Il peut s'agir d'examens de laboratoire (prise de sang, dosage du PSA, analyse d'urine), mais aussi d'examens d'imagerie. Par conséquent, veuillez apporter échographie, radiographie, scanner ou encore IRM.
La consultation urologique
Durant la consultation, l'urologue vous demande de tout d'abord le motif de la consultation pour passer ensuite à l'étude de vos antécédents médicaux et chirurgicaux et prendre connaissance des examens déjà effectués. Il vous interroge aussi sur votre symptomatologie et vous examine.
Spécialité médico-chirurgicale, l'urologie prend en charge les affections de l'appareil urinaire de la femme et de l'homme (vessie, uretère, urètre). Elle couvre aussi l'appareil génital et reproducteur masculin (prostate, pénis, testicules).
Des difficultés à uriner, des troubles de l'érection, un problème de fertilité : une consultation chez l'urologue peut s'avérer nécessaire. Ce médecin est en effet le spécialiste de l'appareil urogénital masculin.
La cystoscopie s'effectue à l'aide d'un endoscope (tube mince muni à son extrémité d'une lentille reliée à une source lumineuse) introduit dans les voies urinaires à partir du méat urétral.
Une cystoscopie
Il s'agit d'une fibroscopie réalisée à l'aide d'un tube souple équipé d'une mini-caméra. Le fibroscope est introduit dans l' urètre pour explorer l'intérieur de la vessie. Menée sous anesthésie locale, la cystoscopie permet de localiser la tumeur, en précise la taille et l'aspect.
Cet examen n'est pas douloureux si le patient est détendu. En effet, le fait d'être détendu permet l'introduction quasi indolore de l'endoscope. En général, le médecin donne ses observations directement au patient.
Dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleur en urinant, d'envies fréquentes d'uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos.
Une infection urinaire de la vessie (cystite) guérit en quelques jours grâce au traitement. En cas de cystite, les symptômes peuvent persister deux à trois jours après le début du traitement, notamment en cas de traitement monodose, puis disparaissent.
Urologue de secteur 1
Si vous êtes amené à consulter régulièrement un urologue, dans le cadre du traitement de l'incontinence urinaire par exemple, le coût de la consultation est de 30 €. Si vous le consultez ponctuellement, le tarif est de 50 €.
Aujourd'hui, en France, on compte plus de 1 000 médecins urologues. Mais en vertu de la réforme de l'assurance maladie, vous devez au préalable consulter un médecin généraliste, qui est le seul praticien habilité à vous délivrer une ordonnance prévoyant une consultation chez l'urologue.
La cystoscopie ou fibroscopie vésicale (en cas d'appareil souple en fibres optiques) est l'exploration endoscopique de la vessie. Cet examen consiste à explorer le canal de l'urètre et l'intérieur de la vessie, après introduction d'une petite caméra dans la verge ou au niveau de l'urètre chez la femme.
Le néphrologue est le spécialiste des reins.
Il travaille à l'hôpital et a en charge l'aspect médical, mais pas chirurgical (c'est l'urologue qui réalise les interventions chirurgicales sur les reins ou les voies urinaires).
Pourquoi faire une urétéroscopie ? Cette technique est principalement utilisée pour le traitement des calculs urinaires (lithiase), qui se sont logés dans un des uretères. Elle permet d'aller chercher et d'extraire le ou les calcul(s).
L'examen peut être réalisé en position allongée, assise ou gynécologique. Une sonde très fine est placée dans la vessie via le méat urinaire (ou orifice urinaire) par laquelle de l'eau stérile est envoyée dans la vessie pour mimer son remplissage. La pression lors du remplissage est mesurée simultanément.
Qu'est-ce qu'un bilan urodynamique ? Il s'agit d'un ensemble de tests qui enregistrent des volumes, des pressions et des débits afin de mieux comprendre le fonctionnement de votre vessie et du sphincter de votre urètre (muscle qui permet le contrôle sur l'action d'uriner).
Quant à la pyélonéphrite, il s'agit des mêmes symptômes d'infection urinaire mais accompagnés de fièvre, de douleurs dans le dos voire de frissons. Le risque est la septicémie, c'est-à-dire la dissémination de la bactérie dans le sang avec un risque vital.
Mal au dos, fièvre, mal au ventre : repérez les symptômes de la pyélonéphrite. Fort heureusement, la pyélonéphrite est rapidement diagnostiquée car elle possède un tableau clinique souvent très bruyant. On retrouvera principalement : Une fièvre à 38,5° ou plus, accompagnée de frissons.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Une envie d'uriner trop fréquente est parfois le signe d'une hyperactivité de la vessie. L'hyperactivité vésicale résulte d'une contraction anormale du muscle de la vessie, dont la cause n'est pas identifiée.
Le principal symptôme lié au cancer de la vessie est l'hématurie, c'est- à-dire la présence de sang dans les urines. On le retrouve chez 90 % des patients environ. Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l'intensité du saignement.
Cet examen consiste à analyser au microscope les cellules présentes dans les urines. Préconisations pour le prélèvement : Le matin au réveil, uriner dans les toilettes.
Les marqueurs tumoraux
Certains d'entre eux - BTA Trak, Urovision… - pourraient prochainement être proposés aux patients à la place de la cystoscopie si les études montrent qu'ils ont une précision identique ou supérieure. D'autres sont aussi en cours de développement (télomérase, CYFRA 21…).
En général, une cystoscopie ne nécessite pas d'hospitalisation. Le plus souvent, elle est réalisée sans anesthésie chez la femme. En revanche, chez l'homme, une anesthésie locale (application d'un gel) est nécessaire. Dans le cas, d'une cystoscopie thérapeutique une anesthésie générale ou épidurale est requise.