L'entomogamie, ou pollinisation par les insectes, concerne 90 % des espèces de plantes à fleurs dans le monde (Chiffre issu du rapport IPBES sur la pollinisation). Si la pollinisation par les abeilles est la plus connue, beaucoup d'autres insectes assurent également cette fonction.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les abeilles ne sont pas les meilleurs insectes pollinisateurs... Selon des chercheurs britanniques ayant mené une étude sur des mûriers sauvages, les pollinisateurs les plus efficaces sont les papillons de nuit !
1. L'abeille. C'est le premier insecte pollinisateur des jardins. Qu'il s'agisse de l'abeille domestique (Apis mellifera) qui produit le miel ou des abeilles sauvages comme l'abeille charpentière, ces hyménoptères raffolent des plantes à fleurs comme le mimosa, le laurier, le romarin ou la bruyère.
Nous connaissons les insectes les plus répandus issus de l'ordre des hyménoptères, parmi lesquels figurent l'abeille domestique, productrice de miel, les bourdons, les guêpes, ainsi que les fourmis - bien que ces dernières ne soient pas impliquées dans le processus de pollinisation.
Il arrive même que des araignées, en chassant les pollinisateurs sur les fleurs, pollinisent à leur tour. Cette action de pollinisation est totalement liée à la reproduction d'une grande partie des plantes à fleurs.
Comme toutes les guêpes, c'est un régulateur d'espèces d'insectes, mais aussi un pollinisateur. Il lui arrive d'être charognard, et il sert de nourriture à d'autres espèces (d'oiseaux par exemple).
Les guêpes ont un rôle de pollinisateur
Ce sont généralement les mâles qui se chargent de la récolte du nectar sur les fleurs. Si on ne les classe pas naturellement parmi les insectes pollinisateurs, il faut tout de même savoir qu'elles jouent un rôle important dans ce processus naturel.
Choisir davantage de plantes méllifères
Riches en nectar, pollen ou miellat, les installations fleuries nourrissent les insectes pollinisateurs. Il existe plus de 450 plantes méllifères rien qu'en France… autrement dit, il y a de quoi faire ! Cela permet de varier les essences végétales dans les espaces verts.
Même s'ils ne font pas de miel à partir du pollen qu'ils récoltent, les bourdons sont donc d'excellents pollinisateurs. Ils représentent un complément important aux abeilles, puisque leur très longue langue leur permet de butiner des fleurs inaccessibles pour les abeilles.
Insectes et pollinisation
Parmi les autres insectes qui assurent la pollinisation des arbres fruitiers, on compte notamment les coléoptères, les guêpes, les mouches, les papillons, les thrips.
Le syrphe ne présentant aucun danger, il est donc inutile et déconseillé de chercher à s'en débarrasser. Si jamais vous avez reçu une piqûre, l'insecte incriminé n'était pas un syrphe.
Les jardiniers souhaitant éviter l'utilisation de pesticides pour lutter contre les pucerons et autres nuisibles ont à disposition des solutions naturelles non nocives, à savoir les auxiliaires de jardin. La coccinelle se trouve en tête de liste des insectes capables d'éradiquer efficacement les parasites.
Les chiffres sont sans appel : avec quelques 800 000 morts par an, le moustique est l'animal le plus meurtrier pour l'homme. Il devance ainsi largement le serpent (100 000 morts) ou encore le chien (35 000 décès). A titre de comparaison, cet insecte tue plus d'humains en 24h que le requin en 100 ans.
Pour obtenir de bonnes récoltes, plantez 2 cerisiers pour assurer une bonne pollinisation. Un pollinisateur suffit à féconder de 8 à 10 arbres de la même variété.
Ainsi les Amandiers (Prunus dulcis) sont les premiers à fleurir début mars puis vient le tour des Pêchers (Prunus persica), des Pruniers (Prunus domestica) et les Poiriers (Pyrus communis).
Il y a de nombreux poiriers autostériles, qui ont besoin de la présence d'autres poiriers aux alentours pour que la fécondation se fasse mais aussi des poiriers autofertiles, dont le pollen des fleurs va pouvoir polliniser d'autres fleurs du même individu.
Il est essentiel de ne pas tuer les frelons asiatiques en raison de leur rôle dans l'écosystème. Leur présence régule les populations d'insectes ravageurs, ce qui est bénéfique pour l'agriculture et la nature.
Comme les abeilles, les guêpes et les frelons européens ont un rôle écologique majeur et il faudrait les protéger. Ils participent à la pollinisation des plantes et, en tant que prédateurs, ils permettent de contrôler les populations d'insectes dans l'environnement, notamment des mouches et des moustiques.
Comme tous les autres insectes, les guêpes possèdent des prédateurs naturels comme les chauves-souris, les blaireaux, les grenouilles ou encore les crapauds. Mais saviez-vous que les guêpes ont également une place de choix dans l'alimentation de plus de 100 espèces d'oiseaux ?
Seule la Bondrée apivore (Pernis apivorus) peut attaquer les nids de ce Frelon et a donc une action de régulation sur cette espèce (Macià et al., 2019), mais qui reste probablement d'assez faible importance sur les densités de population, de part la rareté de l'espèce et son caractère migratoire.
Leur colonie disparue, les reines partent alors à la recherche d'un endroit où passer l'hiver au chaud. C'est alors qu'on peut les voir dans les maisons en quête d'un abri. Elles apprécient les greniers et toitures mais aussi un simple tas de bois, du moment qu'elles peuvent se tenir hors de portée du gel.
Contrairement aux guêpes et frelons qui possèdent un aiguillon lisse leur permettant de piquer plusieurs fois, les abeilles ont la particularité d'avoir un aiguillon dentelé qui ne peut ressortir de la peau après la piqûre.