médecin expert du TCI conclut à un taux d'IPP entre 10 et 20%, sans fixation précise, alors même que sont constatées lors de l'examen médical des inclinaisons du rachis cervical à 20°, alors qu'elles devraient être à 45% et des rotations de 40° alors qu'elles devraient être de 70°.
Le taux d'invalidité retenu est de 15%.
Invalidité, handicap : Invalidité
1.
La vie normale du patient peut reprendre, en évitant tout effort physique les premiers mois. Le sport peut être de nouveau pratiqué après 3 à 6 mois, à l'exception des sports de contact.
En cas de chirurgie d'arthrodèse sur un seul niveau, vous pourrez rependre à terme votre activité professionnelle même physique sans restriction. Pareil pour les activité physiques. La reprise des activités professionnelle et sportives doit être réalisée de façon raisonnée et raisonnable.
La reprise du travail est à prévoir à partir du 4eme - 5eme mois en cas d'arthrodèse, et en fonction du type de travail. En cas d'impossibilité de reprendre son activité (travailleur de force), un reclassement professionnel peut être envisagé avec votre médecin de travail.
L'arthrodèse vertébrale consiste à fixer ensemble plusieurs vertèbres (deux ou plus) au moyen de dispositifs médicaux (vis, plaques, tiges). Les vertèbres ainsi soudées ne peuvent plus bouger les unes par rapport aux autres.
Cette opération n'est pas très douloureuse au niveau de la plaie. Elle entraîne une gêne pour avaler, (comme une angine), et parfois des douleurs entre les omoplates pendant 48 heures.
Les complications propres à l'arthrodèse sont l'absence de consolidation de la greffe osseuse (appelée "pseudarthrose"), le mauvais positionnement ou la mobilisation d'une vis du matériel utilisé pour fixer les vertèbres pouvant nécessiter une nouvelle intervention.
Quelle est la rééducation post-opératoire ? La kinésithérapie peut être débutée après le premier mois et la visite de contrôle se déroule en règle générale à la 6e semaine, avec une radiographie. La mise en place d'un collier cervical est facultative et va essentiellement répondre aux douleurs du patient.
Conditions d'incapacité
Vous êtes considéré invalide au sens de la Sécurité sociale si, après un accident ou une maladie survenu dans votre vie privée (d'origine non professionnelle), votre capacité de travail ou de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%).
Les patients souffrant d'une forme d'arthrose comme la coxarthrose ou l'arthrose des doigts, peuvent demander le statut de travailleur handicapé. Pour se faire, ils doivent s'adresser à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) dont ils dépendent.
Pour y prétendre, le demandeur doit être dans l'une des situations suivantes : Avoir un taux reconnu de handicap au moins égal à 80%. Ce taux est déterminé auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées, consulter ce lien pour savoir où se trouve la MDPH la plus proche de chez vous.
Je vous invite donc à contacter votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) depuis votre compte ameli afin de réclamer ce document si vous ne l'avez plus en votre possession. Aussi, vous pouvez lire sur ameli.fr, l'article intitulé "Incapacité permanente suite à un accident du travail : indemnités et rente".
Les épisodes de lombalgies, dorsalgies et cervicalgies durent de 15 jours à 3 mois. Ils peuvent se faire plus fréquents puis devenir chroniques. Chez certaines personnes, les douleurs sont si importantes qu'elles constituent un véritable handicap dans la vie personnelle ou professionnelle.
L'intervention se passe sous anesthésie générale. Elle dure environ 1 heure. Vous passez ensuite en salle de réveil pendant 2-3 heures, puis retour dans votre chambre. L'incision se fait sur le coté droite de votre cou.
Cela va vous rapprocher du sol et va éviter le surmenage des muscles du dos, source de mal de dos (à privilégier lors d'une position debout prolongée).
Pourquoi pratiquer une arthrodèse lombaire ? Le chirurgien peut réaliser une arthrodèse lombaire dans les cas suivants: douleurs lombaires, appelées lombalgies. Celles-ci peuvent être causées par une atteinte des disques intervertébraux (usure, suites d'une hernie discale, inflammation ou œdème).
Les principales complications sont :
Risques de lésions des structures nobles profondes (carotide, œsophage, trachée…). Lésions neurologiques : il s'agit de troubles sensitif ou moteur en lien avec les décompressions nerveuses ou la mise en place du matériel. Ces troubles sont transitoires dans la majorité des cas.
Comme dans toutes pathologies arthrosiques, les douleurs sont mécaniques, c'est-à-dire que le mouvement (rotation par exemple) les provoque et les exacerbe. Une raideur de la nuque, une contracture musculaire, des maux de tête, une sensation de fatigue et des vertiges (en cas d'ostéophytes) peuvent survenir.
Vous pourrez dormir sur le dos ou sur le coté si cela est votre habitude, mais pas sur le ventre. Il ne faut pas vous asseoir ni vous lever avant le lendemain. Un oreiller est autorisé et vous pourrez relever légèrement la tête du lit. Vous pourrez boire et manger quelques heures après l'intervention.
Si vous souffrez de douleurs au niveau du dos et des cervicales, nous vous recommandons de choisir un matelas en mousse à mémoire de forme (ou mousse viscoélastique). Ils sont conseillés pour réduire les problèmes de dos et sont très efficaces.
Ne jamais s'asseoir dans un fauteuil ou un canapé mou. Au cours du premier mois après l'intervention, éviter les périodes d'assise prolongée sans se lever et marcher un peu. Fesses au fond de la chaise. Dos en appui contre le dossier Fesses au bord de la chaise.