La concentration en CO2 dans le sang augmente ; ce gaz est alors transformé par réaction chimique : CO2 + H2O = H+ + HCO3–, ce qui entraîne une baisse du pH sanguin.
Lorsque le CO2 se dissout dans l'eau de mer, il forme de l'acide carbonique (H2CO3), un acide faible qui se dissocie en ions bicarbonate (HCO3-) et hydrogène (H+). Une hausse de la teneur en ions H+ augmente l'acidité (baisse du pH), mais là n'est pas le seul problème.
Pour pH<4,4 l'espèce prédominante est le dioxyde de carbone : c'est le cas des boissons gazeuses ; Pour pH=6,4 (pH=pK1) on a égalité des concentrations en dioxyde de carbone et en ions bicarbonates ; de même pour pH=10,4 (pH=pK2) on a égalité des concentrations en ions bicarbonates et en ions carbonates.
Le transport du CO
30% du CO2 se fixe à l'hémoglobine et à d'autres protéines plasmatiques également sous forme d'HCO3-. L'hémoglobine ne fixe pas le CO2 sur les mêmes sites que l'oxygène mais une hémoglobine sans oxygène peut toutefois fixer plus de CO2 qu'une hémoglobine oxygénée (effet haldane).
Transport du gaz carbonique
Ce CO2 est transporté dissous dans le plasma (7 à 10 %), sous forme de carbhémoglobine (20 à 30 %) et sous forme de bicarbonates (HCO3-) (60 à 70 %). La liaison du CO2 à l'Hb est rapide et réversible.
La mesure des taux de CO2 total (parfois aussi appelé bicarbonates) accompagne celles du sodium, du potassium et des chlorures lorsqu'on suspecte un trouble électrolytique combiné avec un problème d'équilibre du pH du sang (équilibre acido-basique), incluant ceux causés par certains médicaments.
C'est le transporteur de l'O2 et du CO2. Comme le schéma ci-dessous le représente, l'hémoglobine est constituée de 2 parties : → La globine : elle est composée de 4 chaînes polypeptidiques. C'est elle qui fixe le CO2 sur ses extrémités NH2. Il existe plusieurs dérivés d'hémoglobine (Hb).
Le sang le transporte vers les poumons où il est éliminé lors de l'expiration. Si le dioxyde de carbone s'accumule dans le sang, le pH sanguin diminue (l'acidité augmente). Le cerveau régule la quantité de dioxyde de carbone expirée en contrôlant la vitesse et l'amplitude de la respiration (ventilation).
Le traitement par ventilation non invasive
Le traitement de ce symptôme respiratoire repose sur la ventilation non invasive, qui assiste le patient, durant la nuit pour l'aider à mieux respirer, en exerçant une pression au niveau de la bouche et du nez.
Quand les muscles (ou les autres organes) fonctionnent, ils utilisent en général de l'oxygène et produisent des déchets parmi lesquels on a du dioxyde de carbone. Ce déchet passe dans le sang qui retourne des muscles vers l'oreillette droite du cœur (par les veines).
La concentration en CO2 dans le sang augmente ; ce gaz est alors transformé par réaction chimique : CO2 + H2O = H+ + HCO3–, ce qui entraîne une baisse du pH sanguin.
L'excès de CO2 change le climat de la Terre
Principale cause des changements climatiques de la planète, le gaz carbonique (CO2) n'a jamais été aussi abondant dans l'air depuis 800'000 ans, accentuant la capacité de l'atmosphère de conserver la chaleur du soleil par effet de serre.
Tout d'abord, une molécule de CO2 se combine avec une molécule d'eau en formant une molécule d'acide carbonique (CO2 + H20 -> H2CO3). Cet acide, instable, se dissocie directement en un ion H+ (qui augmente l'acidité de l'eau) et en un ion bicarbonate (HCO3-).
L'énergie piégée par le CO2 et les autres gaz à effet de serre entraîne un réchauffement de la surface terrestre et, partant, une augmentation de la teneur de l'atmosphère en vapeur d'eau, laquelle engendre/piège à son tour encore plus de chaleur.
Il est effectivement l'un des gaz les plus prépondérants dans l'atmosphère et participe activement à la respiration des êtres vivants et la photosynthèse des plantes. Ainsi, l'être vivant transforme l'oxygène en CO2, tandis que les plantes transforment le CO2 en oxygène.
L'augmentation de l'activité musculaire entraîne une augmentation de production de déchet et donc de gaz carbonique, l'hyperventilation permet une augmentation de l'épuration et donc le taux de gaz carbonique dans le sang reste constant et la pCO2 reste inférieure à 40.
Au-delà de 40 000 ppm : l'exposition à ces concentrations élevées provoque un grave manque d'oxygène qui peut entraîner des lésions cérébrales permanentes, le coma, voire la mort.
Le GIEC nous recommande de nous limiter à l'émission d'une certaine quantité de gaz à effet de serre afin de limiter le réchauffement à 1.5°C par rapport à la température moyenne observée en 1900. Tout cela pour éviter des dommages irréversibles à notre planète et ses écosystèmes au travers.
Le sang appauvri en oxygène et riche en dioxyde de carbone revient vers la cavité droite du cœur à travers deux grosses veines : la veine cave supérieure et la veine cave inférieure. De là, le sang est envoyé dans l'artère pulmonaire vers les poumons, où il se recharge en oxygène et libère le dioxyde de carbone.
Lorsqu'une hématie atteint les capillaires artériels d'un organe, elle fournit l'oxygène transporté et récupère le gaz carbonique (CO2) qui va prendre la place de l'oxygène (O2) sur les atomes de fer de l'hémoglobine.
Le dioxyde de carbone (CO2 = déchets) fabriqué par les organes et muscles au cours de leur fonctionnement, est récupéré par le sang et rapporter aux poumons. Ces déchets sont expirés et le CO2 est rejeté hors du corps.
L'augmentation du dioxyde de carbone à l'échelle mondiale augmente la barrière des gaz dans le monde, entraînant un réchauffement climatique .
L'océan continue d'absorber le Co2
En d'autres termes, plus les quantités de CO2 ont augmenté dans l'atmosphère, plus les océans en ont absorbé. Les études menées à ce jour suggèrent donc que l'océan continue de jouer un rôle important dans le récent bilan mondial du carbone.
Il remet l'eau cette fois légèrement en dessous du seuil d'équilibre calco carbonique, et rend ainsi le calcaire soluble et non-incrustant. Malheureusement L'eau du robinet en France à un PH très souvent compris entre 7,3 et 8,8.