L'échographie pelvienne est un examen ciblé de la sphère génitale féminine : utérus, ovaires et trompes. Il permet l'analyse morphologique et la recherche de pathologies : de l'utérus, du muscle utérin ou myomètre, de la cavité utérine et du tissu qui la recouvre (endomètre).
L'échographie endovaginale
L'échographie est un examen central pour orienter le diagnostic de cancer de l'ovaire. Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.
"Le moment du cycle où il est le plus facile d'analyser les images échographiques de l'utérus et des ovaires est le tout début (entre le 3ème et le 5ème jour des règles) car la muqueuse de l'utérus (endomètre) est plus fine et les ovaires sont au début de la phase de croissance des follicules.
pour repérer d'éventuelles malformations de l'utérus. pour détecter des kystes des ovaires ou des polypes ou fibromes utérins. pour faire un bilan d'infertilité, visualiser l'activité folliculaire (décompte des follicules ovariens) ou confirmer l'existence d'une ovulation.
Les symptômes caractéristiques du cancer de l'ovaire
Les troubles gynécologiques : perturbation des règles, saignements ou pertes vaginales anormales, tensions dans les seins... ; Les perturbations locales liées à la masse tumorale : les douleurs pelviennes, abdominales, les lombalgies, les envies urgentes d'uriner...
L'IRM pelvienne est un examen de plus en plus prescrit pour rechercher de l'endométriose, il permet de voir certaines choses mais malheureusement pas tout et le résultat dépend beaucoup de la qualité de l'examen et de la compétence du médecin qui réalisera l'examen.
Dans un premier temps, l'examen est réalisé avec la sonde appliquée sur la peau. Cet examen, réalisé vessie pleine, permet d'obtenir une image globale de l'utérus et des annexes (trompes, ovaires). Il est généralement suivi par un examen, effectué vessie vide, avec une sonde introduite dans le vagin.
L'échographie abdomino-pelvienne transcutanée
La sonde de l'échographe est déplacée sur la peau de l'abdomen. Elle permet d'examiner tous les organes de l'abdomen et de la région pelvienne : foie, reins, vessie, utérus, ovaires, etc.
Le radiologue commence par mettre le spéculum puis introduit la sonde dans la cavité utérine. Le produit de contraste est injecté lentement. Plusieurs clichés sont alors réalisés dans différentes positions afin de suivre sa progression dans l'utérus puis dans les trompes.
Chez la femme, il est assez fréquent qu'une douleur aux ovaires se manifeste lors de la période d'ovulation (milieu du cycle). Ce moment incarne celui au cours duquel l'ovaire expulse l'ovule, ce qui peut engendrer des douleurs en général cycliques, puisqu'elles se manifestent à la même période chaque mois.
Symptômes et douleurs
Des douleurs dans le bas du ventre, notamment une pesanteur ressentie d'un seul côté, peuvent également apparaître. Des douleurs qui peuvent devenir beaucoup plus intenses et brutales si le kyste provoque une torsion de l'ovaire ou s'il se rompt.
Les douleurs aux ovaires sont en fait des douleurs pelviennes, c'est-à-dire qu'elles se situent dans le petit bassin. Mais une douleur en bas des intestins peut être interprétée comme une douleur ovarienne.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
L'échographie abdomino-pelvienne est utilisée dans le cadre d'un check up, pour suivre l'évolution d'une pathologie, suivre la croissance et le bon développement du fœtus pendant la grossesse, pour diagnostiquer une maladie (exploration d'un syndrome inflammatoire, recherche de tumeurs…) ou pour guider un chirurgien ...
L'IRM pelvienne est un examen réalisé en complément d'une échographie. L'ensemble des organes contenus dans la cavité pelvienne sont visibles (utérus, ovaires, rectum, vessie...) ainsi que les veines et artères. Elle permet de faire un bilan anatomique complet.
Pourquoi passer une échographe pelvienne ? L'échographie pelvienne est prescrite dans de nombreuses situations, lorsque le gynécologue ou l'urologue suspectent un problème au niveau des organes génitaux ou de la vessie. Elle peut aussi permettre de suivre l'évolution d'une maladie déjà diagnostiquée.
Trois échographies seulement sont recommandées pendant la grossesse: celle du 1er , du 2ème et du 3ème trimestre. Mais d'autres pourront vous être prescrites en fonction de votre état de santé ou du déroulement de votre grossesse. L'échographie ne détecte pas toutes les anomalies et toutes les malformations fœtales.
Exemple, le tarif d'une échographie pelvienne en secteur 1 est de 52,45 €.
Un instrument appelé spéculum est doucement inséré dans le vagin. Le professionnel de la santé a recours au spéculum pour élargir le vagin afin de voir clairement le col de l'utérus et l'intérieur du vagin. Il vérifie les parois du vagin pour voir s'il y a des masses, de l'inflammation et un écoulement anormal.
La personne est couchée sur une table qui glisse à l'intérieur d'un tunnel de 2 m de longueur environ. Il n'est pas nécessaire d'être endormi pour passer une IRM. L'examen dure de 20 à 30 minutes.
L'IRM pelvienne ou abdominopelvienne permet d'observer les organes abdominaux que sont le foie, l'intestin, l'estomac, le pancréas, le colon, la rate et les reins ; ainsi que les organes pelviens, à savoir la vessie, la prostate, le rectum, l'urètre, le vagin, les ovaires, etc.
L'utérus, les trompes, les ovaires ne sont pas spontanément visibles en radiographie (image a). Pour les voir,on injecte un produit de contraste (image b) qui va mouler la cavité utérine, diffuser dans les trompes et se répandre dans le péritoine nous permettant de voir les organes examinés en négatif (image c).