C'est un cancer associé à plusieurs facteurs de risque (avec un niveau de preuve scientifique convaincant) : le tabac, l'alcool, la chique de bétel, un poids insuffisant, la surcharge pondérale (surpoids et obésité), un grand nombre de maladies entrainant des lésions de l'œsophage et des facteurs génétiques.
Le transit œso-gastro-duodénal est souvent le premier test auquel on a recours pour diagnostiquer le cancer de l'œsophage. Il peut révéler : une lésion à la surface de l'œsophage (ulcère);
Radioscopie de l'oesophage
La radioscopie du pharynx et de l'œsophage, réalisé sous fluoroscopie, est un examen simple et indolore qui permet d'examiner le fonctionnement de votre œsophage, en temps réel.
La gastroscopie, est l'examen de référence qui permet, grâce à un appareil à fibre muni d'une caméra (l'endoscope) d'explorer les parois de la partie haute du tube digestif : œsophage, estomac et duodénum (le début de l'intestin grêle).
Le cancer de l'œsophage est plus fréquent chez l'homme (trois quart des cas) que chez la femme. Il survient généralement à un âge avancé : 46 % des patients sont âgés de 50 à 69 ans au moment du diagnostic, presque 50 % ont 70 ans ou plus.
Pour procéder à cet examen, un endoscope, petite caméra située au bout d'un long et fin bras articulé, est introduit dans votre bouche. La caméra descend ensuite le long de l'œsophage, long et étroit canal digestif.
Environ 40 % des tumeurs de l'œsophage sont considérées comme opérables et traitées dans le but de guérir. Le taux de survie à 5 ans pour ces patients est de 10 à 20 %. L'opération est associée à des risques et environ 10 % des opérations ne survivent pas. Le taux de survie à 5 ans du traitement palliatif est de 4 %.
Un autre symptôme est le fait de tousser lorsque l'on mange. Cela signifie qu'une partie de la nourriture qu'on avale va dans les poumons. Cela traduit le fait que le cancer de l'œsophage, en se développant, a formé une communication entre l'oesophage et la trachée (le conduit qui apporte l'air aux poumons).
Cet examen vous est généralement prescrit si vous avez de la difficulté à avaler, ou si vous souffrez de douleurs abdominales, de vomissements, de brûlements d'estomac ou de reflux gastro-œsophagien.
Le pyrosis est une sensation de brûlure derrière le sternum, partant du creux de l'estomac et remontant vers la bouche, via l'oesophage. Avec les remontées acides, il est l'un des symptômes principaux du reflux gastro-oesophagien (RGO).
Il peut également exister une douleur à la déglutition, des maux de gorge, une perte de poids ou d'appétit, des douleurs thoraciques ou dorsales, des brûlures d'estomac, une voix enrouée, une toux, un hoquet persistant, des nausées ou vomissements, de la fatigue, des difficultés de digestion, des régurgitations, des ...
Enfin, des cellules cancéreuses peuvent se propager de l'œsophage jusqu'à d'autres parties du corps et former des métastases. Les sites les plus fréquents sont les ganglions, le foie et les poumons.
Si l'œsophagite n'est pas prise en charge rapidement et traitée de façon adaptée, certaines complications peuvent apparaître : une sténose, soit une cicatrisation et un rétrécissement de la partie inférieure de l'œsophage. le syndrome de Barrett. un cancer de l'œsophage.
L'examen. L'examen s'effectue alors que le patient est le patient est placé sous anesthésie générale ou bien sous anesthésie locale.
Comment se passe une endoscopie? Souvent gênant mais pas douloureux, cet examen peut, selon la zone explorée, se faire sous anesthésie locale ou générale. La durée de l'intervention varie en fonction de la zone explorée.
L'examen n'est pas douloureux.
Vous n'êtes pas gêné(e) pour respirer car l'endoscope ne va pas dans les poumons. En revanche, il faut maintenir une respiration bien régulière durant toute la durée de l'examen afin d'éviter d'éventuelles nausées.
L'œsophagite peptique, forme la plus courante de la maladie, est causée par le reflux gastro-œsophagien dû à un dysfonctionnement du sphincter œsophagien. Certains facteurs de risque favorisent les reflux gastro-œsophagiens, notamment le surpoids ou l'obésité, la grossesse, une hernie hiatale, le stress…
La meilleure façon de réduire votre risque de cancer de l'œsophage est d'éviter toute forme de tabac, dont la cigarette, le cigare, la pipe et le tabac sans fumée. Si vous consommez du tabac, demandez de l'aide pour y renoncer. Cesser de consommer du tabac réduit votre risque de cancer de l'œsophage.
L'ulcère œsophagien est le plus communément causé par une œsophagite nécrosante.Il est aussi couramment dû à un reflux gastro-œsophagien, une infection mycotique ou bactérienne (notamment par H. pylori).
Plusieurs traitements peuvent être utilisés, seuls ou en combinaison, pour traiter un cancer de l'œsophage : un traitement par endoscopie, la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.