La mycorhization permet aux plantes de compenser leur absence de mobilité et leur faible emprise racinaire, les mycorhizes prolongent le rayon de prospection des racines et permettent de puiser plus d'éléments nutritifs.
La symbiose qui se produit avec la mycorhization permet de nourrir naturellement les végétaux, et donc d'abandonner les apports d'engrais de synthèse qui sont d'ailleurs incompatibles, d'où l'intérêt de favoriser la présence du champignon dans le sol.
Les mycorhizes favorisent l'absorption par les racines des éléments minéraux de la rhizosphère et du sol, et améliorent ainsi la nutrition de la plupart des espèces végétales et permettent de mieux absorber l'eau et de résister aussi au stress hydrique ainsi qu'aux maladies.
Grâce à leur capacité incroyable à se connecter aux racines des plantes, les filaments fongiques microscopiques étendent considérablement le système racinaire. Ils extraient l'eau et les nutriments d'un grand volume de sol environnant, et les apportent à la plante, améliorant la nutrition et la croissance.
La symbiose mycorhizienne entre une plante et un champignon est une symbiose mutualiste à bénéfices réciproques. La plante apporte au champignon les produits issus de la photosynthèse (sucres) et reçoit en retour de l'eau et des éléments minéraux comme le phosphore, l'azote, le souffre ou le silicium.
la plupart des conifères (ils forment des ectomycorhizes) ; les orchidées(elles forment des mycorhizes orchidoïdes) ; le noisetier, le tilleul, le charme, le chêne rouge d'Amérique, les pins, et le châtaignier, qui forment eux aussi des mycorhizes du même type que celles des conifères (ectomycorhizes).
Il existe différents types de mycorhizes, dont les deux plus importants sont les ectomycorhizes (associations entre des arbres et des champignons Basidiomycètes) et les endomycorhizes vésiculaires à arbuscules, présents chez à peu près 70% des espèces de plantes, dont la plupart des cultures.
Les champignons mycorhiziens sont des champignons qui ont la particularité d'entrer en symbiose avec les racines de plantes (accord commun entre les deux organismes). « Myco », signifie d'ailleurs champignon en Grec, alors que «rhize » signifie racine.
Il se nomme : LE MYCELIUM. Les 80 000 champignons ont un mycélium, mais plus ou moins 10 000 seulement possèdent un carpophore ou sporophore visible.
Pour se nourrir, les plantes échangent avec leur environnement et les organismes qui les entourent. Elles ont essentiellement recours à une association avec des filaments de champignons : ce sont les mycorhizes.
Les lichens sont issus de l'association de deux plantes différentes, une algue et un champignon.
La symbiose est une association biologique, durable entre deux organismes vivants dits hétérospécifiques, ou d'espèces différentes. Les organismes impliqués dans une telle relation sont appelés des symbiotes. Aujourd'hui la symbiose est souvent considérée comme réciproquement bénéfique aux deux organismes.
Réduire la fréquence du travail du sol favorise ainsi les mycorhizes. Les plantes pérennes dans les rotations de culture augmentent beaucoup la diversité des mycorhizes dans le sol. En plus d'être associées à un travail du sol peu fréquent, les plantes pérennes sont en croissance pendant toute la saison.
C. geophilum est ce que l'on appelle un champignon mycorhizien, qui vit en symbiose avec des arbres en forêt. Les filaments du mycélium poussent dans le sol ainsi que dans et autour des extrémités de racines des arbres, et les aident par ce fin réseau à prélever les nutriments et l'eau dans le sol.
Mettre au bain-marie avec de la potasse pendant 10 minutes. Rincer immédiatement les échantillons avec de l'eau acidifiée. Colorer 1 minute dans une solution de bleu coton. Monter les échantillons entre lame et lamelle pour observer une mycorhize.
* Un champignon est un thalle car il ne possède ni tige, ni feuille, ni racine. Les champignons voisinent ainsi les algues et les lichens.
Pour appliquer des mycorhizes
Une petite pincée suffit. Ou achetez un terreau contenant déjà des mycorhizes et faites vos semis dedans. Vous pouvez aussi en appliquer en saupoudrant les racines du plant d'inoculant commercial lors du repiquage. Terreau contenant des mycorhizes.
Celui-ci se situe entre le règne végétal et le règne animal. Incapables de synthétiser les glucides nécessaires à leur vie et à leur développement, ils doivent tirer leur subsistance de matières organiques et participent ainsi à la décomposition des végétaux et à leur recyclage.
Généralement, on procède à la mycorhization des truffiers dès la germination de la graine ou du gland pour le cas du chêne. Dans le cas où la mycorhization n'aurait pas marché, vous pouvez utiliser des produits créés artificiellement et qu'il faut inoculer dans la terre à une profondeur de 20 cm.
23Les champignons ectomycorhiziens sont des symbiotes inféodés aux plantes hôtes, ce qui rend difficile leur mise en culture en laboratoire. Les isolements de mycélium sont réalisés à partir des différentes formes biologiques du champignon : sporophores, spores, ECM et sclérotes.
Nous recommandons de ne pas appliquer de stimulateur racinaire durant les 8 à 10 premiers jours de croissance, selon la variété, il est nécessaire d'attendre que vos plantes atteignent au moins 10 à 15cm et soient pourvues d'au moins 1 à 2 paires de feuilles.
Le mutualisme : les deux symbiontes tirent profit de la situation. Le commensalisme : un des deux symbiotes tire un avantage de la relation, sans nuire ni favoriser l'autre organisme. Le parasitisme : un seul organisme tire profit de la situation et vit aux dépens de son hôte.
L'importance physiologique de la symbiose peut tenir à un phénomène autre que l'échange de nourriture, par exemple la synthèse de vitamines par la flore du tube digestif, chez les mammifères, mais aussi chez les insectes.
1. Présence et mode d'existence des parasites dans certains organes ou tissus. 2. État d'un organisme qui vit aux dépens d'un organisme d'une autre espèce, que l'on appelle l'hôte.