Parmi les gaz de guerre les plus connus – et couramment utilisé – pendant la guerre de 14-18, l'utilisation du gaz moutarde (également connu sous le nom d'ypérite) fut particulièrement dévastatrice.
Le chlore, le phosgène (un agent suffocant) et le gaz moutarde (qui inflige des brûlures de la peau douloureuses) étaient au nombre des produits chimiques utilisés. Ces armes frappaient sans discrimination et avaient des effets souvent dévastateurs. Elles ont fait près de 100 000 morts.
Malgré tout, ces masques à gaz ont une efficacité limité face au fameux « gaz moutarde » utilisé par les Allemands à partir de juillet 1917, à l'occasion de la troisième bataille d'Ypres.
Il a surtout été utilisé lors de la première Guerre Mondiale, provoquant la mort de plus de 90.000 soldats. Les armées européennes s'en servaient pour infliger de graves brûlures aux yeux, à la peau et aux muqueuses de leurs ennemis. Son utilisation est interdite depuis 1925.
Parmi les gaz utilisés au cours de la Première Guerre, le plus tristement célèbre est l'ypérite ou gaz « moutarde » qui tire son double nom du lieu où il fut utilisé pour la première fois par les Allemands le 12 juillet 1917 d'une part et de son odeur caractéristique d'autre part.
Inodore, invisible et mortel. Le simple contact de la peau avec le gaz sarin peut entraîner la mort par arrêt cardio-respiratoire. Il est mortel même à très faible dose, dès un demi-milligramme pour un adulte. Les victimes se plaignent d'abord de maux de tête violents et présentent des pupilles dilatées.
La fabrication de sarin est un processus complexe, mais c'est par hasard, en travaillant sur de nouveaux pesticides, que des chimistes allemands d'IG Farben l'ont découvert en 1938. Le sarin tient son nom de ses inventeurs : Schrader, Ambros, Rüdiger et Van der Linde.
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore, toxique et potentiellement mortel qui résulte d'une combustion incomplète, et ce quel que soit le combustible utilisé : bois, butane, charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole, propane. Il diffuse très vite dans l'environnement.
XX e siècle. Enfin, en Occident, la version moderne du lance-flammes est due aux recherches du scientifique allemand Richard Fiedler, sur une idée du sous-lieutenant des Pionniers Bernhard Reddeman qui introduisit le concept du lance-flammes portatif.
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
certain dans la sophistication des armes chimiques. Au début il s'agissait d'une pâte incendiaire inventée par le grec Kallinikos en 673 dont la composition était la suivante : - poix à laquelle on ajoute du soufre, du salpêtre, de l'oxysulfure d'antimoine puis que l'on mélange avec de la chaux vive.
Une arme chimique est un produit chimique utilisé pour provoquer la mort ou d'autres dommages par son action toxique. Les munitions, dispositifs et autres matériels spécifiquement conçus pour transformer en arme des produits chimiques toxiques entrent également dans la définition des armes chimiques.
Le phosgène, introduit à la fin de 1915, était presque invisible et beaucoup plus mortel que le chlore. Les Allemands libérèrent du gaz moutarde à l'été 1917. Il attaquait la peau et aveuglait ses victimes, ce qui rendait inefficaces les masques à gaz et les respirateurs existants.
Les gaz de combat de la Première Guerre mondiale regroupaient une vaste gamme de composés toxiques allant du gaz lacrymogène relativement bénin aux mortels phosgène et dichlore (appelé bertholite par l'armée française) en passant par le gaz moutarde.
Le monoxyde de carbone est un gaz dangereux qui peut tuer.
Le monoxyde de carbone. Ce gaz toxique est un produit de combustion émis par les appareils de chauffage mal entretenus et vétustes (combustion mal réglée/incomplète, conduit obstrué…). Ce gaz est d'autant plus dangereux qu'il est invisible, inodore et qu'il n'irrite ni les yeux ni les voies respiratoires.
Quels sont les dangers des gaz butane et propane ? Ni le propane ni le butane ne présentent de risque pour l'être humain : ils ne sont pas toxiques. Néanmoins, comme ils sont plus lourds que l'air, ils peuvent entraîner l'asphyxie lorsqu'ils sont présents en grande quantité.
L'acétylène, l'ammoniac, l'hydrogène, le propane, le propylène, et le méthane sont tous des gaz inflammables, également connus sous le nom de gaz combustibles. Ils brûlent quand mélangés à un oxydant et avec une source d'allumage.
Près d'Alep, Homs, Lattaquié et Hama.
À la maison, les sources d'émanations de monoxyde de carbone sont multiples: Les cheminées, les appareils ménagers à gaz (cuisinière, four, réfrigérateur, etc.), les systèmes de chauffage et les chauffe-eau à combustion; Les véhicules et les autres appareils à combustion (tondeuse, souffleuse, etc.)
Dix États parties ont déclaré la possession d'« armes chimiques anciennes » : l'Allemagne, l'Australie, la Belgique, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et la Slovénie.
Selon vous, pourquoi les armes chimiques ont-elles été interdites ? À cause de leur nature indiscriminée. Elles tuent ou blessent sans distinguer qui participe ou non à un conflit. Les effets de certaines armes chimiques peuvent par ailleurs causer des dommages qui perdurent longtemps après la fin du conflit.
Les agents neurotoxiques agissent en bloquant une enzyme qui dégrade l'un des types de produits chimiques utilisés par les cellules nerveuses pour envoyer des signaux aux autres cellules nerveuses et aux muscles (neurotransmetteurs).