257 – A05 A Connaître les principaux examens complémentaires à prescrire devant une hématurie 1ere intention : ECBU, créatinine, protéinurie des 24h (si microscopique) et échographie de l'appareil urinaire. NFS si macroscopique.
Les causes les plus fréquentes d'hématurie sont : une infection urinaire (cystite aiguë) une infection rénale (pyélonéphrite) une lithiase (« calculs ») urinaire/rénale.
Le sang dans l'urine (hématurie ou hématospermie)
Lorsque l'hématurie est accompagnée de douleurs, une infection urinaire, un traumatisme, la lithiase ou la prostatite représentent les causes les plus fréquentes.
Les réponses avec le Pr Christian Combe, néphrologue, et avec le Pr François Haab, urologue : "Les hématies sont les globules rouges, donc du sang dans les urines. Cela est anormal. Le sang dans les urines peut être lié à une maladie urologique (vessie, prostate, urètre, uretère, rein…).
L'hématurie microscopique n'est pas perceptible à l'œil nu et nécessite le recours à une bandelette urinaire pour détecter la présence du sang dans les urines. Elle correspond à la présence de ≥ 5–10 hématies/mm3 (globules rouges).
Cet examen n'est pas douloureux si le patient est détendu. En effet, le fait d'être détendu permet l'introduction quasi indolore de l'endoscope. En général, le médecin donne ses observations directement au patient.
L'hématurie correspond à la présence de globules rouges dans les urines, spécifiquement > 3 globules rouges par champ à fort grossissement dans le sédiment urinaire.
La cystoscopie s'effectue à l'aide d'un endoscope (tube mince muni à son extrémité d'une lentille reliée à une source lumineuse) introduit dans les voies urinaires à partir du méat urétral.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
L'examen urinaire le plus souvent prescrit est l'ECBU, l'examen cytobactériologique des urines. Comme son nom l'indique, il recherche à la fois des cellules (cyto-, la cellule en grec) et des bactéries. Les cellules en question sont en particulier celles du système immunitaire qui s'activent lors d'une infection.
L'hématurie microscopique est définie par la présence de globules rouges ou d'hémoglobine dans les urines non visible à l'œil nu, détectables uniquement avec des tests urinaires.
Le symptôme principal est la présence de sang dans les urines en fin de miction (hématurie) : ce sont les dernières gouttes d'urine qui seront teintées de sang. Le polype peut aussi se manifester par des brûlures en urinant ou par des envies douloureuses d'uriner.
Une envie d'uriner trop fréquente est parfois le signe d'une hyperactivité de la vessie. L'hyperactivité vésicale résulte d'une contraction anormale du muscle de la vessie, dont la cause n'est pas identifiée.
Suspicion d'infection urinaire
Si le test est positif et dans certains cas, il prescrit un examen cytobactériologique des urines (ECBU), à réaliser dans un laboratoire. Les résultats lui permettront d'adapter le traitement en cas d'infection urinaire : cystite aiguë, pyélonéphrite aiguë.
Cystoscopie. Lors d'une cystoscopie, on a recours à un mince tube muni d'une lumière et d'une lentille à son extrémité (cystoscope) pour observer l'intérieur de la vessie et de l'urètre. Elle permet de détecter une tumeur ou une région anormale.
Il peut s'agir d'examens de laboratoire (prise de sang, dosage du PSA, analyse d'urine), mais aussi d'examens d'imagerie. Par conséquent, veuillez apporter échographie, radiographie, scanner ou encore IRM.
La plupart du temps, c'est le signe d'une infection des reins (pyélonéphrite), de la prostate ou des voies urinaires (cystite). Pour le vérifier, un examen cyto-bactériologique des urines (ECBU) est proposé. Mais la présence de sang peut aussi révéler des calculs urinaires (coliques néphrétiques).
En général, une cystoscopie ne nécessite pas d'hospitalisation. Le plus souvent, elle est réalisée sans anesthésie chez la femme. En revanche, chez l'homme, une anesthésie locale (application d'un gel) est nécessaire. Dans le cas, d'une cystoscopie thérapeutique une anesthésie générale ou épidurale est requise.
Lorsqu'il s'agit d'un endoscope souple en fibres optiques, on parlet également de « fibroscopie vésicale ». L'examen dure quelques minutes. Le patient peut ensuite se rhabiller et quitter l'établissement. Bien que parfois ressentie comme désagréable, la cystoscopie n'est habituellement pas qualifiée de douloureuse.
C'est l'examen de choix pour rechercher une anomalie de l'urètre ou de la vessie. Les indications sont multiples : l'hématurie (sang dans les urines), le suivi de tumeurs de vessie et certains troubles urinaires du bas appareil.
Dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleur en urinant, d'envies fréquentes d'uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos.
La chirurgie est le principal traitement du cancer de la vessie. Une chimiothérapie et/ou une radiothérapie viennent parfois compléter le traitement chirurgical.
L'ECBU préopératoire n'est justifié que pour un acte invasif de la voie excrétrice. Pour une biopsie de prostate, cette ECBU n'a pas d'intérêt sauf chez les malades à haut risque d'infection urinaire.