Au-delà du débat entre véracité et fiction, la littérature de guerre est une source documentaire sur l'expérience du combat mais aussi une manière d'appréhender les phénomènes sociaux et culturels en résultant. Se souvenir de la guerre et la raconter, c'est exalter la souffrance, la mort et le sacrifice.
Les écrivains interprètent diversement la guerre, pointant son absurdité, ou insistant sur la dégradation de l'homme, sur l'inhumanité qu'elle entraîne, ou encore sur ces vies qu'elle condamne. 1) Au XVIIIe siècle, les oppositions sont vives aux très nombreux combats qui jalonnent le siècle.
La guerre s'avère en effet être une source d'inspiration primaire pour les écrivains de l'époque contemporaine dans la mesure où ils la vivent. Elle est au coeur des sociétés. Témoins, victimes et même acteurs, les écrivains sont, au sens physique, des combattants.
La littérature vise à éduquer, à communiquer des pensées, à influencer et même à séduire. La littérature constitue un héritage patrimonial et peut concourir à la préservation du patrimoine d'un pays, lorsqu'elle en souligne les valeurs, la culture et la civilisation.
Les auteurs engagés utilisent la littérature pour faire passer leurs idées afin de dénoncer les problèmes de la société. Jean-Paul Sartre, par exemple, utilise la littérature comme une arme de combat. En effet, il écrit dans son autobiographie « longtemps j'ai pris ma plume pour une épée ».
La littérature de l'engagement vise surtout à faire de la propagande politique, à provoquer des controverses religieuses, des débats sociaux ou politiques et à dévoi- ler une certaine forme d'art social.
Elle caractérise donc le fait d'impliquer l'écriture dans un combat, au service d'une lutte plus ou moins précise. En 1943 paraissait, sous le titre L'Honneur des poètes, un recueil de poèmes de vingt-deux poètes résistants anonymes.
Quel que soit le but qu'elle poursuit, la littérature contribue à l'amélioration de la société (des individus qui la composent) en développant le sens esthétique, l'esprit critique, la connaissance de soi.
La littérature est considérée comme solidaire d'un projet social, elle a une existence macropolitique. La littérature est une étude de l'homme : elle fait la lumière sur la vie humaine. Voilà pourquoi certains l'appellent le miroir de la vie.
Pour réussir une dissertation littéraire, vous devez : posséder une connaissance approfondie des œuvres étudiées, avoir lu d'autres livres du même auteur ou du même genre ; cerner avec rigueur les enjeux d'un sujet, afin d'éviter le hors sujet ; ne pas confondre l'épreuve avec une question de cours.
Les écrivains et les philosophes s'engagent et dénoncent la violence sous toutes ses formes. Ils cherchent à comprendre pourquoi toutes les sociétés humaines font l'expérience de la violence, si elle est le propre de l'homme, si on peut s'en libérer. Ils espèrent pouvoir sortir de la violence.
Être en guerre, c'est être dans la situation où l'on se bat contre les armées d'un autre État, jusqu'à la mort le plus souvent.
Le livre L'art de la guerre montre comment la réflexion peut mener à la victoire, comment l'analyse des faiblesses de l'ennemi peut fonder une tactique, si l'on sait les exploiter, et même les aggraver ; il met l'accent sur la dimension psychologique du combat, sur le rôle de la ruse et de la fuite.
Les récits publiés pendant la guerre et dans l'immédiat après-guerre sont motivés par le besoin vital de raconter les horreurs de la guerre. Il s'agit comme vous l'écrivez d'un « mouvement très intime ». Les écrivains sont pressés par le temps et par la mort.
La littérature comme une arme politique
Par le biais de son texte, l'auteur peut critiquer certains aspects de la société, dénoncer une situation qui le dérange ou encore défendre une cause qui lui tient à coeur.
Ceux qui témoignent des atrocités de la guerre ont une volonté de transmettre, de faire savoir, pour que de tels événements ne se reproduisent plus jamais. Pour celui qui témoigne, il est important de mettre en garde les hommes, de montrer ce que l'homme peut faire à son prochain.
Le rôle de la littérature, petite ou grande, est de remettre de la vérité dans la réalité et de refuser les falsifications, c'est-à-dire les aliénations. On y parle ( je devrais dire on y écrit ) essentiellement sur la condition humaine, c'est-à-dire, comment l'homme tient tête à son environnement.
De plus, la fiction permet au lecteur de s'évader lorsqu'elle se déroule dans un pays étranger et exotique. Ainsi, les voyages du héros dans Candide de Voltaire font découvrir de nouveaux horizons et ouvrent de nouvelles perspectives.
La littérature apparaît de plus en plus comme un outil de connaissance, de développement personnel et d'émancipation. En nous plongeant dans des univers sociaux et mentaux, elle élargit notre compréhension du monde.
La lecture peut amener les enfants et les adolescents à comprendre les qualités humaines véhiculées dans les histoires, à élargir leurs perspectives sur les autres, à devenir plus tolérants (Emery, 1996). La littérature incite également le lecteur à amorcer des réflexions sur sa façon de vivre.
D'une certaine manière, les écrivains sont perçus comme détenteurs d'une vérité historique et/ou politique. Ils constatent les faits, dénoncent les inégalités et les injustices. On ne compte plus les ouvrages qui aident à prendre conscience, à éviter de reproduire les erreurs du passé.
Tout au long de sa vie, il se bat pour la liberté et contre toute forme de censure.Il lutte aussi pour abolir la peine de mort, pratique qu'il considère inhumaine. Son roman « Le Dernier Jour d'un condamné » est une tribune toujours d'actualité pour défendre ces idées.
Ici, la littérature est une arme, au sens littéral du terme, mais également au sens figuré puisqu'elle est un moyen permettant de convaincre un grand nombre de personne.
La mobilisation des auteurs peut parfois entrainer des changements réels des faits, dès lors, la littérature devient une arme efficace. On peut prendre pour exemple le texte de Voltaire, Traité sur la tolérance. Celui –ci a été écrit pour dénoncer une injustice criante, commise au nom de la religion.
On parle de littérature « engagée » quand l'écrivain prend activement part à la vie sociale, politique ou religieuse de son temps en mettant son œuvre au service d'une cause. En ce sens, il s'agit donc d'une littérature de circonstance.