La période d'essai permet à l'employeur d'évaluer les compétences du salarié dans son travail, notamment au regard de son expérience, et au salarié d'apprécier si les fonctions occupées lui conviennent.
La période d'essai marque le début d'une aventure commune entre l'entreprise et le nouveau collaborateur. On peut penser que c'est l'employeur qui a le dernier mot, mais cette étape permet de rompre librement le contrat de travail réciproquement.
Le but de la période d'essai étant d'évaluer les compétences du salarié, et de permettre au salarié d'apprécier le poste, elle n'a pas lieu d'être lorsque le salarié enchaine plusieurs contrats sur le même poste. La chambre sociale de la Cour de cassation dans un arrêt récent du 5 octobre 2016 (Cass. Soc.
La période d'essai est un étape clé de la relation de travail, à la fois simple à mettre en œuvre mais aux conséquences importantes pour l'entreprise et le salarié. Elle permet une phase de test où chaque partie au contrat de travail peut apprécier si la relation de travail lui convient.
La période d'essai est un bon moyen pour l'employeur, comme pour le salarié, de se tester. En effet, la période d'essai permet à l'employeur d'évaluer les compétences du salarié et au salarié d'apprécier si les fonctions qu'il occupe lui conviennent.
1221-19 du Code du travail, le contrat de travail à durée indéterminée peut comporter une période d'essai dont la durée maximale est : de deux mois pour les ouvriers et les employés ; de trois mois pour les agents de maîtrise et les techniciens ; de quatre mois pour les cadres.
En cas de rupture de la période d'essai
Aucune indemnité de rupture n'est due (sauf l'indemnité compensatrice de congés payés), si la période d'emploi à l'essai : a duré au moins 1mois pour les salariés embauchés en contrat à durée indéterminée ; sans condition de durée pour les salariés en contrat à durée déterminée.
La période d'essai n'est pas obligatoire. Cependant, elle s'impose au salarié si elle est prévue dans le contrat de travail ou la lettre d'engagement : Courrier par lequel un employeur informe un candidat de son intention de le recruter.
Employeur ou salarié peuvent tout deux décider de rompre la période d'essai, librement et sans motif. Après avoir posé et exécuté son préavis, le salarié peut cesser le travail et percevoir sa rémunération, pour la période pour laquelle il a travaillé.
La durée maximale légale de la période d'essai initiale d'un cadre en CDI est de 4 mois. L'employeur peut la renouveler une fois sous certaines conditions. La durée de la période d'essai en CDI d'un cadre est donc de 8 mois au maximum. À noter : la période d'essai commence le premier jour de travail dans l'entreprise.
L'employeur doit veiller à la santé et à la sécurité de ses travailleurs en mettant en place des actions de prévention, d'information et de formation. Il doit également évaluer les risques professionnels sur chaque poste de travail. Ces risques sont consignés dans un document.
La période d'essai est la première phase d'un contrat de travail. Elle désigne la période au cours de laquelle l'employeur évalue les compétences d'un salarié dans son travail et le salarié s'assure que les fonctions qu'il occupe lui conviennent. La période d'essai n'est pas obligatoire.
Rupture de la période d'essai : aucune indemnité n'est en principe due. La période d'essai a pour vocation de vous permettre d'évaluer les compétences du salarié, et de permettre au salarié d'apprécier si le poste de travail lui convient.
La période d'essai est une période probatoire qui se situe au début de l'exécution du contrat de travail et qui a pour but de permettre à l'employeur d'évaluer les compétences du salarié et au salarié d'apprécier si les fonctions lui conviennent.
La durée maximale légale de la période d'essai initiale d'un CDI est de 4 mois. Elle est renouvelable une fois.
Si la rupture de la période d'essai est autorisée par le Code du travail, pour la réglementation assurance chômage, en revanche, elle produit les effets d'une démission. Le salarié à l'initiative de la rupture de la période d'essai n'aura donc, en principe, pas le droit à l'allocation chômage.
L'essai doit aussi être prévu par l'accord de branche étendu dont relève le salarié. Si une ou l'ensemble des exigences n'est/ne sont pas réuni(e)s, le salarié est réputé être embauché sans période d'essai depuis le début du contrat : Il y aura requalification en CDI. Cela rend impossible la libre rupture.
La période d'essai ne se présume pas et n'est que facultative. Pour être valable, elle doit être écrite dans le contrat de travail, tout comme son éventuel renouvellement. Par conséquent vous pouvez tout à fait demander à la supprimer ou encore à l'aménager, par exemple en ne prévoyant pas son renouvellement.
Si l'employeur est à l'initiative de la rupture de la période d'essai, alors le salarié se trouve dans une situation où il est privé involontairement d'emploi. Dans ce cas, le salarié pourra bénéficier du chômage. La rupture de la période d'essai par l'employeur ouvre donc droit au chômage.
Il convient donc de prévenir son employeur de sa décision de départ dans les 24 heures si cela fait moins de huit jours que vous êtes en poste, ou bien 48 heures si cela fait plus de huit jours. Aucune formalité n'est a priori nécessaire pour mettre fin à votre période d'essai.
L'essai professionnel n'est pas rémunéré. Toutefois, des dispositions conventionnelles. Elles fixent les obligations et les droits de l'employeur et du salarié.
L'avantage du CDI ? La stabilité ! Etre recruté en CDI, c'est la sécurité avant tout : celle qui vous assure un salaire minimum, des congés payés, la confiance des banques, un contrat sur le long terme…
Il bénéficie d'une meilleure protection : salaire minimum, couverture sociale, éventuellement mutuelle d'entreprise. Un contrat en CDI assure un revenu pérenne au salarié.
Vous démissionnez pour reprendre un nouvel emploi (CDI) auquel votre employeur met fin dans les 65 jours travaillés suivant la date d'embauche. Dans cette situation, vous pourrez bénéficier d'allocations chômage si vous avez travaillé au moins 3 ans avant la démission sans aucune interruption.
Il est possible de quitter un CDI sans perdre ses droits au chômage, à condition qu'il s'agisse d'une démission légitime. Dans les faits, seuls les salariés privés d'emploi de manière involontaire peuvent prétendre au chômage. Cependant, si vous démissionnez pour un motif légitime, cela vous ouvre des droits.