Tous les arbres fruitiers sont loin d'être «autofertiles», c'est-à-dire capables de féconder leurs fleurs avec leur propre pollen. Seuls les abricotiers et certains pêchers offrent cet avantage. Les poiriers, les pommiers et plusieurs pruniers n'ont pas cette faculté. On dit qu'ils sont «autostériles».
Un arbre fruitier autofertile est un arbre dont les fleurs assurent elles-mêmes leur fécondation à partir de leur propre pollen. Même si cela peut qualifier d'autres végétaux, ce sont surtout les arbres fruitiers qui sont concernés : kiwi, pêcher, cognassier, petits fruits rouges, figuier...
Quel est l'arbre fruitier qui pousse le plus vite ? Le pêcher est le champion de la croissance accélérée. C'est un petit arbre qui atteint 3 à 5 mètres de haut à taille adulte. Ainsi, un pêcher de 30 cm de haut fournira ses premiers fruits au bout de 3 à 5 ans.
- Arbres fruitiers : Figuier, Olivier, Jujubier, Neflier, Amandier, Vigne, Grenadier, Noisetier.
De son côté, le prunier est sans doute l'un des fruitiers les plus faciles à réussir. Il pousse rapidement et n'a pas besoin de taille. Il a la réputation de ne donner qu'un an sur deux : ça n'est pas toujours le cas, et les années « avec » sont tellement abondantes qu'elles font oublier ce petit défaut.
Le clémentinier (citrus clementica)
Le clémentinier est un arbre fruitier qui résiste au froid jusqu'à -5 °C. Il est caractérisé par une végétation compacte et ses fruits en forme de petites oranges qui parviennent à maturité en automne.
Le pommier
Un arbre fruitier sans entretien qui demande seulement : Le pommier appréciant la terre riche et fraîche, l'arrosage doit être régulier en période de croissance. Lors de la fructification, laissez le sol sécher entre deux arrosages.
Les arbres fruitiers se plantent de mi-octobre à fin avril. Novembre est le mois idéal. Selon leur variété, abricotier, cerisier, poirier, pommier, ces arbres et petits fruits (fraisiers, framboisiers, mûriers...) demandent des conditions précises de plantation.
Pour autant qu'il soit bisexué, le prunier n'est pas toujours autofertile - les fruitiers autofertiles portent des fleurs dont les étamines contiennent du pollen capable de polliniser ces mêmes fleurs.
La plupart des pommiers et poiriers sont autostériles, ainsi que certaines variétés de cerisiers ou de cassissiers.
Cerisier Montmorency
Il s'agit d'une ancienne variété dont les fruits sont acides à la chair ferme et croquante. Cet arbre fruitier autofertile produit un rendement moyen. La période de récolte s'étale de fin juin à juillet.
Prunus cerasus 'Burlat'
C'est assurément une des meilleures cerises de table. Il est autofertile, mais produit mieux s'il est pollinisé par 'Napoléon', 'Reverchon', 'Early Rivers' ou 'Van'. Récolte début juin.
La sophora du Japon (Styphnolobium japonicum) est une espèce exotique bien connue chez nous. Tant mieux: ce majestueux «arbre à miel» s'adapte excellemment au réchauffement. Le micocoulier de Provence (Celtis australis) est importé depuis longtemps.
Enfin, pour profiter de délicieuses fructifications au sein d'un espace ombragé, choisissez des fruitiers nécessitant peu d'ensoleillement. Le prunier, le noisetier, le cerisier et le pommier sont des arbres tolérant la mi-ombre que vous pourrez cultiver dans un jardin tourné vers le nord.
Le cerisier
Il demeure l'un des fruitiers préférés des jardiniers. Et ce malgré l'ampleur qu'il finit par prendre. Le cerisier pousse partout en France jusqu'à 800 m d'altitude et affectionne les sols qui ne sèchent pas trop en été. L'arbre n'apprécie guère les étés très chauds ainsi que les forts coups de vent.
Les plus exigeants sont les fruitiers « à pépins », dont les fruits grossissent au cœur de l'été. Le poirier, notamment, exige annuellement 850 mm d'eau bien répartis sur l'année, ce qu'il ne trouve que dans le nord-ouest de la France.
Arbres fruitiers : des nouveaux venus
« On peut faire du figuier, du kiwi – alors que ce n'est pas très connu – ou encore du pêcher de vigne. Cet arbre assez rustique, pas très précoce, parce qu'il produit en septembre, se plaît bien dans nos régions. » L'olivier peut également très bien pousser en Seine-Maritime.