Ministre communiste sous François Mitterrand, c'est bien cela ? Jack R. : Tout à fait. Le Procureur : Monsieur Ralite, vous êtes accusé d'avoir, en l'espace de deux ans, abaissé le numerus clausus de 30 % ainsi que d'avoir mis en place la dotation globale de financement, dite DGF.
La loi du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé supprime le numerus clausus à compter de la rentrée universitaire 2020.
Depuis la rentrée 2021, le numerus clausus des études de santé est terminé. Il laisse la place à un numerus apertus qui, comme son nom l'indique, peut augmenter.
Après 50 ans d'existence, le numerus clausus est remplacé par le numerus « apertus » dans le cadre du plan « Ma Santé 2022 ».
Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, annoncent que le numerus clausus pour l'année 2019-2020 permettra à près de 15 000 étudiants de poursuivre leurs études pour devenir des professionnels de santé.
Le numerus clausus a été instauré à la demande des médecins qui voulaient limiter la concurrence, mais le chiffre initial de 8000 par an qui était suffisant à cette époque, a été diminué par les gouvernements successifs de tous bords, avec une vision bien libérale de l'offre de soins : si vous supprimez les vendeurs de ...
La réforme de la PACES trouve sa source dans le plan Ma Santé 2022, annoncé par le Président de la République Emmanuel Macron le 18 septembre 2018, puis adopté par le Parlement dans le cadre du projet de loi sur la santé le 16 juillet 2019.
D'abord en raison des inégalités territoriales qui s'accroissent. Dans les départements ruraux, déjà affectés, la désertification médicale s'intensifie. Au contraire, les grandes villes attirent toujours plus, principalement en raison de leurs centres hospitalo-universitaires.
Car si un numerus clausus longtemps insuffisant explique en partie le phénomène, le manque de candidats est aussi en partie dû aux aspirations des jeunes générations de médecins à exercer leur métier autrement. Notamment, en ne négligeant pas leur qualité de vie professionnelle et personnelle.
C'est le département des Hautes-Alpes qui possédait la plus forte densité de médecins pour 100.000 habitants en 2020, avec 139 médecins. A contrario, c'est la Guyane qui possède le moins de médecins par habitant, avec seulement 44 médecins pour 100.000 en 2020.
Le gouvernement décide alors de supprimer le numerus clausus au profit d'objectifs nationaux pluriannuels. "C'est surtout un effet d'annonce, explique Loona Mathieu, vice-présidente chargée de l'enseignement supérieur à l'ANEMF (Association nationale des étudiants en médecine de France).
"Numerus clausus" : limiter le nombre d'étudiants
Dans le cadre des études de médecine, la limitation des étudiants a été mise en place afin de répondre aux nombres grandissants de bacheliers qui s'inscrivaient dans cette filière. On l'explique notamment par l'augmentation des bacheliers en France, dès les années 60.
Les sages-femmes exercent une profession médicale, au même titre que les médecins et les chirurgiens-dentistes. Elles prescrivent dans leur champ de compétences. Elles assurent, en toute autonomie, le suivi de la femme et du nouveau-né en bonne santé.
Numerus apertus 2021-2022 : les étudiants en PASS et L.AS dans le flou. Généralement publié dès janvier, le nombre de places pour entrer en deuxième année de santé est cette année, plus que jamais, très attendu par les étudiants en PASS et en L.AS.
Ce qui semble les intéresser, c'est notamment de ne pas se retrouver isolé. Près de neuf internes et remplaçants sur dix considèrent que la présence d'autres professionnels est déterminante. L'une des raisons isolées par l'enquête du Cnom : le temps de travail.
« La situation est le fruit d'une politique restrictive d'offres de soins menée dans les années 1980, en rupture avec les besoins réels de la population vieillissante, couplée aux inégalités territoriales qui se sont creusées », analyse Jean-Marcel Mourgues, vice-président de l'ordre des médecins.
La DREES comptabilise les médecins « actifs », c'est-à-dire ayant déclaré au moins une activité en France au Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM). Ce concept inclut les médecins remplaçants, ainsi que ceux qui cumulent emploi et retraite ; il exclut les médecins temporairement sans activité.
Ce phénomène est notamment dû au niveau insuffisant du numerus clausus – c'est-à-dire le nombre d'étudiants en médecine accédant à la 2ème année – pendant les années 1990. Pour les patients, ceci se traduit par des difficultés croissantes à trouver un médecin traitant.
La Seine-et-Marne (77) et la Seine Saint-Denis (93) figurent parmi les départements les plus fortement impactés par la désertification médicale. Ce phénomène touche l'ensemble des régions françaises.
Un accès aux soins limité
À l'époque, l'idée derrière le fait de limiter le nombre de médecins était de limiter les coûts pour la sécurité sociale (théorie de la « demande induite par l'offre »). Avec moins de médecins, moins d'actes, moins de prescription… et donc moins de coût !
La rémunération des étudiants hospitaliers, en 4e année de médecine, actuellement fixée à 130 € brut par mois, est doublée. En 5e année, celle-ci passe de 250 à 320 € brut par mois, et de 280 à 390 € pour les 6e année. L'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), salue "une avancée historique".
La principale exigence est un MCAT (Medical College Admission Test) de 519 moyennes. Le MCAT le plus âgé doit avoir 4 ans avant l'admission.
Le choix le plus sûr si vous êtes décidé : le PASS
Voici les différentes raisons : le nombre de places : 60% pour les étudiants issus de PASS (jusqu'à 70% dans certaines Facs pour l'année 2020 – 2021), le reste pour ceux issus de LAS (même si cela pourra évoluer plus tard).
Si vous ne souhaitez pas faire une PACES, il est également possible d'effectuer une Licence Science pour la santé ou une Licence Sciences de la vie (et du vivant). Après deux ou trois années de ces études, vous pourrez entrer en études de médecine, dentaire, pharmacie ou sage-femme sur dossier et entretien.
Il faut 9 ans pour que les médecins universitaires étudient à l'université et 10 à 12 ans pour les spécialistes, comme les chirurgiens ou les pédiatres. À la suite de la formation, un docteur en sciences médicales DE (diplôme national) est obtenu, ce qui est obligatoire pour la pratique.