"Le genre ne se réfère ni à la femme, ni à l'homme en soi, ni au sexe, mais aux rapports qui existent entre eux. Le genre est donc une variable sociale qui permet de différencier, d'organiser et de structurer les rapports des acteurs et actrices sociaux/sociales.
Retenez bien que le genre se base sur les concepts de l'égalité, de la mixité, et de la parité : ces trois termes désignent à la fois des principes et des objectifs à atteindre. Ils représentent des valeurs qui guident, dirigent et influencent les politiques publiques et éducatives.
L'approche par définition transversale, l'approche genre promeut l'égalité formelle et réelle des droits, un partage équitable des ressources et responsabilités entre les femmes et les hommes ainsi qu'un développement humain plus complet et durable pour tous et toutes.
Le terme genre renvoie aux rôles, aux comportements, aux expressions et aux identités que la société construit pour les hommes, les femmes, les filles, les garçons et personnes de divers sexes et de genre.
l'objectif est de promouvoir l'égalité entre les sexes dans tous les aspects de la vie de l'être humain, (...), et d'encourager les hommes à faire preuve du sens des responsabilités dans leur vie sexuelle et leur comportement procréateur et dans leur vie familiale et sociale...”.
Cibles. À l'échelle mondiale, les femmes et les filles doivent jouir de droits et d'opportunités équitables, et pouvoir vivre à l'abri de la violence et de la discrimination.
L'égalité des genres est également une condition indispensable au développement et à la réduction de la pauvreté, car l'autonomisation des femmes et des filles contribue à la santé et à la productivité des familles et des communautés et améliore les perspectives des générations futures.
Parler de genre, c'est :
interroger les stéréotypes liés à la « féminité » et la « masculinité » pour promouvoir l'égalité salariale et le partage des tâches parentales. prévenir les propos sexistes pour combattre les discriminations et les violences.
Non-binaire : se dit d'une personne dont l'identité de genre ne correspond ni aux normes du masculin ni à celles du féminin. Agenre : sous-catégorie de non-binaire. Se dit d'une personne qui ne s'identifie à aucun genre. Ni homme, ni femme, ni mélange des deux.
Les personnes non-binaires peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme « non-binaire » désigne donc toutes les possibilités en dehors d'une identité strictement féminine ou masculine.
Il est admis que le simple fait de réduire les écarts dans la participation des femmes sur le marché du travail au sein des pays où les inégalités entre les genres sont plus marquées pourrait augmenter la production économique de 35 % en moyenne.
Les filles sont de plus en plus nombreuses à aller à l'école et à obtenir un diplôme, et de moins en moins nombreuses à se marier ou à devenir mères avant d'être adultes. Toutefois, les discriminations et les stéréotypes limitants restent fréquents, et les filles sont en droit d'attendre plus.
L'égalité des genres fait référence à l'égalité des droits, des responsabilités et des opportunités entre les genres en prenant en considération les différents intérêts, besoins et priorités et en reconnaissant la diversité des différents groupes de femmes et d'hommes.
À la naissance, nos organes génitaux déterminent notre genre « féminin » ou « masculin ». Mais l'identité de genre, c'est autre chose. Il s'agit du sentiment profond de qui on est. Et ce sentiment ne correspond pas toujours au sexe biologique.
Et «transgenre» qualifie une personne par exemple assignée homme à la naissance, mais qui se sent femme, et qui est donc une femme transgenre. A l'inverse, si une personne née femme se sent homme, il s'agit d'un homme trans.
Transgenre (trans) : une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au sexe qui lui a été assigné à la naissance. Les personnes dont l'identité de genre ne se situe pas dans le genre binaire peuvent s'identifier comme transgenre.
Du latin « genus, generis » signifiant « origine, naissance », utilisé pour identifier et classer, le mot est devenu un marqueur de l'ironie dans la langue orale, « genre, ça c'est vrai ? ».
Le genre est une construction sociale.
Par exemple, une femelle (sexe) sera considérée comme une fille-femme (genre). Sur base de ces assignations, notre société se veut majoritairement [3] binaire (femelle/mâle, fille-femme/garçon-homme). Le genre n'est donc pas une donnée naturelle !
Évitez d'employer son nom légal ou le “prénom de sa vie d'avant”. Si la personne n'a pas partagé ses pronoms, demandez-lui ce qu'elle veut. Évitez de parler de pronoms qu'elle “préfère”. Cela suggère que le “vrai” genre d'une personne est celui qui lui a été assigné à la naissance, et qu'elle “préfère” autre chose.
Les défenseurs de l'égalité entre les hommes et les femmes au sein des en- treprises privées apportent la preuve qu'un taux plus élevé d'occupation des femmes peut améliorer la prise de décision, améliorer la valeur de l'actionnariat et réduire la prise de risques dans une entreprise.
· les disparités entre les hommes et les femmes dans le domaine de la gestion des ressources naturelles et de la préservation de l'environnement; · la persistance de la discrimination à l'égard des petites filles et des violations de leurs droits fondamentaux.
L'égalité des genres accroît enfin la capacité d'action collective des femmes, ce qui transforme la société en influençant les institutions, les marchés, ou encore les normes sociales. Quand on donne aux femmes les moyens d'agir sur la scène politique, on observe bien souvent une modification des choix publics.