La TVA sur les encaissements offre un avantage sur la trésorerie. En effet, vu que la TVA n'est exigée que quand le client règle ses factures, l'entreprise n'a pas à effectuer des avances de trésorerie à l'Etat, ce qui n'est pas le cas pour la TVA sur les débits.
Tout cet argent récolté va permettre d'alimenter les caisses de l'État pour financer les services publics et la protection sociale : enseignement, sécurité, justice, solidarité, transports, culture, sports…
Le principe de la TVA : collectée VS déductible
Le principe de la TVA est simple. Chaque entreprise collecte auprès de ses clients de la TVA qu'elle devra reverser à l'Etat. Dans le même temps, elle récupère auprès de l'Etat la TVA qu'elle a avancée auprès de ses fournisseurs sur ses achats.
L'inconvénient de ces taxes cumulatives est qu'elles vont lourdement grever le prix du produit. La taxe cumulative n'est pas neutre économiquement car elle va influencer les décisions des acteurs économiques, des entreprises qui vont plutôt être incités à retenir des circuits économiques courts.
L'option pour la TVA sur les débits permet de simplifier les travaux comptables du prestataire puisque celui-ci va devoir reverser la TVA dès l'inscription de la facture au débit de son compte « client ». L'exigibilité de la TVA correspond ainsi à la facturation et non plus au paiement.
2° Les entreprises ont seulement un rôle de collecteur de la TVA, les sommes ne font que transiter via les comptes bancaires de celles-ci. Pour que la TVA soit sans incidence pour les entreprises, elles déduisent la TVA payée lors de leurs achats du montant de la TVA collectée à reverser sur leurs ventes.
La TVA pour taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect sur la consommation. La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt sur la consommation. Il s'agit d'un impôt indirect, c'est-à-dire qu'il n'est pas collecté directement par l'État mais par le vendeur qui le collecte et le reverse à l'État.
Pour atteindre ce résultat, Maurice Lauré, l'inventeur de la T.V.A., eut une idée géniale. On aurait pu prélever la totalité de l'impôt lors de la consommation finale, en pratique la vente au détail.
Une entreprise qui bénéficie du régime de la franchise en base n'est pas soumise à la TVA. Elle ne facture donc pas la TVA à ses clients et n'a donc aucune déclaration de TVA. Elle doit seulement faire figurer sur ses factures la mention « TVA non applicable – article 293 B du CGI ».
La TVA a rapporté 160 milliards d'euros, ce qui en fait l'impôt le plus rentable pour le Trésor public. En effet, presque toutes les opérations économiques sont soumises à TVA.
La TVA, qu'est-ce que c'est ? La TVA, taxe sur la valeur ajoutée, est un impôt indirect qui est payé par les consommateurs et collecté par les entreprises. Elle représente la différence entre un prix hors taxe (HT) et un prix toutes taxes comprises (TTC).
Comment et pourquoi établir une facture sans TVA ? Si une entreprise n'est pas assujettie à la TVA, alors cela signifie qu'elle est bien en franchise en base et qu'elle ne la collecte donc pas. Elle ne la comptabilise donc pas non plus auprès de ses clients.
Le vendeur ou prestataire est assujetti non redevable de la TVA. Très souvent, la TVA n'est pas applicable sur une facture car le vendeur du bien ou le prestataire du service est assujetti et non-redevable de la TVA. On parle alors d'exonération de TVA, ou de franchise en base de TVA.
Les factures émises par des entreprises bénéficiant d'une franchise en base de TVA ne comportent pas de TVA mais une mention particulière justifiant de la non-application de cet impôt. Les micro-entreprises ayant une franchise en base de TVA doivent donc utiliser un modèle de facture sans TVA adapté.
La TVA a comme caractéristiques : -La TVA est un impôt sur la consommation . C'est le consommateur final qui supporte la TVA car il ne peut pas la déduire. -La TVA est un impôt indirect car, ce sont les entreprises qui calculent et collectent la taxe pour la reverser à l'Etat.
Le calcul du montant de la TVA en se basant sur le prix Toutes Taxes Comprises (TTC) s'effectue comme suit : Taux normal: (prix TTC / 120) x 20. Taux intermédiaire: (prix TTC / 110) x 10. Taux réduit: (prix TTC / 105,5) x 5,5.
La TVA est un impôt indirect, ce qui signifie qu'il n'est pas collecté directement par l'État comme l'impôt sur le revenu, la taxe d'habitation ou la taxe foncière. La TVA est en fait une taxe qui vient s'ajouter au prix de tous les produits qui y sont assujettis, c'est-à-dire la quasi-totalité.
Les taux de TVA : actualité
taux normal : 20 % taux intermédiaire : 10 % taux réduit (inchangé) : 5,5 % taux particulier (inchangé) : 2,1 %
1952 : Maurice Lauré publie un livre intitulé « La taxe sur la valeur ajoutée ». La création de la TVA est en marche. 10 avril 1954 : A l'initiative de Maurice Lauré, alors directeur adjoint de la Direction générale des impôts (DGI), la taxe sur la valeur ajoutée est votée à l'Assemblée nationale.
Au niveau financier, l'entreprise doit payer l'ensemble mais au niveau comptable, là encore la TVA sera séparée du reste du prix. La TVA à payer. Tout professionnel devra donc effectuer la différence entre la TVA collectée et la TVA déductible.
On parle de crédit de TVA (montant remboursé par l'Etat) si la TVA déductible est supérieure à la TVA collectée. Pour faire simple, il suffit de déduire (comme son nom l'indique) la TVA déductible de la TVA collectée pour calculer la TVA à reverser au Trésor.
Investir. Investir est une solution intelligente pour réduire la TVA à payer. Investir consiste à réaliser des achats amortissables, sur lesquels vous pourrez récupérer la TVA. Vous pourrez préparer l'avenir tout en diminuant les montants de TVA à reverser à l'Etat.
On dit que vous bénéficiez de la « franchise en base de TVA ». Si vous avez une activité de commerce ou d'hébergement, ce seuil est de 94 300 € de votre chiffre d'affaires*. Si vous avez une activité de prestation de services, ce seuil est de 36 500 € de votre chiffre d'affaires*.