Toute sa vie, Victor Hugo est à la tête du combat pour les libertés et pour l'éradication de la misère sous toutes ses formes.
Il a été un grand défenseur des droits de l'Homme, de la Femme et de l'Enfant. Il s'est battu contre la peine de mort, contre l'esclavage, le rejet de l'autre parce qu'il est différent, la xénophobie, la misère, l'oppression… Cet engagement, il l'a payé de dix-neuf ans d'exil.
Tout au long de sa vie, il se bat pour la liberté et contre toute forme de censure.Il lutte aussi pour abolir la peine de mort, pratique qu'il considère inhumaine. Son roman « Le Dernier Jour d'un condamné » est une tribune toujours d'actualité pour défendre ces idées.
Toute sa vie Victor Hugo a été un farouche abolitionniste. Ce combat contre la peine de mort est d'abord mené au moyen de son oeuvre littéraire. Dans deux romans, Le dernier jour d'un condamné (1829) et Claude Gueux (1834), il dépeint la cruauté des exécutions capitales auxquelles il a assisté dans son enfance.
Chef de file du romantisme en France, Victor Hugo a marqué l'histoire du théâtre français avec ses pièces Hernani, Lucrèce Borgia, Ruy Blas. Trouvant l'inspiration de ses drames dans l'Histoire, se réclamant de Shakespeare auquel il a consacré un essai, il a tenté de rompre avec la tradition classique.
En 1855, Victor Hugo fut expulsé de l'île à la demande du gouvernement anglais parce qu'il avait, dans un écrit, injurié la reine Victoria. Il se réfugia alors à l'île de Guernesey.
Il devient alors l'un des opposants les plus célèbres à Napoléon III. Victor Hugo met en effet sa plume au service de son engagement politique contre l'empereur. Il proclame les grands principes de libertés et de justice et refuse même de rentrer en France lors de l'amnistie des proscrits en 1859.
Ainsi, Victor Hugo souhaite montrer la beauté de la vie et faire comprendre qu'il est nécessaire de la préserver à tout prix. À travers une description réaliste, pathétique et tragique de la peine de mort, l'auteur souhaite défendre l'idée que personne d'autre que Dieu ne peut ôter la vie à un homme.
Le poète devient le symbole de la lutte de la République contre l'Empire, prenant position en toute occasion, par voie de presse et dans ses œuvres en faveur d'une meilleure justice sociale, pour la paix et la liberté des peuples opprimés, contre la peine de mort…
Au théâtre, Victor Hugo s'est imposé comme un des chefs de file du romantisme français en présentant sa conception du drame romantique dans les préfaces qui introduisent Cromwell en 1827, puis Hernani en 1830, qui sont de véritables manifestes, puis par ses autres œuvres dramatiques, en particulier Lucrèce Borgia en ...
Victor Hugo est célèbre pour ses combats en faveur de la justice, ou plus exactement contre l'injustice : celle des tribunaux comme celle de la société qui marginalise, voire criminalise les pauvres. Il est venu en aide aux condamnés, on sait à quel point il abhorrait la peine de mort (cf.
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
A la suite du coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), en décembre 1851, Victor Hugo passe à l'opposition et décide de quitter la France. Il se rend tout d'abord en Belgique, mais il doit écourter son séjour après la publication de son pamphlet Napoléon le petit.
Hugo voit en lui «l'enfant du hasard […] dont le nom est un vol, et la naissance un faux.» Il brosse, dans Napoléon le Petit, un portrait cruel : «Louis Bonaparte est un homme de moyenne taille, froid, pâle, lent, qui a l'air de n'être pas tout à fait réveillé.
En 1851, Louis Napoléon Bonaparte prend le pouvoir après avoir fait un coup d'État et devient empereur « Napoléon III ». Victor Hugo refuse d'obéir à cet homme qu'il estime avoir volé le pouvoir au peuple. Il le surnomme même « Napoléon le Petit ».
De Napoléon III, on connait donc le surnom "Napoléon le Petit" que lui a collé l'écrivain, le coup d'état du 2 décembre 1851, le rétablissement de l'empire, la dérive autoritaire, la défaite de Sedan et le siège prussien de Paris en 1870.
Le 11 décembre 1851 au soir, à la gare du Nord , un voyageur monte dans le train pour Bruxelles. Il s'en va, il fuit le coup d'état perpétré neuf jours plus tôt, par Louis Napoléon Bonaparte. Cet homme au « front monumental », aux « prunelles d'aigle », c'est Victor Hugo.
Né à Besançon le 26 février 1802, Victor Hugo fuit la France en 1851, suite au coup d'État de Napoléon III.
L'exil de Victor Hugo est un épisode de la vie de l'homme de lettres français Victor Hugo au cours duquel il s'exile hors de son pays, à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851, perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte, et son bannissement par le décret du 9 janvier 1852.
Homme de conviction et d'éthique, il restera pendant toute sa vie fidèle à lui-même, faisant son possible pour améliorer la condition des pauvres, révolté par toutes les injustices, en particulier celles faites aux femmes et aux enfants. La mort accidentelle de sa fille Léopoldine va beaucoup le toucher.
Il vit pleinement la réalité de son siècle qui voit naître et se développer la révolution industrielle et l'apparition d'une nouvelle classe sociale, le prolétariat ; il connaît l'exil et la guerre ; il participe à la grande transition qui, malgré les résistances de l'Ancien Régime, connaît l'émergence de la société ...
Il s'élève contre la répression et les mesures restrictives de Cavaignac. Mais c'est surtout par son discours du 9 juillet 1849 à l'Assemblée nationale, soutenant la proposition d'Armand de Melun sur des mesures de lutte contre le paupérisme, qu'il manifeste sa détermination à "détruire la misère".