Pour ce qui est des effets des jeux vidéo sur le cerveau et de l'Internet, ils peuvent altérer les scores d'intelligence et le volume cérébral uniquement en cas d'utilisation intensive. De plus, l'utilisation excessive des médias nuit au traitement visuel et aux fonctions cognitives intellectuelles.
Depuis 2015, de nombreuses études ont montrées que les jeux vidéo permettent d'améliorer la mémoire et les compétences de poursuite visuelle. Il est également prouvé que les jeux vidéo de stratégie ou de rôle améliorent notre capacité de résolution de problèmes, et notamment de nouveaux problèmes.
Cela peut dans certains cas affecter la santé mentale, avec un risque accru de dépression, d'anxiété voire de divers troubles émotionnels.
D'autres effets négatifs sont souvent évoqués pour décrier les jeux vidéo, comme les relations entre la pratique du jeu vidéo et l'obésité, les troubles d'attention, les performances scolaires en déclin, la désocialisation...
Cela peut affecter la vie sociale : perdre les interactions en face à face et moins sortir peut isoler socialement ; Cela peut engendrer des troubles psychologiques : changements d'humeur, irritabilité, augmentation de l'anxiété, dépression ou pensées suicidaires.
Le joueur addict a tendance à jouer jour et nuit et à négliger son sommeil en écourtant son temps de repos. En jouant ainsi de façon excessive, on réduit la vigilance et l'attention. On augmente ainsi les risques d'avoir un accident de voiture, de faire une faute grave au travail ou même d'oublier d'éteindre le gaz.
La majorité des jeux vidéo stimulent l'attention, la motivation, la concentration, la mémoire, la résolution de problèmes, la reconnaissance visuelle des personnages et des objets, la rapidité, un début de logique et une bonne coordination oeil-main.
Le joueur excessif peut manipuler ses proches pour obtenir de l'argent afin de continuer à jouer. Afin d'excuser ou de couvrir le joueur, les proches peuvent se sentir contraints de mentir. Ils inventent alors des prétextes pour expliquer son comportement.
avant 3 ans, pas d'écran (ni télévision) ; avant 6 ans, pas de console de jeux. Durée d'écran limitée à 1/2h à 3 ans et 1h maximum à 6 ans pendant un temps de partage parent/enfant ; avant 9 ans, pas d'internet.
Un surinvestissement du jeune dans l'univers du jeu peut déclencher une perte de contrôle, une obsession et un ensemble de problèmes pouvant nuire à son fonctionnement (conflits, troubles du sommeil, échec scolaire, perte d'emploi, etc.)… auxquels peuvent s'ajouter d'importantes souffrances.
Les résultats démontrent que jouer à des jeux vidéo au début de l'adolescence peut représenter un facteur de risque pour le développement de symptômes reliés à un trouble du déficit de l'attention.
Addiction aux jeux vidéo : le joueur
De même, les adolescents “dépressifs” vont voir les jeux vidéo comme une source de plaisir immédiat bien qu'éphémère, et risquent donc d'en consommer plus souvent que nécessaire pour combler un manque dans le monde réel.
Les jeux vidéo ont la réputation d'être violents et débilitants. Pourtant, de récentes études montrent qu'ils améliorent des capacités cognitives différentes selon le type de jeu. Les risques pour la santé restent très limités et peuvent facilement être évités.
Jouer permet de développer de nouvelles cellules nerveuses bénéfiques à certaines régions du cerveau impliquées dans le contrôle émotionnel et l'apprentissage social. L'enfant stimule ses capacités d'entraide et de camaraderie par le jeu. L'enfant parle plus et échange davantage avec les autres lorsqu'il amorce un jeu.
Le jeu permet de réduire le stress
Jouer, danser et chanter sont d'excellents moyens d'évacuer le stress, tant pour votre enfant que pour vous. Lorsque vous passez de bons moments et riez ensemble, votre corps libère des endorphines qui favorisent un sentiment de bien-être.
L'évasion et le divertissement
Les jeux vidéo permettent de s'évader de la réalité et peuvent servir de divertissement. Ils offrent aux joueurs la possibilité de s'immerger dans des mondes fictifs, d'explorer de vastes paysages et de vivre des aventures palpitantes.
En revanche, si vous souhaitez offrir une console à votre enfant, il est préconisé d'attendre ses 6 ans révolus. Avant cet âge, il est très important de s'ouvrir au monde et à son corps. De plus, une console propre à l'enfant est plus difficile à réguler.
La pratique du jeu vidéo devient addictive lorsque le plaisir de jouer a laissé la place à la souffrance des conséquences négatives générées par l'excès de jeu. Le joueur dépendant sacrifie ses autres loisirs, ses relations familiales et sociales et son sommeil pour jouer.
Des troubles du sommeil.
Des difficultés à communiquer en face à face. L'enfant ou l'adolescent délaisse souvent ses loisirs habituels et peut réduire ses contacts dans la vie réelle. Une prise de poids du fait du temps de sédentarité augmentée avec la pratique du jeu vidéo.
Jeux vidéo : les bienfaits pour notre cerveau
La fonction pédagogique des jeux vidéo étant avérée, il est possible de considérer qu'ils nous rendent plus intelligents. D'autant que certains produits vidéoludiques contribuent véritablement à renforcer (ou à retrouver) des capacités cognitives perdues.
L'addiction comportementale (jeux, écrans) Les addictions aux jeux de hasard et d'argent et celles aux jeux vidéo sont des addictions comportementales, considérées et reconnues comme une maladie. D'autres troubles addictifs comportementaux sont actuellement à l'étude.
L'excitation du gain et l'angoisse de se refaire
Elles entretiennent l'illusion qu'elles peuvent contrôler le jeu et sont convaincues qu'elles sont plus spéciales que d'autres et que, par conséquent, leur chance finira par tourner et payer. Ultimement, c'est ce qui les pousse à s'enliser.
Chez ces joueurs malades, le cerveau s'est transformé et s'est habitué peu à peu au plaisir de jouer. C'est ce qu'on appelle la dépendance. Chez les joueurs dépendants, jouer une petite partie ne procure plus de plaisir. Pour ressentir le même bien-être, ils doivent jouer de plus en plus.