Toutefois, lorsque l'herbe est rare, en début et en fin de saison, il est nécessaire de leur apporter des compléments sous forme de foin et de fourrages verts (luzerne, ray-grass, vesce, seigle en vert, etc…). En hiver, il faut compter 1,5 kg à 2 kg de foin par jour/mouton.
Un mouton se contente généralement d'une ration d'herbe et de foin de bonne qualité. Pendant la croissance, la gestation et la lactation, un aliment concentré constitue un bon complément, de même qu'une pierre ou un seau à lécher, pour un apport supplémentaire de vitamines et minéraux.
L'herbe de Saint-Jacques et d'autres séneçons sont des plantes toxiques qui contiennent des alcaloïdes de pyrrolizidine. Ces substances dangereuses attaquent le foie de votre mouton. L'ingestion massive ou fréquente de ces plantes entraîne un empoisonnement du foie.
Comme les ovins ruminent (régurgitent et mâchent) les grains de céréales et de maïs entiers, ces derniers sont de bons ingrédients de la ration complémentaire et, de surcroît, ils présentent l'avantage de ralentir la libération de l'énergie.
Avec du foin de qualité moyenne à bonne, les brebis qui allaitent un seul agnelet auront besoin d'environ 680 g (1,5 lb) d'un mélange de grains mélangés chaque jour, celles qui en allaitent deux auront besoin d'en consommer de 900 g à 1 375 g (2 à 3 lb) par jour.
Ils n'aiment pas le houx et laissent quelques refus dans la pâture (genre herbe avec racine en carotte). Ils prennentes orties, une fois coupées.
Ils rappellent que quelle que soit l'espèce concernée, moutons, chevaux, canards et autres oiseaux ne se nourrissent pas de pain, cet aliment étant potentiellement mortel pour eux.
Dans ce cas, le blé peut être utilisé pour remplacer, partiellement, le maïs ou l'orge dans la ration des ovins. Le blé est une céréale appétente, hautement digestible, faible en fibre et surtout riche en amidon rapidement fermentescible.
L'ensilage de maïs est de plus en plus accepté en tant qu'aliment économique et viable pour les moutons, le prix des céréales continuant d'augmenter, ainsi que la taille des troupeaux ovins et la mécanisation des élevages.
La plupart d'entre elles (maïs, orge, triticale) peuvent être utilisées seules, complétée d'une source azotée, minérale et vitaminique. Concernant l'avoine, elle est à limiter à 25% de la proportion du mélange car elle est peu énergétique et au-delà, cela pénaliserait les performances de croissance des agneaux.
Où dorment les moutons ? Vos moutons ont besoin d'un lieu abrité des ardeurs du soleil, des vents violents et des fortes pluies. Ils préfèrent rester un maximum en prairie et y dormir.
Les pommes de terre crues sont une excellente source d'énergie pour les ruminants (bovins et ovins), mais elles ont une faible valeur alimentaire pour les porcs à cause de la présence de facteurs antinutritionels et de la mauvaise digestibilité de la fécule.
Tout leur est bon pour se faire les dents ! Et ils ne sont pas sélectifs dans leurs choix. Chez moi, ils ont mangé les fraises, les piments (les feuilles), les poivrons, les tomates (mais pas tout). Ils n'ont pas touché du tout aux salades ni aux artichauts, ni aux melons.
Pour mener des moutons, utilisez d'abord un bruit pour attirer leur attention. Un sac à poubelle en plastique, un hochet (une bouteille de plastique remplie de roches), des bâtons qu'on frappe ensemble ou l'aboiement d'un chien feront lever les moutons pour s'éloigner du bruit.
Contrairement au régime foin, les quantités de paille consommées par une brebis sont très variables, mais restent toujours modestes. La paille offerte doit être appétente et disponible à volonté en respectant les quantités.
Les moutons se nourrissent de l'herbe qu'ils trouvent dans leur pâturage. Si le terrain n'est pas assez riche, leur alimentation doit être complétée avec du foin et des aliments concentrés sous forme de céréales que vous achèterez brutes afin d'éviter que du soja OGM s'y trouve.
Peut-être que les pommes bretonnes posent problèmes, mais en tout cas mes Ouessant normandes apprécient les pommes mûres ou pas et je n'ai jamais eu à déplorer aucun incident.
Pendant l'été, les moutons qui vivent dans les champs passent une grande partie de leur journée à l'ombre de ses arbres. Bien entendu, ils y font leurs crottes et leurs urines. C'est pourquoi le sol est particulièrement fertile et les orties adorent cela et donc elles y poussent très bien.
Avant 40 jours, pallier les carences de l'alimentation des agneaux. Très rapidement (30 à 40 jours), la production laitière de la brebis ne sera pas suffisante pour assurer une bonne croissance de l'agneau. Il devra alors compléter son régime avec un aliment concentré riche en amidon et en fibres digestibles.
Si les brebis sont à la paille, il n'y a pas le choix : il faut ajouter de l'énergie dans la ration avec 500 g de céréales même si les brebis sont en bon état (orge, blé, triticale… en majorant de 20% s'il s'agit d'avoine car elle est beaucoup moins énergétique).
Conduite alimentaire
-soit 2 kg d'orge fourrage en vert +200 g d'orge grain. -soit: 1 kg de paille + 200 g d'aliments de commerce. -soit: 2 kg de fourrage moyen. -soit: 0.5 kg de fourrage moyen + 0.8 kg de paille + aliments liquide a lécher.
Le mouton est un animal grégaire et ne doit pas être détenu seul. On peut considérer que la règle applicable pour le calcul de la place nécessaire est de 10 ares (1000 m2) par tête. C'est la surface de pâturage qui suffit pour l'estivage et pour la production de foin pour l'hiver.
Mouton : herbe, foin. Chèvre : herbe, foin, blocs de sel. Cochon : épluchures, racines, grains, pommes (il mange de tout!) Canard : pâtés, salades, vers de terre.
La fléole des prés et le pâturin des prés sont de bonnes herbes pour les moutons.
Les moutons sont des animaux peureux. Pour les apprivoiser, la solution trouvée par Annecé consiste à leur offrir une fois par jour, de l'orge (le chocolat des moutons ! ). C'est devenu un rituel qu'apprécient fortement les pensionnaires. Une fois rassuré, le mouton est un animal très câlin.