Sur le plan économique, la démarche RSE impacte la stratégie managériale puisqu'elle participe à l'anticipation des risques, à l'amélioration de l'efficacité et à l'optimisation des coûts. Elle est un vecteur de pérennisation de l'activité de l'entreprise, sur le moyen et long terme.
Ainsi, si une entreprise intègre la RSE dans l'ensemble de ses processus, elle gère mieux ses risques, elle attire les talents, elle bénéficie d'une meilleure image, d'une confiance accrue de ses parties prenantes, elle améliore sa résilience face aux évènements imprévus comme les catastrophes naturelles ou les aléas ...
En d'autres termes, la RSE c'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable.
Améliorer les conditions de travail des salariés
Faire de la RSE a également pour bénéfice d'améliorer les conditions de travail des collaborateurs. La RSE a comme volet notamment tout ce qui relève de l'hygiène, de la santé, de la sécurité et des conditions de travail, mais aussi de la QVT.
La RSE toujours confrontée à des freins
Les directions RSE sont également confrontées à un manque de ressources humaines, freinant leurs actions. Autre problématique : le besoin de méthodes ou d'outils pour évaluer l'impact ou le ROI des actions RSE. L'engagement des salariés est quant à lui un élément qui divise.
La RSE progressivement devient un outil de gestion des risques. En effet, en adoptant un business model plus responsable, les entreprises disposent de process définis pour identifier les risques fournisseurs grâce à la RSE, mais aussi les risques financiers, climatiques ou encore les risques-image.
D'un point de vue social, l'enjeu de la RSE est de veiller à favoriser l'égalité des chances et la diversité, à garantir la sécurité de tous les collaborateurs et à respecter le droit du travail.
Pédagogue et bon communicant le rôle du responsable RSE est de sensibiliser, mobiliser et d'engager l'ensemble des salariés (y compris la Direction) autour des questions de développement durable pour avoir un impact positif sur la société mais aussi mieux respecter l'environnement (ex.
La RSE victime d'un manque de vision stratégique
En général, les acteurs du développement durable s'accordent à constater que le principal frein des entreprises est structurel, lié à un manque d'engagement ou de soutien du top management à la RSE.
Les bénéfices identifiés suite à l'engagement dans une démarche RSE sont multiples : dynamiser l'innovation, gagner en compétitivité, accéder à de nouveaux marchés, réduire son empreinte environnementale, impliquer et fédérer les salariés…
La RSE, c'est tout simplement l'application du concept de développement durable au monde de l'entreprise. Concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire.
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) s'affirme chaque jour plus que jamais dans le management des entreprises. Vécue comme une obligation, une contrainte ou une formidable opportunité, la RSE décline les principes du développement durable au sein des activités.
La RSE devrait, dans un avenir plus ou moins proche, tendre vers un renforcement de la gestion des données détenues par les entreprises en incitant ces dernières à former aux enjeux du numérique les dirigeants, salariés et autres acteurs de l'entreprise.
Aux côtés des risques sociaux, industriels, environnementaux ou économiques, la RSE est alors perçue comme un risque règlementaire, une menace pesant sur l'entreprise, non pour elle-même mais en cas de non-observance de ses principes.
Pas d'obligation RSE stricto sensu pour les PME et TPE
L'obligation de reporting concerne uniquement : les entreprises cotées en bourse (loi NRE de 2001) les entreprises au chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros ou de plus de 500 employés (Grenelle II de 2010)