Le krach de 1929 aux Etats-Unis marque le début de la Grande Dépression, entraînant bientôt l'Europe dans son sillage, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
Le krach de 1929 est une crise boursière qui se déroula à la Bourse de New York entre le jeudi 24 octobre et le mardi 29 octobre 1929 . Cet événement est l'un des plus célèbres de l'histoire boursière, marquant le début de la Grande Dépression, la plus grande crise économique du XX e siècle.
La crise de 1929 prend son origine dans un krach boursier à New York le 24 octobre à cause d'une spéculation trop forte. Elle entraîne la ruine de centaines de milliers d'actionnaires américains et des faillites de banques et d'entreprises.
Ses causes sont multiples : surproduction agricole et industrielle liée à la fin de la reconstruction européenne après la Première Guerre mondiale, spéculation boursière débridée aux États-Unis, et crise du crédit bancaire à la suite de la défaillance de remboursement des emprunts faits par les particuliers et les ...
Tout commence le jeudi 24 octobre 1929 à la Bourse de New-York: 13 millions d'actions sont jetées sur le marché mais faute d'acheteurs, les cours s'effondrent. La panique se généralise, investisseurs et curieux se précipitent à la Bourse, tandis que le bruit du "je vends" des courtiers s'amplifie.
En vendant ce que tout le monde achetait, Jesse Livermore encaissa plus de 100 millions de dollars soit l'équivalent de 125 milliards de dollars aujourd'hui.
La consommation et l'investissement s'effondrent. Les épargnants ont tout perdu ou presque, les faillites d'entreprises se multiplient, et le nombre de chômeurs grimpe. Après la tentative de redressement par le New Deal, c'est la seconde guerre mondiale qui va permettre aux États-Unis de rétablir son économie.
New Deal : la politique de Roosevelt en 1933
En 1933, le New Deal est la politique de Roosevelt, mise en place pour endiguer les conséquences économiques du krach boursier de 1929 et de la grande dépression.
La crise affecte durablement les pays latino‑américains, l'Afrique du Sud, le Canada, l'Inde, la Nouvelle‑Zélande et l'Australie. Les effets sont les mêmes partout : chute brutale des prix, faillites de banques et d'usines, explosion du chômage.
Les conséquences de la crise aux États-Unis
22 000 entreprises ferment en 1929, 26 000 en 1930, et 28 000 en 1931. Le revenu national américain chute de plus de moitié et un chômage de masse touche le pays. Un quart de la population active des États-Unis est au chômage.
L'effondrement du système bancaire et financier
Cette dimension des grandes crises du capitalisme est la plus connue. La Grande Dépression de 1873 débute le 9 mai à Vienne lorsque la bourse s'effondre. La crise se propage et affecte peu de temps après la Bourse de New York et les autres places européennes.
La crise de 1929, partie des États-Unis, se diffusera dans le monde entier sous la forme d'une grande dépression généralisée. Dès le printemps 1929, des nuages s'amoncellent sur l'économie américaine après plusieurs années de croissance vigoureuse.
La crise dure 10 ans et se termine avec le début de la Seconde Guerre mondiale. En effet, celle-ci fera en sorte de créer de nouveaux emplois pour l'armée et pour le secteur de la production d'objets militaires.
Il désigne un effondrement des cours des actions sur une ou plusieurs places financières. Un krach est une chute brutale et de grande ampleur des cours d'une ou de plusieurs catégories d'actifs. On parle de krach boursier pour désigner un effondrement des cours des actions sur une ou plusieurs places financières.
– Les classes moyennes sont aussi atteintes avec la faillite des bourses et des banques. Les épargnants sont ruinés : artisans, fonctionnaires et rentiers. La crise de 1929, comme la Première Guerre mondiale, réintroduit l'État dans le jeu économique, remettant en cause le libéralisme et son « laisser-faire ».
Le secteur emploi a été durement touché. Les acteurs de l'économie informelle ont perdu leurs affaires ; beaucoup d'entreprises ont soit fermé, soit procédé à des restructurations avec suppression des postes, soit suspendu le fonctionnement de branches importantes de leurs activités.
Comme aux États-Unis, la crise nourrit la crise. La contraction générale des marchés et la disette de capitaux entraînent la baisse des prix, la réduction de la production, l'aggravation corrélative du chômage qui provoque une nouvelle diminution de la demande, etc.
Keynes préconise une politique conjoncturelle de relance qui vise à stimuler l'expansion économique et à faire reculer le chômage. Cette politique active doit favoriser la demande, c'est-à-dire la consommation et l'investissement.
Dès 1930, la crise venue des États-Unis frappe l'Europe. Face à l'ampleur du recul économique et du désastre social, les démocraties semblent impuissantes et sont très vite remises en cause. Des régimes autoritaires se développent alors en Europe. Les conséquences politiques et diplomatiques vont être considérables.
Toutefois, en 1929, le déclencheur fut bien une surélévation de la valeur des entreprises cotées en bourse, alors qu'en 2008, les PER d'avant la crise n'étaient pas excessifs (aux alentours de 15). Le déclencheur de celle-ci, c'est bien l'immobilier américain, surévalué et financé d'une façon excessive.
Ce programme s'est déroulé entre 1934 et 1938, avec pour objectif de soutenir les couches les plus démunies de la population, réussir une réforme innovante des marchés financiers et redynamiser une économie américaine meurtrie depuis le krach de 1929 par le chômage et les faillites en chaîne.
Les années 1930 couvrent la période de 1930 à 1939. Cette décennie est marquée par des famines, l'amplification de la crise économique issue du krach boursier de 1929, la montée des extrémismes, des guerres et des tensions internationales, et finalement le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.
La longévité de sa présidence reste unique. Il meurt peu après le début de son quatrième mandat, à 63 ans. Son vice-président, Harry S. Truman, lui succède comme président.
Pour garantir ces droits, les libéraux préconisent une plus grande intervention sociale et économique de l'État, contrebalancée par le renforcement des droits civiques et un système de contre-pouvoirs sociaux qui s'appuie sur une presse totalement libre et une société plurielle. »
1873 : krach boursier à Vienne avec l'éclatement d'une bulle spéculative liée à l'Exposition universelle. Marque le début de la Grande Dépression. 1882 : krach de l'Union générale (France). 1907 : panique bancaire aux États-Unis.